Le déconfinement, une équation complexe. Une population sera IMMUNISEE lorsqu’elle aura été SUFFISAMMENT CONTAMINEE. Comme d’autres pandémies l’ont montré dans l’histoire, notamment celle de la grippe espagnole de 1918-1919, une immunité collective insuffisante expose à une ou plusieurs vagues successives qui font des ravages. En freinant la vague épidémique par le confinement, les autorités ont donc retardé le moment où suffisamment de Français seront immunisés pour stopper définitivement la propagation du coronavirus. Faute de disposer d’un vaccin, cette « immunité de groupe » ne peut être acquise que par un contact avec le SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Pour l’atteindre, les épidémiologistes estiment qu’environ 60 % de la population devrait avoir été infectée. Quelques analyses pertinentes sur lemonde.fr :
J.olive :
La stratégie du stop and go (confinement/déconfinement) consiste à
laisser mourir toutes les personnes vulnérables sur la durée plutôt
que d’un seul coup. Le gain est minime sur le nombre de victimes au
final. L’inquiétude vient de la durée de l’immunisation obtenue
après ce contact ; durable et on ne fait la rougeole qu’une fois
dans sa vie ou transitoire comme avec d’autres virus ( grippe
saisonnière) . Le vaccin aura-t-il une efficacité maintenue dans le
temps malgré les mutations virales ?
IP 88.185.49.110 :
L’immunité collective (60% de la population contaminée) ne
marche…que si l’immunité face au virus est permanente, ou, au
moins très longue. Or l’immunité face aux coronavirus des rhumes
est tout sauf permanente et longue. Pis, en Corée ils ont publié le
cas de 50 malades qui avaient des résurgences virales bien après
guérison… La route pour un vaccin…..efficace semple bien longue.
Imaginons le pire: le virus, non saisonnier, provoque une immunité
efficace pour 3 à 6 mois….Tous les 3 à 6 mois vous jouez donc au
dés pour savoir qui va mourir du coronavirus, celui ci circulant
sans restriction au sein de la population !
Starqman :
Pour atteindre l’immunité collective en minimisant le nombre de
mort, Il serait intéressant de modéliser le déconfinement en 2
catégories en incluant les obèses avec les vieux. Le résultat
devrait être encore meilleur.
Jackpot : Bref, se dépêcher d’attraper le virus quand on est jeune et en bonne santé, c’est l’acte le plus citoyen qui soit. Et pas de rester vautré sur son canapé comme certains adorent le raconter pour se donner bonne conscience. Ce confinement généralisé et strict est une hérésie depuis le départ, qui ne résout rien sur le moyen terme, il décale simplement le pic.
SuperChomeur @ J&ckpot : Le confinement décale le pic, l’atténue et sauve donc des vies qui ne pourraient pas l’être sans confinement. Si vous souhaitez rejoindre Boris Johnson, allez y seul.
Totoro : Finalement je me demande si je ne serais pas content de l’avoir déjà eu (forme bénigne bien sûr ??) pour pouvoir sortir plus tôt…
sur notre blog biosphere, nos articles sur la fausse opposition immunité collective / distanciation sociale
3 avril 2020, Le confinement recule en vain l’échéance ?
23 mars 2020, Covid-19, le vertige des exponentielles
20 mars 2020, Covid-19, droit de vivre ou de mourir (suite)
14 mars 2020, Covid-19, la « distanciation sociale » en France
14 mars 2020, Covid-19, choix de l’immunité collective en GB
11 mars 2020, Covid-19, nécessité d’un triage médical
Question : Je voudrais savoir si les « guéris » peuvent subir ou non par la suite une nouvelle » attaque du virus. D’autre part, si le virus mute comme pour la grippe saisonnière, la vaccination contre un virus donné ne sert à rien pour la suite, est-ce que je me trompes ?
Réponse :Pendant une infection virale, le corps produit des cellules qui apprennent à reconnaître le virus puis détruisent les cellules infectées. Cela prend entre 5 et 7 jours.
Ces lymphocytes T et B génèrent des lymphocytes dit mémoires qui vont rester dans le corps un certain temps.
Dès que de nouveaux virus identiques apparaissent dans le corps, ces lymphocytes mémoires produisent Rapidement de nouveaux lymphocytes et cela évite une nouvelle infection. La vie des lymphocytes mémoires dépend des virus, au moins 6 mois , généralement 1 an, parfois plus, jusqu’à 5 ans. Après le corps repart de zéro. Donc on peut retomber malade. Pour ce coronavirus on ne connaît pas la période de protection.
Si le virus du rhume est devenu plus dangereux c’est qu’il a muté chez la chauve-souris qui l’héberge donc il peut muter. Nous en sommes à la 3ème mutation importante en 20 ans mais toujours chez la chauve-souris. Une nouvelle mutation importante chez l’homme est peu probable mais des mutations ont toujours lieu lors des réplications, la plupart du temps cela ne donne pas des changements notables. Ce virus n’est pas du type hiv (rétrovirus) qui mute constamment. Et il y a peu de coronavirus , 7 à ma connaissance , donc cela ne va pas dans le sens d’une grande variabilité. Cependant, ce coronavirus pose un soucis, il semble présenter plusieurs variantes. J’ai vu cela fin février, en provenance d’un labo qui avait vérifié le génome et qui avait trouvé 4 variantes. Je n’ai jamais vu de confirmation depuis. Cela pourrait être une cause de la très grande variabilité des symptômes. Si c’est le cas, la mise au point d’un vaccin efficace risque de prendre plus d’un an comme on l’espère.
Et aucun vaccin n’a été trouvé pour le Sras de 2003 et le Mers de 2012.
Pour la grippe, la connaissance des virus est bonne et on peut mettre au point en 1 an le vaccin efficace pour l’année suivante. Il s’agit quand même d’un pari et parfois le vaccin s’avère moins efficace.
Je ne suis pas toubib, toutefois je pense que c’est une bonne réponse à cette question.
En attendant que les labos nous trouvent un vaccin, dont l’efficacité vaudra ce qu’elle vaudra, on attend toujours que Discovery nous apporte la «preuve» que la potion du Pr. Raoult n’a rien de magique, qu’elle ne vaut pas mieux qu’un placebo. En attendant, bien sagement… ne nous inquiétons surtout pas plus qu’il n’en faut. Tout ce joli monde gère parfaitement la situation.
Le modèle mathématique de l’Imperial College de Londres sur le Covid-19 a joué un rôle déterminant ; il suggère qu’en Grande Bretagne, la vague épidémique puisse s’étaler sur une durée de douze à trente-deux semaines, pendant laquelle serait privilégié le confinement. Mais en considérant les interactions entre les personnes au sein de la société comme aléatoires (chaque personne étant supposée avoir la même probabilité de contacter n’importe quelle autre), ce modèle peut surestimer leur rôle. En réalité, au contraire, nos connexions sociales, au-delà du domicile, de l’école et du lieu de travail, sont souvent très structurées. Par exemple la Suède, où 50 % des domiciles ne comprennent qu’une personne et où le numérique est implanté dans l’ensemble de la société, utilise une stratégie volontaire, en encourageant le travail à distance et le séjour à la maison, sans confinement obligatoire. Elle a laissé fonctionner les secteurs essentiels de leurs économies. Peut-on justifier de consacrer d’énormes transferts budgétaires aux populations âgées, aux dépens des populations plus jeunes et professionnellement actives ?
Il faut donc passer du confinement général à une politique exhaustive de l’identification, de l’isolation et du suivi des cas et, si nécessaire, de l’isolation des contacts. (Dr Roland Salmon, médecin épidémiologiste britannique)
Sur CAUSEUR.fr on peut lire un texte au titre particulièrement provocateur : «Devenir centenaire n’est pas un droit de l’homme». L’auteur est Alain Nueil, le texte est daté du 5 avril 2020.
Question 1 : si devenir centenaire n’est pas un droit de l’homme… quels sont alors les droits de l’homme ?
Question 1 bis : La Déclaration de Droits de l’homme suffit-elle pour pouvoir répondre à cette question ?
Toutefois ce texte est très intéressant. Dans cette société où la mort et la vieillesse font si peur, mais où elles font en même temps le bonheur des croque-morts (habillés désormais de vert, mode oblige), mais aussi de toutes sortes de marchands de «jeunesse éternelle» (crèmes anti-âge, stages et activités pour rester en forme, en forme de quoi peu importe) et j’en passe, sans parler du business des EHPAD, ni de ces docteurs Folamour qui bossent dur pour nous faire vivre 500 ans, voire davantage… bref, dans ce texte Alain Nueil nous invite à revoir notre rapport à la mort.
Question 2 : à partir de quel âge est-on vieux ? Là encore on élude la question en trichant, comme souvent. Dans notre société la vieillesse fait tellement peur qu’on n’ose même plus la nommer, on parle désormais de «séniors», de «troisième âge», «quatrième âge» etc. La vieillesse fait trop penser à la mort, alors pour régler ce problème, les vieux on les planque, on les oublie. De là à les tuer, il n’y a qu’un pas. Eh oui !
Alain Nueil pose une question : «Est-il blasphématoire d’écrire qu’aujourd’hui, dans la tempête coronavirale, le pire scandale est devenu, allez, laissons-nous aller à faire ce très mauvais jeu de mots, la mort du soixante-huitard de soixante-huit ans et plus ?»
Blasphème ou pas, peu m’importe, du moins ici. Parce qu’aujourd’hui qu’est ce que ça veut vraiment dire blasphème ou blasphémer ? Le blasphème renvoie au sacré, or qu’est ce que le sacré aujourd’hui ? Tout et n’importe quoi ! La preuve, cette pitoyable «affaire d’Etat», pas si vieille que ça, à cause de cette pauvre jeune idiote qui a balancé n’importe quoi sur le Net. Et de suite on a dit : «La liberté d’expression, c’est sacré !» Pauvres imbéciles, va ! Pareil quand on balance deux mots de travers au sujet de Greta, de suite la bien-pensance hurle au blasphème : «Faut pas toucher à Sainte-Greta !» Pour moi Alain Nueil peut donc écrire ça comme il veut, pour moi ce qui compte ce sont les idées.
Et il en est de même de ce que raconte ici ce Dr Roland Salmon, médecin épidémiologiste britannique. La question qu’il pose n’en est pas une, lui aussi il triche, il ne fait que nous dire là ce que lui pense, et ce qu’il voudrait qu’on pense. Je regrette, je pense différemment, il n’y a pas que le Pognon dans la vie !
Ainsi, pour Alain Nueil, soixante huit ans… ça devrait suffire. Et c’est vrai que pendant très longtemps on ne vivait guère plus vieux. Pendant très longtemps aussi, les hommes ont vécu dans des cavernes. Pendant très longtemps les hommes mourraient pour un rien, les femmes et les enfants aussi. Seulement là encore n’y a t-il pas quelque part un juste milieu, une juste mesure ? Entre 68 ans et 100 ans, n’y a t-il pas quand même une sacrée différence ?
« »durable et on ne fait la rougeole qu’une fois dans sa vie » »
Cette affirmation est complétement fausse ! On peut faire la rougeole deux fois ! Je le sais puisque ça a été mon cas ! Et ce n’est pas une plaisanterie !
Peut-on avoir la rougeole plus d’une fois dans sa vie ? NON !
Mais bien sûr il y a des cas. Et BGA en est un. Sur ce point il n’y a aucun doute !
Voilà ce qui explique probablement son problème avec le rouge. Et ce n’est pas une plaisanterie ! 🙂
et ben je te réponds si c’est possible ! j’ai été diagnostiqué par deux fois pour la rougeole par le même médecin (docteur Chaugne à Amiens, une fois bébé et une autre fois à l’adolescence ! je l’ai eu deux fois, aussi incroyable que cela puisse être, peu importe que tu y crois ou pas, ça ne change rien aux faits, je l’ai eu 2 fois !