A chacun de ses meetings, le discours de Donald Trump s’achevait en 2016 par la formule : « Make America Great Again ». Abrégé en 2024 par MAGA, en français« Rendre sa grandeur à l’Amérique », ce n’est pas un slogan nouveau. Son inventeur est Ronald Reagan, lors de l’élection présidentielle de 1980. Le démocrate Bill Clinton utilise à son tour le slogan lors de l’annonce de sa candidature aux primaires démocrates en vue de l’élection présidentielle de 1992, indiquant « I believe that together we can make America great again » Cela plaît au grand public qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez. Le populisme se reconnaît à ses simplismes, mais la réalité est toujours plus complexe qu’un slogan.
Devant le Congrès des Etats-Unis, Emmanuel Macron avait plaidé le 25 avril 2018 pour l’environnement avec cette formule « Make our Planet Great Again », réponse à la décision de Donald Trump le 1er juin 2017 de retirer les États-Unis de l’accord de Paris. On sait ce que Macron a fait de cet idéal, rien du tout, que ce soit au niveau national ou international. Les slogans ne convainquent que ceux qui les écoutent.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à des guerres, des épidémies, des famines, un réchauffement climatique, l’extinction des espèces, la raréfaction des ressources fossiles, l’épuisement des ressources halieutique, les stress hydriques et j’en passe. On ne peut s’en sortir que de façon concertée entre partis différents dans chaque pays et au niveau international entre systèmes politiques différents. C’est donc carrément impossible et les échecs renouvelés des conférences internationales sur le climat, la biodiversité ou la désertification des sols montre que nous sommes complètement aveuglés par le prisme de l’intérêt national. Qui applaudit à la victoire du « Make America Great Again » va à l’encontre de l’intérêt des générations futures… et même de son propre intérêt.
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janvier 2017, Trump Obama, même ligne politique, américano-centrée
extraits : Lors de son discours d’investiture le vendredi 20 janvier 2017, Donald Trump s’exclamait : « A compter de ce jour, il n’y aura plus que l’Amérique d’abord, l’Amérique d’abord. Toute décision concernant le commerce, les impôts, l’immigration, les affaires étrangères, devra profiter aux travailleurs américains et aux familles américaines. »
Lors de son discours d’investiture le 20 janvier 2009, Barack Obama posait deux conditions au changement : « Faire redémarrer la croissance, construire routes et ponts… » et « Nous n’allons pas nous excuser pour notre mode de vie, nous le défendrons sans relâche ». Le président George H. W. Bush père prévenait déjà la planète que « le mode de vie des Américains n’est pas négociable ». Autant dire que Trump, Obama ou Bush ont le même discours, qu’ils soient démocrates ou républicains : « Les Américains d’abord »….
octobre 2009, Obama, en liberté conditionnelle
extraits : Le jury Nobel (de la paix) attend beaucoup d’Obama, le monde entier attend beaucoup d’Obama, nous attendrons en vain.Le nouveau président des Etats-Unis avait dit lors de son discours d’investiture : « La façon dont nous consommons l’énergie menace notre planète », « Nous allons lutter contre ce fléau qu’est le réchauffement de la planète », « Nous ne pouvons pas consommer sans réfléchir les ressources du monde ». Cela n’était qu’un recueil de bonnes intentions qui n’engagent personne. Et d’ailleurs, le président Obama avait posé deux conditions au changement qui ne peuvent que l’empêcher de finaliser ses intentions : « Faire redémarrer la croissance, construire routes et ponts… » et « Nous n’allons pas nous excuser pour notre mode de vie, nous le défendrons sans relâche ». Or la paix du monde nécessite une baisse du niveau de vie américain….
Quelques commentaires perspicaces sur lemonde.fr
Edge : Les USA ont toujours regardé le monde au seul prisme de leurs intérêts nationaux, comme le font d’ailleurs tous les autres pays. Pour certains présidents, cela passait par l’ouverture et la coopération. Pour d’autre, et Trump en est un cas extrême, cela passe par l’isolationnisme et l’absence de multilatéralisme. Quelle que soit la méthode, les objectifs reposent sur les intérêts nationaux. La particularité de Trump est qu’il ne défend pas les intérêts nationaux mais ses intérêts personnels ; et dans son esprit il s’agit en fait de la même chose. Ceci est tout à fait clair au regard de sa première présidence (détournement du ministère de la justice utilisé comme son cabinet d’avocats personnel, interminable liste de conflits d’intérêts et opérations douteuses comme celles avec les Saoudiens, le népotisme…) et de ses déclarations plus récentes.
Kami : Aucun commentaire ne devrait oublier le danger le plus important, l’avenir de notre vie sur terre. En bon climato-sceptique, Trump et ses partisans se contrefoutent de l’environnement, de la biodiversité, du changement climatique. Ils sont partisans du droit à polluer toujours plus avec de moins en moins de retenue. Ils nous condamnent collectivement à plus ou moins long terme et l’assument dans un cynisme déconcertant. Les libertariens et autres complotistes américains sont à l’offensive pour détruire toute forme de collectif ou de contre pouvoir à leurs délires égotistes. Paradoxalement, les classes populaires sont les plus attirés par ces discours simplistes dont ils ne profiteront jamais.
Saint-Ex : L’Europe, invitée à prendre son indépendance des États-Unis, pourra alors chercher son autonomie. Il faut voir l’isolationnisme américain comme une opportunité. Tout en étant conscient que l’écologisme n’est plus un objectif partagé pour les populations mondiales.
Pr@guematique : C’est la revanche des cerveaux lents ! Comme leur nombre est en progression partout à cause de la tiktokisation des cerveaux, on va vers une Trumpisation de toute l’Europe !!!
Ophelie : Les progressistes, les Terriens qui croient aux sciences et aux libertés publiques, sont extrêmement minoritaires sur cette planète où les conservateurs règnent partout. Et les positions LFI mettant sur un même plan Kamala Harris et Trump n’en sont que la plus parfaite démonstration.
Pat Cartier : Nous vivons une époque intéressante. Le temps n’est plus aux lamentations, soyons optimistes. L’unité des droites américaines ne tient que par Trump, qui exerce un pouvoir de nature impériale sur ces diverses factions, des plus obscurantistes (Kennedy) aux plus débiles (Alex Jones). Il a 78 ans, le Donald : il va certes échapper à la prison, ce qui est une injustice majeure, mais il n’échappera pas à l’Ephad. Ses successeurs inévitablement disperseront l’empire façon confetti. Pour le plus grand malheur de ses électeurs croyants et/ou prolos, savourant aujourd’hui une victoire éphémère qui ne peut que leur être confisquée et leur nuire au bout du compte.
Quand ce ne sont pas les «bécasses» (c’est comme ça que ce pauvre vieux garçon appelle la gent féminine), ou les fonctionnaires (TOUS des fainéants), les retraités (TOUS plein de pognon), sans oublier les Autres bien sûr… bref, et tout le monde ici le sait, pour notre pauvre BGA (et pas que lui) tout et n’importe quoi est bon pour bouffer du «gaucho». Alors bien sûr, avec cette misérable victoire le nôtre a enfin l’occasion rêvée de se surpasser. Voilà donc 4 ans qu’il s’y préparait :
– « Et oui mon pauvre Michel, en 2020 mes cartes du Tarot ta l’avait bien prédit que Donald Trump serait réélu ! » (Bga80 6 novembre 2024 à 16:17)
Ses cartes du Tarot qui lui révèlent aussi ce que ces pauvres ricains ont dans la tronche, que les gauchos ont la trahison dans leurs gènes et patati et patata.
Moralité : Avec Trump et BGA no limit au Grand N’importe Quoi !
Chez Donald Trump, tout est d’abord une affaire de famille. Lorsque le président américain élu est apparu sur scène à Palm Beach, en Floride, pour célébrer sa victoire, dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 novembre, ils étaient tous là. Le nouveau membre de la famille est Elon Musk. Le vainqueur milliardaire a prononcer un éloge interminable du milliardaire. Musk, qui n’a cessé de se plaindre des contraintes fédérales, notamment environnementales, devrait se lancer dans une vaste opération de dérégulation et de sabrage dans les moyens des agences de contrôle fédéral.
Mais les choix du président une fois élu sont éclectiques et imprévisibles. Trump a épuisé quatre chefs de cabinet pendant les quatre années chaotiques passées à la présidence du pays.
On va bien s’amuser ces quatre années suivantes… on n’est pas l’abri d’une décision trumpiste à laquelle on ne pouvait s’attendre !
A lire sur le Point article intitulé « Élection de Trump : « Les démocrates doivent réapprendre à parler aux classes populaires »
Parler parler parler aux classes populaires, la gauche ne cesse de parler que des blabla en promesses fumeuses ! Les classes populaires ne demandent pas aux démocrates de parler mais plutôt d’agir en leur faveur, c’est différent ! Mais la gauche ne cesse de trahir !
AUSSI, il faut savoir qu’en moyenne chaque américain a 10 cartes de crédits sur le dos ! Alors au bout d’un moment il faut les rembourser les crédits ! La plupart des américains ne parvient plus à joindre les 2 bouts ! Donc l’idée de voir Trump et Elon Musk aux commandes du pays plait énormément aux américains puisque ce sont 2 hommes affaires qui ont réussit à devenir les hommes les plus riches du monde, autrement dit les américains ont beaucoup plus confiance en eux pour faire gagner du pognon au pays ! (comparativement aux démocrates qui appauvrissent les classes populaires et moyennes en dettes taxes et impôts !)
Les gauchiasses l’ ont mauvaise et c’est tant mieux : leur supplice va durer 4 ans 😁😁
Leur démagogie HYPOCRITE envers les pauvres du 1/3 monde pour s’a ttirer des électeurs décervelés , leur wokisme délirant , leur folie dépensière (Bidet a accordé des dizaines de milliards au pianiste à queue Zelenscouille , le mendiant hyper corrompu, paillasson du sénile de la maison blanche .
C. ColomB a été le 1er socialiste car il ne savait pas où il allait , où il était et il a tout fait aux frais du contribuable .😂
– « Après la victoire de Donald Trump […] le PDG de Tesla et X devrait exercer une influence importante auprès de la nouvelle administration. » (Elections américaines : Elon Musk est-il en passe de devenir l’homme le plus puissant du monde ? forbes.fr 07 novembre 2024)
Or … et/ou et en même temps :
– « Musk est un fou, tout le monde le sait, mais [etc.] » (Elon Musk est-il génial ? fou ? ou une alternative à Trump ? radiofrance.fr 18 novembre 2016)
Et ça aussi tout le monde le sait :
– « Musk et Trump ont les mêmes principes: antisystème, ultralibéraux, n’hésitant pas à dire n’importe quoi » (Elon Musk : Enquête sur l’homme qui fait peur à l’Amérique – parismatch.com 10/11/2022)
En attendant, plus de la moitié de cette Amérique n’a pas du tout peur de ces deux grands malades. Même que «chez nous» ça en réjouit certains. L’Amérique et le monde dans toute leur folie. Bonjour la Grandeur… et le Grand N’importe Quoi !
La trumpisation des politiciens bat son plein. Les députés RN ont pu exprimer librement leur satisfaction : Donald Trump est à nouveau porté aux nues par la masse des élus d’extrême droite, qui voient en sa victoire une revanche contre le « wokisme ». La victoire de Donald Trump, c’est à leurs yeux, de « politiques publiques plus proches des préoccupations quotidiennes des citoyens américains, l’immigration, la sécurité, la réindustrialisation ». Au Parlement européen, M. Bardella dirige le groupe Patriotes pour l’Europe, le plus trumpiste qui soit, comprenant notamment le Fidesz du premier ministre hongrois, Viktor Orban, et les Espagnols de Vox.
Les populistes nationalistes se ressemblent et se rassemblent, mais comment parler d’une seule voix quand chacun défend les intérêts de son propre pays ?
Comment parler d’une seule voix ? Ben c’est tout simple, simpliste et simplet, tout con quoi. Suffit déjà de taper à bras raccourcis sur le «wokisme» , le «gauchisme» et autres conneries qui ne veulent rien dire. Pendant qu’ON raconte n’importe quoi ON évite de parler sérieusement. Rajouter à ça une bonne dose de racisme, de grossièreté, de vulgarité, et le tour est joué.
Dans le 1984 d’Orwell la vérité c’est le mensonge. Chez Trump c’est pareil, et ce n’est même pas la peine de le démontrer. Le plus grave c’est que ça ne dérange en rien tous ces millions de pauvres ricains qui viennent d’en faire leur président. Ah ils peuvent être fiers !
Aux USA la grandeur est désormais la bassesse. Misère misère !
Maintenant ne ricanons pas, ne faisons pas trop les malins, parce que même si nous n’en sommes pas (encore) à ce stade, «chez nous» c’est ne pas très brillant non plus. L’intelligence collective c’est comme le Grand Soir, ce n’est pas demain la veille. Sans se focaliser sur la taille, comparons un de Gaulle à un Macron, ou un Sarko. Comparons aussi les élites d’il y a 50 ans avec celles d’aujourd’hui. Fouinons un peu dans les archives de l’INA et comparons la qualité des débats, la prestance et la contenance des locuteurs aussi bien que des journalistes, etc. etc. Misère misère !
Ce que je trouve marrant, triste et en même temps, c’est quand ON ose (c’est d’ailleurs à ça qu’ON les reconnait) qualifier les démocrates américains de «gauchistes».
Comme si les Roosevelt, Truman, Carter, Clinton etc. et dernièrement Kamala Harris étaient des Bolchevicks. C’est fou cette perte de Boussole !
Comme si au pays de l’Oncle Sam il n’existait pas d’autres partis politiques que ces deux qui monopolisent les méRdias. Et donc l’Opinion, et donc les dits citoyens, ces électeurs qui votent, comme des cons.
C’est fou cette pensée binaire, avec d’un côté «bon» et de l’autre «inbon».
Lire sur le Point article intitulé » FOG – La faute de Kamala Harris et de la gauche américaine »
Introduction de l’article « Harris a rejoué la partition d’Hillary Clinton : même moralisme, même soutien des élites, même communautarisme. Une stratégie perdante, qui interroge sur la capacité d’apprentissage des démocrates »
Et oui toujours la même escroquerie avec la gauche ! Toujours la même stratégie, les candidats gauchistes se vantent être les parangons des défenseurs des victimes en tout genre puis en parallèle les électeurs se doivent de se reconnaître victimes et de voter à gauche = femmes victimes, lesbiennes victimes, gays victimes, arbres victimes, fleurs victimes, animaux victimes, poissons victimes, immigrés victimes…
Si vous estimez ne pas être assez rémunérés par votre entreprise alors vous êtes victimes de votre patron et vu que tout le monde s’estime n’être jamais assez payé alors il n’y a que des salariés victimes… climat victime, iceberg victime, ciel victime… Bref en terme de communication électorale, tout sur notre planète est victime sauf les hommes blancs hétérosexuels qui votent à droite qui eux seraient les bourreaux de toutes les victimes sur la terre !
Bon au final beaucoup d’électeurs et d’électrices fuient la gauche, car une fois la gauche au pouvoir tout le monde se rend compte qu’il est tout de même bourreau des autres, tout le monde se fait culpabiliser et punir à coup de taxes et impôts.
Ce n’est pas faux !