Dans la perspective du règne des « Dé », décroissance, démondialisation, désurbanisation…, voici un nouveau venu avec le livre de Nicolas Lemblé,
Pour un dénatalisme libertaire
Ne pas vouloir d’enfants dans une perspective de lutte anticapitaliste
Qu’ils soient le fruit de l’amour, du hasard, de l’habitude, d’un oubli de pilule, d’une fuite de capote ou d’un viol, les enfants ne choisissent jamais de naître. Par voie de conséquence, il serait donc logique que ceux et celles qui leur donnent la vie en toute conscience y réfléchissent un minimum et puissent avoir les moyens d’un libre choix via, entre autres, l’accès à la contraception, à l’avortement et au droit des femmes à disposer librement de leur corps.
Les véroles religieuses de toutes obédiences sont depuis toujours, et à toujours, fermement opposées à tout cela. Comme le capitalisme avec lequel elles s’entendent comme cul et chemise, leur pouvoir repose avant tout sur un asservissement des femmes qu’elles réduisent à leur fonction reproductrice. Tout cela, c’est-à-dire un obscurantisme chromosomique tatoué au patriarcat, au machisme, au sexisme, à l’homophobie…, sous l’ombrelle d’un Dieu qui n’existe pas mais qui aurait dit : « Croissez et multipliez-vous ».
On l’aura compris, avoir les moyens de sa liberté de choix est et sera toujours un combat. Et un combat qui doit également prendre en compte l’espace limité de l’épanouissement de cette liberté.
Car, oui, c’est un fait, la terre est ronde et n’est qu’un espace non extensible qui ne pourra pas supporter la présence de 50 milliards d’êtres humains. Alors, on fait comment pour, sinon résoudre, du moins gérer cette problématique ? On se la joue à la chinoise avec l’obligation de pas plus d’un enfant par couple ? On stérilise de force les femmes des pays pauvres ? On… ? Les anarchistes ont abordés tout cela depuis plus d’un siècle. Ils furent des précurseurs en matière de droit à la contraception (y compris masculine), à l’avortement… Kif-kif pour ce qu’il en est des luttes contre le patriarcat, le machisme, le sexisme… Et, via le néomalthusianisme, ils ont posé le problème de l’absurdité suicidaire d’une croissance démographique sans fin dans un espace fini.
Ce livre nous conte et nous explique tout cela. Et de quelle manière ! (éditions du Monde libertaire, 181 pages pour 10 euros)
Ce livre fait aussi recension dans le mensuel La Décroissance
Pierre Thiesset : « La décroissance touche aussi la démographie, soutient Nicolas Lemblé. Dans son livre Pour un dénatalisme libertaire, il se situe dans la filiation des anarchistes néomalthusiens fin du XIXe siècle avec Paul Robin pour assumer la nécessité de la limitation des naissances. La « grève des ventres » a été historiquement revendiquée dans une perspective anticapitaliste, pacifiste, féministe, pour desserrer les contraintes pesant sur les familles, mais aussi dans une optique écologiste.
Le sujet est d’actualité à l’heure du « réarmement démographique » prônée par Emmanuel Macron. » (novembre 2024, page 8)
en savoir plus grâce à notre blog biosphere
Théophile de Giraud, antinataliste engagé
Théophile de Giraud est un dénataliste enragé qui a publié en 2006 un livre malheureusement resté confidentiel, « L’art de guillotiner les procréateurs (manifeste anti-nataliste) ». Il a participé au livre collectif « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) » dans le chapitre, « Pour un dénatalisme radical : Save the Planet, make no baby !
Ce n’est pas terrible quand même de traiter de véroles les croyants, le débat mérite plus de hauteur !
Le QUOI … qui mérite plus de hauteur !!?? Et puis quel type de hauteur ?
Celle de nos «débats» sur ce blog, je suppose…
Plus sérieusement, quoique. Traiter les croyants de véroles, certes ce n’est pas terrible.
En fait tout dépend de comment ON l’entend, véroles. Personnellement je le prends avec le sourire. ON dira que c’est parce que je ne suis pas croyant. C’est vrai, je suis agnostique. Ce qui ne m’empêche pas de respecter les croyants, de toutes obédiences, tout en m’en moquant, et en même temps, à l’occasion. Non, je crois plutôt que c’est parce que j’aime l’humour. Sauf que là encore il y a humour ET humour. En fait, et ça vous le savez très bien, Monsieur Barthès : Peut-ON rire de tout ?
Réponse : Oui, mais pas avec n’importe qui !
Bref, si les “véroles religieuses“ ça vous choque, si ça vous dissuade d’acheter et de lire ce bouquin… par contre vous semblez très bien vous accommoder des saloperies que débite sur ce blog ce misérable, soi-disant malthusien.
– « C’est une évidence qui ne date pas d’aujourd’hui. La terre est un espace fini dont les ressources ne sont pas inépuisables. C’est une évidence qui, pourtant, ne l’est toujours pas pour certains. Les maîtres du monde, en effet, ont du mal à s’y faire. Normal. Ils sont tatoués au profit, à la toute-puissance, à l’absence de limites, au pillage des biens communs, à l’exploitation et à l’oppression de tout ce qui peut l’être, et, ça ne s’invente pas, à la croyance imbécile en leur immortalité. Mais… Mais, pour autant, la réalité étant ce qu’elle est et leur mordant la nuque, les derniers borgnes de chez eux commencent à entrevoir le début d’un effondrement de leur logique capitaliste version privé ou d’État. »
(résumé de “La décroissance libertaire: Une étape cruciale“ de Jean-Pierre Tertrais)
Dans la perspective du règne des « Dé »… j’avoue que j’adooore Déconstruire. Dézinguer, tourner tout et n’importe quoi en Dérision, et Déconner… gentiment, courtoisement.
De leur côté certains grands malades passent leur temps à Dégueuler et Déféquer.
– « Ce livre nous conte et nous explique tout cela. Et de quelle manière ! […]
Nicolas Lemblé a écrit plusieurs articles pour des journaux libertaires. Passionné d’histoire politique et sociale, il s’intéresse aux luttes anticapitalistes et d’émancipation. Ayant vécu deux ans sur la ZAD de Notre-Dame- des-Landes, il est aussi artiste de cirque itinérant participant à différents festivals et rencontres militantes. » (Pour un dénatalisme libertaire)
J’imagine la manière. Et rien que pour ça j’ai envie de l’acheter.
– « Les véroles religieuses » : Celle-là je l’adooore, et je la note. 🙂
Clown, itinérant, sans domicile fixe, zadiste et j’en passe, a priori ce petit Nicolas a tout pour «plaire» à certains, ici sur ce blog. Seulement voilà, comment FAIRE pour Dézinguer, voire Déféquer sur un dénatalo-gôchiste ?
Et là encore j’imagine… cette fois leur embarras. Bien fait pour leur gueule, na !
Et du coup, cerise sur le Cake, le journal de la joie de vivre se refait la sienne, cerise. Terminé, fini, ON ne pourra plus qualifier les Vincent & Co de Nataliss.
Décidément j’adooore ce Nicolas, et tout ça me met en joie.
Quand nous chanterons le temps des cerises, et gai rossignol et merle moqueur seront tous en fê-ê-teuh ! Les belles auront la folie en tête, les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises, sifflera bien mieux le merle moqueur.