L’amiante, les pesticides, les incinérateurs, l’envol du nucléaire, et maintenant la volonté de généraliser des OGM. Oh, ma Biosphère, réveille-toi, ils sont devenus fous !
En passant des hybrides aux chimères, les rendements doublent et les exploitations prospèrent. Les insectes ravageurs du maïs, comme la sésamie qui attaque la tige par le bas, ou la pyrale par le haut sont endigués puisque le maïS Bt génétiquement modifié pour produire une protéine (issue d’une bactérie) tue ces insectes. Cette protéine qui sert d’insecticide est détruite dans l’estomac acide des mammifères. Douze rangs de maïs en bord de champ suffisent apparemment pour prévenir toute dissémination. En effet les distances exigées de séparation avec les champs voisins sont sans doute suffisants pour le maïs, une plante qui offre moins de risque de contamination que le colza. Et puis, d’autres pays comme l’Espagne se lancent dans les OGM, pourquoi pas la France ? Les partisans des transgéniques disent donc qu’aller contre les OGM, c’est aller contre le progrès.
Pour les opposants, ce n’est pas parce que les OGM n’ont pas tué des humains que c’est un progrès. Au début on est rassuré, mais les zones de refuge n’empêchent pas les insectes de développer des résistances, et quelques années après tout le monde déchante. Les faucheurs volontaires d’OGM persistent dans leur action au nom du principe de précaution et de la lutte contre l’appropriation des semences par des entreprises multinationales ; ils ont raison.
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