- Les humains sont désormais plus nombreux sur Terre que les rats et les autres mammifères. Une dizaine de jours après l’annonce de l’ONU du passage aux 8 milliards d’êtres humains, le quotidien hongkongais South China Morning Post a publié une infographie. Le document compare la population humaine à celles des mammifères les plus présents sur Terre, comme les rats, les chiens, les chats ou encore les bovins. La population humaine est donc désormais la plus importante à l’échelle mondiale, devant celle des rats qui est estimée à 7 milliards d’individus. Loin derrière, nous retrouvons les bovins (1,5 milliard), les ovins (1 milliard), les chiens (900 millions), les porcs (780 millions) et les chats (440 millions). Très drôle.
- ExxonMobil était parfaitement au courant du réchauffement climatique. Les recherches menées par les scientifiques recrutés par l’entreprise étaient « solides », et lui ont permis, dès 1977, de prendre la mesure du réchauffement planétaire causé par les activités humaines.Ils avaient ainsi évalué que le réchauffement serait d’environ 0,20 °C par décennie et correctement estimé le budget carbone dans le cas d’un scénario de réchauffement limité à 2 °C. L’entreprise pétrogazière a fait l’objet ces dernières années de nombreuses auditions publiques au Congrès américain et au Parlement européen à cause de son déni du changement climatique. Très très drôle.
- Aux Emirats arabes unis, l’information n’émeut personne. Sultan Al-Jaber, PDG du groupe Adnoc (Abu Dhabi National Oil Company, dont l’objectif est de produire 5 millions de barils par jour en 2027) est chargé de diriger la COP28 qui aura lieu en fin d’année dans la capitale de cet État du golfe Arabo-Persique. En clair, l’un des plus gros émetteurs de CO2 de la planète aurait pour mission de coordonner les échanges entre une centaine de chefs d’Etat dans le but explicite d’en émettre beaucoup moins. Vraiment très drôle.
- ExxonMobil était parfaitement au courant du réchauffement climatique. Les recherches menées par les scientifiques recrutés par l’entreprise étaient « solides », et lui ont permis, dès 1977, de prendre la mesure du réchauffement planétaire causé par les activités humaines.Ils avaient ainsi évalué que le réchauffement serait d’environ 0,20 °C par décennie et correctement estimé le budget carbone dans le cas d’un scénario de réchauffement limité à 2 °C. L’entreprise pétrogazière a fait l’objet ces dernières années de nombreuses auditions publiques au Congrès américain et au Parlement européen à cause de son déni du changement climatique. Très très drôle.
- A Berne, Albert Rösti a pris ses nouvelles fonctions de conseiller fédéral (ministre) le 1er janvier 2023. Il dirige désormais le puissant Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, un super-ministère que d’aucuns considèrent comme le plus puissant du gouvernement suisse, qui n’en compte que sept. Pourtant M. Rösti avait notamment représenté pendant plusieurs années au Parlement suisse Swissoil, qui fédère les négociants en combustibles. Député influent, il était aussi le porte-parole des intérêts nucléaires, des concessionnaires automobiles et du transport routier. Maintenant Rösti devra soutenir la nouvelle loi climatique visant la neutralité carbone de la Suisse en 2050. Or son parti a déposé le 9 janvier les 80 000 signatures qui obligeront les autorités à tenir prochainement un référendum contre ce projet de loi. Coauteur originel du texte du référendum ? Un certain Albert Rösti. Toujours plus drôle.