Que vont penser les écolos d’EELV de ce fait divers : Les forces de l’ordre ont démantelé deux campements de migrants situés en plein centre-ville de Calais. Ce démantèlement illustre l’absence de solutions pour régler le sort des étrangers irréguliers qui tentent chaque jour de rejoindre clandestinement le Royaume-Uni. Les migrants qui veulent demander l’asile devaient être orientés vers des centres d’hébergement. Pour les autres, aucune alternative n’était envisagée. Le centre de Sangatte, fermé en 2002, avait une capacité d’accueil de 800 personnes. Mais il s’était retrouvé à héberger jusqu’à 1800 personnes. *
EELV a un laboratoire des idées, constitué par ses commissions thématiques. Mais, loin de réfléchir à une solution pérenne, la commission immigration d’EELV se contente d’être la courroie de transmission des associations d’aide aux immigrés. Dans ses échanges internes, jamais il n’est question d’écologie et du sens des limites sur une planète close et saturée d’humains. Pourtant Marine Tondelier, membre du BE en charge des commissions, était clair sur le statut de ces commissions : « Il existe au sein du parti des lieux de réflexions et de débats que l’on appelle les commissions thématiques. Elles participent à l’élaboration des orientations du parti… ». Analysons la Charte des Verts mondiaux adoptée à Canberra en 2001 qui sert de texte fondateur pour l’ensemble des mouvements se réclamant de l’écologie politique. En vertu de ce texte, il est demandé à l’ensemble des adhérent/es d’EELV d’adhérer au principe suivant (le 26ème) : « Le devoir d’accueil et la solidarité active aux réfugiés politiques, économiques et environnementaux. » Il ne s’agit donc pas de libre entrée en France pour les immigrés, il s’agit de prendre en charge les réfugiés dont le statut est reconnu comme tel par les lois en vigueur du pays. Il ne s’agit pas de protéger une Europe forteresse contre des hordes barbares. Il s’agit simplement de reconnaître que tout n’est pas possible, tous les pays filtrent les entrées sur leur territoire.
L’écologie politique, ce n’est pas déclamer de grands principes, c’est essayer de faire concrètement face à des problèmes complexes qui sont à la fois socio-économiques et écologiques. Une liberté totale de circulation est incompatible avec le fait de viser l’harmonie avec l’ensemble du monde vivant. C’est parce que le principe marchand de « libre circulation » des marchandises a été imposé au monde par les puissances dirigeantes que les sociétés humaines sont complètement déstabilisées. C’est parce que le principe de « libre circulation » des hommes a envahi les écosystèmes de la presque totalité des non-humains qu’il n’y a plus d’harmonie de notre espèce avec le reste du monde vivant. Comme l’écrivait René Monet : « Les écologistes devraient dire que l’immigration maintient ou accroît la pression humaine sur le milieu naturel dans des pays où, de par le recul de la natalité, cette pression pourrait s’y stabiliser sinon régresser. Sinon il n’y aura pas de répit. L’homme va continuer à saturer l’espace planétaire à la fois par la croissance démographique et par les transferts de population. » Pour en savoir plus lire le livre « Moins nombreux, plus heureux »**.
* LE MONDE du 29 mai 2014, A Calais, une évacuation sans issue pour les migrants
** le livre « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) » aux éditions Sang de la Terre est à acheter chez votre libraire ou à commander en ligne :Amazon ; Decitre ; FNAC
votre discours ne peut que nous dégoûter de l’écologie ! Si la pensée soi disant écologiste mène à ça, alors c’est qu’elle est mauvaise !
Vive le ( libre) droit de circulation des êtres humains qui n’est pas celui des colonisateurs d’exporter et exploiter des travailleurs et travailleuses ni celui des conséquences des mauvaises conditions économiques d’un ordre mondial soumis à la finance ni des conséquences du déréglement climatique !
Quelques solutions pour tenter de résoudre le problème des illégaux :
a). Utiliser l’ armée et les détecteurs électroniques pour contrôler les frontières maritimes et renvoyer en haute mer les clandestins : ils ont choisi cette voie qu’ ils en assument les responsabilités
b). Démantèlement des camps de clandestins et renvoi immédiat vers leur pays d’ origine !
c). Marquage physique (tatouage) des clandos capturés facilitant l’ identification en cas de récidive
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Nous l’avons récupéré, la liberté d’expression est un droit en pays démocratique.
Bonjour Marcel
Vous ne voyez que le côté répressif du problème des migrants. Prière de considérer que vos solutions ne relèvent que d’une Europe forteresse et pas d’une solution durable.