Feuilletons LeMonde du 1er septembre. Encore et toujours on y parle de l’omniprésence Sarkozy, du PS qui n’est pas prêt de sortir de son sarkophage, d’une mort célèbre sans importance, de l’éternelle question palestinienne, la routine ! Il faut lire dans les coins pour trouver quelque chose d’intéressant, par exemple un courrier des lecteurs. Mais c’est pour constater notre impuissance quand la mondialisation triomphante impose l’ère du cynisme. Faut-il désespérer ? Sans aucun doute. Les journalistes ne servent plus à rien, leurs « messages », en raison de leur monotone quantité et de leur vacuité, accroissent l’état de confusion culturelle dans lequel nous nous débattons. Pour LeMonde et les autres médias, il ne s’agit plus de penser globalement le monde, mais de se limiter à une vision fragmentaire dans laquelle prédomine l’ici et maintenant. L’esprit humain est en train de capituler devant les forces de dispersion. Nous sommes à l’ère de la confusion. L’action n’est plus mobilisatrice, elle n’est plus pensée. Cela signifie que l’humanité abdique sa quête de sens.
Pendant ce temps les grandes sociétés minières renouent avec les fusions-acquisitions ; il faut bien anticiper les prix élevés des matières premières (p.11). Si certaines entreprises s’intéressent au long terme, il serait temps que philosophes, économistes et gouvernements fassent de même et s’intéressent à notre avenir commun. Hervé Kempf rappelle avec Tim Jackson (p.16) que les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie ou la consommation de matières n’opèrent pas depuis 1990 de découplage avec la croissance du PIB : une économie croissante (même lentement) ne diminue pas son impact sur la biosphère.
Pour nous, c’est la seule information qui importe ce jour, elle implique que nous devrions tous nous mobiliser autour des enjeux écologiques. Alors la construction d’un avenir moins sombre redonnerait un sens à notre vie…
@marousan, bonjour
sans vouloir vous offenser, vous me faites penser, les uns et les autres, à ces religieux du moyen âge et d’après, pour qui, l’homme, créature de Dieu, s’étant perdu dans le stupre et la fornication, ne devait plus penser qu’à son salut, c’est à dire ne plus penser qu’à Dieu, ne plus rien faire d’autre que prier, ne plus rire surtout…
vous êtes tous dans cet état d’esprit: vous êtes catastrophistes et nous ne devons plus penser qu’à notre salut. Alors, Fignon, la Palestine, des broutilles que tout cela au regard de la colère de Dieu, non, pardon, de la nature, nature que nous offensons, agressons à chaque instant au lieu de nous repentir, pardon, au lieu de faire en sorte que la nature ne soit plus que notre seule souci, notre seule préoccupation… Et votre conclusion aurait certainement été appréciée de tous ces prècheurs de la fin du monde.
Tout n’est pas à jeter dans l’écologie, loin s’en faut, mais votre façon de faire, votre obscurantisme nous annoncent une société dont je ne suis pas sûr qu’elle soit très appréciée…
Sans compter que vos affirmations millénaristes ne convainquent que vous, et encore…
@paniss : Bonjour, Je ne partage pas votre opinion. L’auteur ne s’intéresse qu’à ce qui a réellement de l’importance sur notre planète.
Les affaires humaines et les morts de gens célèbres n’auront aucune importance face à une catastrophe écologique majeure, à l’épuisement des ressources et à une famine globale. Bien entendu j’exagère le trait mais il y a du vrai.
La mort est le lot de tout un chacun en faire des tonnes est d’une part indécent et d’autre part inutile. Faire du sensationnalisme sur la mort est glauque. Concernant la question palestinienne la seule chose digne d’intérêt reste la paix dans la dignité et l’honneur pour les deux parties en présence le reste n’est que bruit de fond.
En attendant la famine reprends en Afrique et en Asie, nos agriculteurs détruisent leurs terres avec des produits chimiques polluants et cancérigènes. Pratiquement tous les grands animaux terrestres disparaissent, les glaciers fondent et font monter le niveau des mers, la biodiversité des mers s’effondre et le plancton disparait de certaines zones. A coté de cela nous continuons de polluer de gaspiller et de nous reproduire sans réflexion sans auto-critique et cela s’appelle rien de plus qu’un suicide.
Donc oui le journalisme ne sert plus à rien et se concentre sur les dépêches sans intérêts au lieu de traiter des sujets de fonds et de monter des dossiers ou il y a une réelle implication de la prospective, des perspectives et peut-être un peu plus de sens moral.
Si une race extra-terrestre nous observait elle serait sans doute surprise et inquiète de ne trouver aucune intelligence dans nos agissements.
L’humanité doit changer, évoluer et s’améliorer tout en respectant son environnement et les autres formes de vie sinon nous disparaitront et toute cette discussion aura été vaine.
@paniss : Bonjour, Je ne partage pas votre opinion. L’auteur ne s’intéresse qu’à ce qui a réellement de l’importance sur notre planète.
Les affaires humaines et les morts de gens célèbres n’auront aucune importance face à une catastrophe écologique majeure, à l’épuisement des ressources et à une famine globale. Bien entendu j’exagère le trait mais il y a du vrai.
La mort est le lot de tout un chacun en faire des tonnes est d’une part indécent et d’autre part inutile. Faire du sensationnalisme sur la mort est glauque. Concernant la question palestinienne la seule chose digne d’intérêt reste la paix dans la dignité et l’honneur pour les deux parties en présence le reste n’est que bruit de fond.
En attendant la famine reprends en Afrique et en Asie, nos agriculteurs détruisent leurs terres avec des produits chimiques polluants et cancérigènes. Pratiquement tous les grands animaux terrestres disparaissent, les glaciers fondent et font monter le niveau des mers, la biodiversité des mers s’effondre et le plancton disparait de certaines zones. A coté de cela nous continuons de polluer de gaspiller et de nous reproduire sans réflexion sans auto-critique et cela s’appelle rien de plus qu’un suicide.
Donc oui le journalisme ne sert plus à rien et se concentre sur les dépêches sans intérêts au lieu de traiter des sujets de fonds et de monter des dossiers ou il y a une réelle implication de la prospective, des perspectives et peut-être un peu plus de sens moral.
Si une race extra-terrestre nous observait elle serait sans doute surprise et inquiète de ne trouver aucune intelligence dans nos agissements.
L’humanité doit changer, évoluer et s’améliorer tout en respectant son environnement et les autres formes de vie sinon nous disparaitront et toute cette discussion aura été vaine.
« Il faut lire dans les coins pour trouver quelque chose d’intéressant, par exemple un courrier des lecteurs. »
vous êtes vraiment extraordinaires: de « la mort célèbre sans importance » à la « question palestinienne », vous ne cherchez que ce qui vous intéresse, le reste, à vos yeux, n’est même pas secondaire: le reste n’existe pas. Les journalistes n’écrivent pas ce que vous attendez, donc, les « journalistes ne servent plus à rien ».
Et votre conclusion enfonce le clou.
Ce genre de raisonnements égocentriques et quelques peu égoïstes me font penser à une chanson de Guy Béart: « parlez moi d’moi, ya qu’ça qui m’intéresse ».