Nous, adultes, ferons la grève scolaire du 15 mars

En bref, cet appel que nous relayons : « Nous sommes des scientifiques et universitaires de diverses disciplines. Nous avons alerté mille fois l’opinion publique et les décideurs. Nous avons nourri le débat public, nous avons tout essayé. Et pourtant… le péril ne cesse de croître, et se dérobe même ce qui sauve ! Des effondrements de la civilisation thermo-industrielle sont probables par épuisement de nos ressources naturelles. Épouser et soutenir le mouvement d’une civilisation mortifère, c’est loin d’être neutre. A l’opposé des destructeurs se situent les lycéens et étudiants qui suivent le mot d’ordre de grève climatique de Greta Thunberg ; et au-delà la jeunesse de la planète entière. Nous comprenons un mouvement de désobéissance civile comme Extinction Rebellion, dont la radicalité relève du réflexe de survie. C’est un impératif moral et politique d’accompagner et d’encourager cette mobilisation pour ceux qui possèdent une parcelle de savoir. Nous ferons nous aussi la grève scolaire pour le climat le 15 mars.« 

Lecteurs, relayez dans vos réseaux ce message, faites en sorte que la mobilisation internationale fasse enfin réfléchir les décideurs, utilisez les possibilités d’Internet pour mieux préparer l’avenir tous ensemble, tous ensemble…

* LE MONDE papier du 21 février 2019, « Nous, scientifiques, ferons aussi la grève scolaire du 15 mars »

 

1 réflexion sur “Nous, adultes, ferons la grève scolaire du 15 mars”

  1. LE MONDE du 6 mars 2019 : Soutenez-vous la mobilisation des jeunes et la grève scolaire internationale du 15 mars ?
    Laurent Berger : Je préfère toujours voir des lycéens se mobiliser sur des causes nobles et justes, pour le climat, contre le racisme ou le rejet de l’autre, plutôt que sur des choix sur telle ou telle réforme de droit du travail qui les concernera un jour mais pas tout de suite. Je pense que la jeunesse a un devoir d’alerte et qu’elle l’exerce aujourd’hui. En revanche, je ne soutiens jamais la désobéissance civile. On vit avec des règles communes ; si on les respecte tous, on peut les faire évoluer.
    Nicolas Hulot : Je me réjouis simplement qu’ils se manifestent et expriment leur inquiétude. Je ne pratique pas la désobéissance civile, mais je n’ai pas à dire aux lycéens ce qu’ils doivent faire. Ce signal très intéressant ne peut pas laisser insensibles les uns et les autres.

Les commentaires sont fermés.