Nous essayons sur ce blog biosphere de commenter chaque jour ce qui nous paraît le meilleur de l’information du moment. Nous essayons ainsi de promouvoir l’intelligence collective dans un monde qui a perdu tous ses repères. Notre analyse de fond, c’est que nous sommes entrés dans une société de la démesure, explosion démographique, surconsommation de biens et de services, suraccumulation de capital technique, extractivisme sans limites, innovations technologiques insensées, greffes d’ovaires ou d’utérus, Crispr.Cas9 et manipulation du vivant, etc.
Sur ces dérives techno-économiques se greffe la démesure sociétale, fake news sur les réseaux sociaux, mariage entre personnes du même sexe, avoir un enfant sans père, etc. La fenêtre d’Overton est grande ouverte, les idées jugées « acceptables » par le plus grand nombre au sein d’une société particulière fourmillent et le sensationnalisme recherché par les médias fait le reste. Aussi, quand une parole nous indique ce qui paraît juste et nécessaire, nous reprenons l’idée avec plaisir sur ce blog. Lire ci-dessous.
Jacqueline Laffont, avocate pénaliste, à la question
« Que vous inspirent les évolutions induites par #metoo ? »,
sa réponse :
« Une grande inquiétude. Sous couvert de combats justes et nécessaires, on renonce à des principes fondamentaux, comme la présomption d’innocence, le droit à l’oubli, l’exigence de la preuve. Aujourd’hui, parce qu’on accuse, on est du bon côté de la barre. Or une accusation ne se suffit jamais à elle-même. Je déplore aussi qu’on veuille rétablir des peines de bannissement : après avoir effectué votre peine, vous n’auriez plus le droit de vivre… On mesure aussi l’état d’une démocratie à celui des droits de la défense. »
#MeToo c’est comme Internet, comme le Smartphone, la Bagnole, la Technique etc.
Ça part toujours d’une bonne intention (l’enfer en est pavé) et après il faut voir ce qu’ON en fait.
Voir des salopards mis en pâture à l’Opinion (la Populace, le gros animal disait Platon), déjà ce n’est pas trop mon trip. Des innocents n’en parlons pas.
Entre les deux il n’y a que des présumés… coupables. C’est à dire innocents aux yeux de la Loi.
Il reste que les meRdias se régalent de ces affaires sordides. Et de ce fait personne ne peut échapper au besoin de juger (penser). Et pendant qu’ON pense à ça, ON ne pense pas au reste.
Parmi ces accusés, à tord ou à raison, personne non plus ne peut échapper au lynchage.
Bref, pour moi le bilan n’est pas très positif.
Quant au bannissement, une fois la peine purgée, dans le cas bien sûr où l’accusé a été reconnu coupable, je pense qu’il est nécessaire. Peut-être pas dans tous les cas, mais pour certains oui. Pour moi un salopard reste un salopard, et une crapule reste une crapule.
Je ne dis pas qu’il faille alors leur interdire de vivre… encore faudrait-il s’entendre sur ce que veut dire «vivre». Je me souviens d’une crapule, paix à son âme… englué dans des tas d’affaires… et finalement condamné à une peine de prison ferme.
2 ans dont 8 mois ferme ! Déjà pour dire à quel point la crapule était coupable !
Dès sa sortie les meRdias lui déroulaient le Tapis Rouge. J’ai trouvé ça lamentable.
La moindre des pudeurs aurait voulu qu’il se fasse discret, comme d’autres.
Me too est des nouveaux réseaux sociaux.
Sur un concept féministe se colle toutes les revendications individuelles et donc on aboutit à un méli mélo sans cohérence.
Pour moi, humain XY , ce débat ne me concerne pas. Que les femmes règlent leurs revendications entre elles.
En attendant , je suis toujours révolté de voir qu’au XXI ème siècle , la protection des femmes battues dans les couples ce qui est le principal des agressions n’est toujours pas assuré correctement. Où sont les hébergements sécurisés pour femmes agressées et leurs enfants? Et les soutiens psychologiques et de réinsertions pour leurs assurer une indépendance financière loin de leurs bourreaux ? D’autres pays comme la Finlande et le Canada le font depuis longtemps.
Il faut que des associations mettent quelques logements de ci de là pour aider quelques unes et c’est tout.
Comme toujours en France, beaucoup de paroles, de bruits mais pas d’actes.