Donald Trump prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier 2017. Pas de quoi trumpeter pour les écolos. Mais ne nous TRUMPons pas, nous l’avons bien cherché, c’est ce que les États-Unis attendaient. Il n’y a rien à dire sauf à contester une forme de démocratie élective. Si le peuple adule les trump-la-mort, qu’y faire ? Pourtant cette victoire en trump-l’oeil annonce des lendemains qui déchantent. Ce n’est pas une petite trumpette que nous allons faire avec la montée des eaux causés par le réchauffement climatique, ce sera le grand bain pour plusieurs générations. Les climatosceptiques ont gagné, les populistes bateleurs et menteurs sont avec eux. Même si en français nous n’avons pas de mot en « trump », il y a de fortes chances que le trumpisme devienne un mot courant. L’écologie va faire encore plus de trumpoline que précédemment, un vrai trumplin vers la catastrophe écologique.Voici ce que pense avec trumptitude Agnès Sinaï, une spécialiste de l’anthropocène, de la situation écolo-politique à venir :
« Avec l’élection de Donald Trump, le pays se réveille divisé en deux Amériques : celle qui pensait engager une transition énergétique, et celle qui fait fi des accords climatiques mondiaux et entend retourner au charbon, en déniant la science du climat. Trump a même déclaré que le changement climatique était un canular propagé par la Chine afin de rendre l’industrie américaine moins compétitive !
La détermination de M. Trump à démanteler les pouvoirs de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) annonce une marginalisation sinon un déni pur et simple des politiques environnementales que son prédécesseur Barack Obama avait tenté de conforter malgré le blocage du Congrès. L’EPA est habilitée par le Clean Air Act à limiter les gaz à effet de serre et les émissions de polluants atmosphériques issus des centrales à charbon. Considérée comme une adversaire de l’industrie américaine, elle sera profondément remaniée et départie de son statut de contre-pouvoir environnemental. M. Trump a proposé de nommer Myron Ebell à la tête de l’EPA, directeur actuel du Centre for Energy and the Environnement au sein du Competitive Enterprise Institute, groupe qui s’appuie sur des théories scientifiques négationnistes pour mettre en question « l’alarmisme sur le réchauffement global ». M. Ebell est un climato-sceptique notoire qui se dit convaincu que le Plan pour l’énergie propre (Clean Power Plan) de Barack Obama, pivot de la transition énergétique étatsunienne, est non seulement une dépense inutile de fonds publics, mais une mesure illégale parce qu’elle impose des régulations aux entreprises.ouvrira sans réserve les vannes de la production de ces gaz et huiles non conventionnels et confiera aux marchés le soin d’arbitrer entre les énergies, a-t-il annoncé au cours de sa campagne. Les réglementations sur les émissions de méthane au cours des processus d’extraction et de raffinage seront aussi abolies. Sur l’oléoduc Keystone XL, M. Trump a engagé l’opérateur TransCanada à renouveler sa demande de permis, rejetée en 2015 par l’administration Obama. Etc. »
Pour en savoir plus, Agnès Sinaï sur actu-environnement
Je ne suis pas sûr(e) d’avoir bien saisi ce que Jadot voulait dire.
Que Poutine soit un dictateur commanditaire de crimes effroyables tant dans son propre pays qu’actuellement au Moyen-Orient est évident. Du chef de l’Etat russe, ni l’action ni l’idéologie ne sont soutenables.
Mais si ce candidat d’Europe Ecologie Les Verts insinue que quelque politique parmi celles menées par Obama et celles menées par Merkel est moins mauvaise que celles menées par les dirigeants du Kremlin, alors ce monsieur Jadot dit une grosse connerie fait un soutien déplorable aux impérialismes nord-américains et ouest-européens. Ces camps plus ou moins rivaux (Les Etats d’Amérique, celui britannique, celui allemand, celui français, celui saoudien, celui espagnol, celui qatari, celui iranien, celui russe, celui israélien, celui turc, le Hamas, la bureaucratie d’El-Assad, Daech, et d’autres mouvements) sont tous indéfendables et à mettre exactement dans le même sac.
Je ne suis pas sûr(e) d’avoir bien saisi ce que Jadot voulait dire.
Que Poutine soit un dictateur commanditaire de crimes effroyables tant dans son propre pays qu’actuellement au Moyen-Orient est évident. Du chef de l’Etat russe, ni l’action ni l’idéologie ne sont soutenables.
Mais si ce candidat d’Europe Ecologie Les Verts insinue que quelque politique parmi celles menées par Obama et celles menées par Merkel est moins mauvaise que celles menées par les dirigeants du Kremlin, alors ce monsieur Jadot dit une grosse connerie fait un soutien déplorable aux impérialismes nord-américains et ouest-européens. Ces camps plus ou moins rivaux (Les Etats d’Amérique, celui britannique, celui allemand, celui français, celui saoudien, celui espagnol, celui qatari, celui iranien, celui russe, celui israélien, celui turc, le Hamas, la bureaucratie d’El-Assad, Daech, et d’autres mouvements) sont tous indéfendables et à mettre exactement dans le même sac.
La victoire de Donald Trump va «accélérer la course aux nostalgies régressives» en France, a craint le 9 novembre le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot. «Quand on voit le nombre de personnes, sur l’ensemble du spectre politique, qui vous disent préférer Poutine à Obama ou Merkel, je trouve ça profondément inquiétant. La question démocratique n’est jamais totalement acquise»…