Quelques citations pour accélérer la réflexion (2/3)

Un sauvage, ce n’est pas celui qui vit dans la forêt, c’est celui qui la détruit.

ll faut faire pousser un arbre pour savoir hésiter avant d’en abattre un autre…

Imaginez que les arbres nous donnent la WIFI, nous arrêterions la déforestation. Quel dommage, ils ne produisent que l’air dont nous avons besoin pour respirer !

Quand tu manges un fruit, n’oublie pas celui qui a planté l’arbre. (Proverbe vietnamien)

Un kilogramme de miel correspond à 5,6 millions de fleurs visitées et 40 000 km parcourus.

On se shoote à la gelée royale, et on se moque que les abeilles crèvent.

Dans 20 ans, tout le monde aura du travail : polliniser les fleurs avec des cotons-tiges puisque les abeilles auront disparu.

Si les plantes et les animaux s’étaient développés selon les règles de l’économie actuelle, notre planète serait morte d’épuisement depuis des millions d’années.

Pour les riches, des couilles en or, pour les pauvres, des nouilles encore.

En Afrique, 40 % des habitants vivent avec moins d’1 $ par jour. En France, une vache touche 2,5 $ de subvention par jour.

Définition du libéralisme économique : le frigo n’est jamais vide et la poubelle est toujours pleine.

Nous sommes ce que nous faisons : les pollueurs sont des ordures.

Notre système économique est comme nos voitures, on se préoccupe de ce qu’on y met (essence), pas de ce qui en sort (gaz d’échappement).

Prévoyez de maigrir. Au dernier changement climatique, la moitié des mammifères de plus de 50 kg ont disparu.

« La crise et la dégradation de notre planète reposent sur une forme de folie humaine basée sur la démesure généralisée. » (Alain Juppé)

« C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu. » (Albert Einstein)

«  L’éthique, c’est la reconnaissance de notre responsabilité envers tout ce qui vit. » (Albert Schweitzer)

« Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » (Albert Einstein)

« La chasse serait un sport plus intéressant si les animaux avaient aussi des fusils. » (Groucho Marx)

« Les microbes auront le dernier mot. » (Louis Pasteur)

12 réflexions sur “Quelques citations pour accélérer la réflexion (2/3)”

  1. Bonjour Séverine
    Vous n’avez pas compris au sujet des « grands hommes »… Ce n’est pas bien grave, ce sont les aléas de la communication, surtout par l’écrit.

    Aussi « grands » qu’ils puissent avoir été… laissons tomber les César, De Gaulle, Napoléon et compagnie !
    Mais regardons les Socrate, Bouddha, Jésus et tant d’autres !

    Le fait de n’avoir aucune véritable preuve de l’existence de ces trois modèles, ne remet pas en cause l’influence qu’ils ont eu sur le Monde. Les Zorro, Tarzan , Robin des Bois… eux aussi ont marqué le Monde.
    Quant aux Albert Jacquard, abbé Pierre, Claude-Lévi Strauss, Théodore Monod et tant d’autres… vous serez tout de même d’accord avec moi pour dire que ceux-là ont bien existé, et qu’ils n’étaient ni des ratés ni des loupés.

    Je crois que nous sommes finalement d’accord sur beaucoup de choses.

  2. Séverine Fontan

    @ Michel C

    Vous écrivez:
    « Je vous trouve bien sévère avec ces « grands hommes », je ne parle pas des Napoléon, César ou même De Gaulle  »

    ??? je n’ai pas compris

    Puis vous écrivez :
    … je pense plutôt aux Socrate, Bouddha, Jésus »

    J’ai moi aussi de l’admiration et du respect pour Albert Jacquard, ou bien d’autres que vous pourriez citer, par exemple Claude-Lévi Strauss, Albert Schweitzer etc… Je ne crois pas en Jésus.

    Moi aussi je suis agnostique, et bien sûr religion et spiritualité sont deux choses bien différentes. Les religions sont des dogmes, les spiritualités plutôt des manières de concevoir le monde.

    Rassurez-vous, je ne cultive pas la haine de l’être humain, et respecte l’autre autant que je souhaite l’être. Je sais très bien qu’il y a beaucoup de gens qui valent la peine d’être connus. Je suis loin d’être une fan de l’humanité, au vu de toutes ses tares – mes 19 ans de protection animale n’ont rien arrangé – par contre j’aime des personnes, des individus.

    En ce qui concerne tout le reste, le scientisme, l’orgueil de l’homme etc…, totalement d’accord avec vous.
    Les décennies à venir auront au moins cet effet positif de ramener l’humain à plus d’humilité.

  3. Bonjour Séverine Fontan
    Je vous trouve bien sévère avec ces « grands hommes », je ne parle pas des Napoléon, César ou même De Gaulle … je pense plutôt aux Socrate, Bouddha, Jésus… et plus près de nous, à des gens comme Albert Jacquard et aussi à d’autres « belles personnes » totalement inconnues car non médiatiques, qu’il suffit seulement de découvrir.
    Que l’homme puisse être un « animal raté » ne me pose personnellement aucun problème, c’est d’ailleurs une hypothèse dont j’ai parlé plus haut. Je ne le situe pas non plus au sommet de l’évolution, encore moins à  » l’image de son créateur  » … ce fameux créateur (?) qui d’ailleurs ne me « dit » rien , d’où mon agnosticisme.
    Je rappelle tout de même que la spiritualité n’a rien à voir avec une quelconque religion, et que le psychologue Abraham Maslow a proposé de placer la spiritualité au sommet de sa célèbre pyramide des besoins.
    Quoi qu’il en soit, je ne crois donc pas aux miracles, qu’ils soient d’origine divine ou d’origine humaine. Mais je vois tout de même ce dont l’homme est capable, de pire comme de meilleur.
    Je déplore particulièrement que l’homme (mais pas tous !) avec sa science et sa technique en soit arrivé à se prendre pour Dieu, qu’il s’autorise à croire (au sens d’une véritable religion, le « scientisme ») que rien ne peut lui résister, qu’il peut s’affranchir de toutes limites, bref à se croire tout permis.
    Deux remarques au sujet de que vous dites à la fin de votre commentaire.
    1) Vous êtes triste… et je le comprends très bien. La réalité est ce qu’elle est, sans être obligé de l’aimer, il vaut mieux l’accepter. Je ne pense pas qu’un lion ni même un de nos proches cousins puissent être aussi tristes que vous. Pour la simple et bonne raison qu’ils ne perçoivent pas la réalité comme vous (et/ou moi) et qu’une fois qu’ils ont satisfaits leurs besoins de base, ils se fichent pas mal de tout le reste.
    2) Essayez donc de soigner cette haine que vous cultivez à l’encontre de votre propre espèce. Je sais ce n’est pas facile… mais vous verrez, quand vous serez guérie (ce que je vous souhaite sincèrement) vous serez nettement moins triste.Cette haine est mauvaise, d’abord pour vous, ensuite pour le vivre ensemble. Et puis… elle ne participe pas à tirer l’Homme vers le haut. Pourquoi ne pas lui donner cette chance ?

  4. Séverine Fontan

    @ Michel C.

    Vous écrivez :
    « Or il a existé, et il existe encore, des spécimens, rares en effet, qui sortent de la norme (de la moyenne). Des hommes, ou des femmes, qu’on qualifie généralement de grands, de magnifiques, d’exceptionnels… Ceux-là me permettent de croire (de faire le pari) que l’ensemble de l’espèce peut leur ressembler »

    Par quel miracle cela pourrait-il arriver??

    Je crois plutôt comme le dit Mr Jouventin, éthologue, et souvent cité par Gérard Charollois – que l’homme est un « animal raté ».
    Pourquoi est-ce si dur à admettre, je ne sais pas.
    Peut-être car des mythes façonnent encore inconsciemment nos esprits – le fameux inconscient collectif – qui voudrait que l’homme soit d’origine divine ou élu de quelque puissance transcendante – ou encore le sommet de l’évolution.
    En somme, il ne pourrait qu’évoluer.

    Nous sommes le dernier représentant d’une lignée de primates humanoides, qui ne sait/veut pas – vivre en harmonie avec la nature.
    Nous récolterons ce que nous avons collectivement semé.
    Ce n’est pas tellement notre chute qui m’attriste, mais le fait que nous emportions avec nous nombre d’autres espèces.

  5. @ Séverine Fontan
    J’ai ma perception du bien et du mal, et aussi du beau… vous avez la votre, tout ça est subjectif, lié à une histoire personnelle, une éducation, une culture … je disais aussi qu’il s’agissait là d’une réflexion philosophique etc.
    Revenons à Sapiens, cette espèce « high-tech » comme je disais… qui n’en est qu’au stade de l’adolescence, à l’âge bête. Je ne pense pas que notre espèce se distingue par sa violence, mais plutôt par sa bêtise. Or il a existé, et il existe encore, des spécimens, rares en effet, qui sortent de la norme (de la moyenne). Des hommes, ou des femmes, qu’on qualifie généralement de grands, de magnifiques, d’exceptionnels… Ceux-là me permettent de croire (de faire le pari) que l’ensemble de l’espèce peut leur ressembler. Si je ne voyais pas cette issue, cet espoir, cette raison d’être… (au choix) j’aurais probablement sombré moi aussi dans le nihilisme.
    D’autre part, l’égoïsme… du moins cette chose peu honorable comme on l’habitude de l’entendre… n’est pas non plus la spécificité de notre espèce. Je sais et j’assume le fait que la chose qui compte le plus au monde pour moi, c’est moi ! Je sais que tout organisme vivant ne vise qu’à maintenir un certain équilibre vital (homéostasie), qu’il ne cherche que le bien-être et pour cela qu’il est obligé de fuir ou d’anéantir toute source de stress, quelle qu’elle soit. (Je vous conseille de lire le biologiste Henri Laborit)
    En attendant, je ne sais toujours pas ce qu’est cette fameuse « nature humaine »… ce célèbre concept finalement très pratique … déjà parce qu’il permet d’arrêter la réflexion (qui fait mal à la tête), très pratique aussi pour justifier et défendre bon nombre d’idéologies, comme par exemple le tout aussi célèbre TINA.

  6. Séverine Fontan

    @ Michel C
    Oui, c’est du nihilisme, que j’assume totalement.
    Vous dites : « Il a évolué, il évoluera encore, ou pas…« . En fait je ne vois pas bien où est l’évolution, à part technique. Au niveau des valeurs, je cherche encore.
    Même si élargissons notre cercle d’empathie aux autres espèces, puisque c’est aussi d’elles que nous parlons ici, l’humain restera violent et aura toujours une tare : la cupidité, responsable – entre autres – de la situation actuelle.
    Vous dites : « je ne pense pas que souhaiter ou se réjouir de la disparition de notre espèce soit quelque chose de BIEN.« , puis vous posez cette question : « Qu’est ce que le bien, le mal… à part des idées issues du cerveau de hommes ? » Si pour vous, souhaiter la fin de l’humanité n’est pas BIEN (je n’ai pas dit que je la souhaite de manière violente accompagnée de souffrances), ce que je considère pas BIEN est entre autres l’exploitation des plus faibles -humains compris bien sûr-, animaux à une échelle non comparable à celle des humains, la destruction de la nature etc…
    Si l’humain évolue, après s’être pris un gros coup de pelle dans la figure, il ne le fera que dans l’intérêt de sa propre espèce. Tout ce qui est extérieur à cette espèce -et non utile ou rentable à ses yeux- continuera à être exclus de sa sphère de considération. Egoistes, nous sommes aussi. Nous sommes une espèce parmi d’autres, mais spécialement violente et délétère.

  7. Bonjour Didier Barthès
    Depuis environ 4 milliards d’années, du moins sur la Terre, La nature ou la Nature (au choix) a créé des milliards d’espèces vivantes, des plus simples aux plus extraordinaires.
    Bien entendu pour moi aussi, un éléphant, un grand félin… c’est BEAU. Par contre, nous aurons tendance à dire que le tyrannosaure, aussi extraordinaire qu’il pouvait être, n’était pas spécialement beau. Les goûts et les couleurs, on ne discute pas. Du moins c’est ce qu’on dit et qui semble être admis… En tous cas, pour ma part je trouve qu’un coucher de soleil sur une montagne, c’est également BEAU.
    Et moi aussi je suis triste à la pensée que ces animaux vont disparaître, que ces belles montagnes soient défigurées par les bulldozers pour y créer des terrains de jeux pour quelques nantis. Bien entendu, je trouve moche la façon dont l’homme se comporte avec cette nature, et pour ma part je considère que ce n’est pas BIEN qu’il agisse ainsi. Ceci dit cette réflexion reste du domaine philosophique, spirituel.
    En ce qui concerne l’évolution : « Toute espèce a une durée de vie limitée qui est de l’ordre de 5 à 10 millions d’années. A partir de l’espérance de vie des espèces et de leur nombre, il est possible de calculer un taux d’extinction global. »
    http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/?pid=decouv_chapA_p2_f1&zoom_id=zoom_a2_1
    Comme je disais Sapiens est une espèce « jeune », d’à peine 195 000 ans.
    En ce qui concerne la sélection naturelle : Je ne suis pas certain qu’elle ait cessé en ce qui concerne notre espèce.
    Même si je ne peux pas raisonnablement rejeter cette hypothèse, je préfère croire que notre espèce ne disparaîtra pas prématurément. J’en fais le pari… c’est un pari comme un autre. Je crois en cette « Force des choses », autrement dit la nécessité, qui avec le hasard, fait « tourner le Monde ».
    Si j’ai bien « vu »… seul l’avenir dira lesquels auront été les plus aptes à survivre, à grandir vers ce Sapiens enfin digne de ce nom.
    Seulement je vois aussi une autre hypothèse, qui rejoint ce que vous dites à la fin de votre commentaire.
    Peut-être aussi que dans la grande histoire de la Vie… Sapiens n’aura été qu’un loupé. Une espèce trop … (trop quoi ?), et finalement inadaptée.
    Comme le sont ces technologies high-tech, trop sophistiquées… pas faites pour durer.

  8. Bonjour Michel C
    Bien sûr, à long terme vous avez raison. Mais quand même, ça prendra du temps, si nous exterminons toutes la mégafaune, pour que la nature recrée des animaux aussi extraordinaires que les éléphants, les rhinocéros, les grands félins, c’est terrible et triste. Je suis moins inquiet pour le climat : de toute façon dans 20 000 ans la nature nous prévoyait une nouvelle période glaciaire qui aurait réduit à néant tout espoir de voir survivre nos civilisations technologiques à nos latitudes.
    En ce qui concerne l’évolution, il y a un phénomène que personne n’ose évoquer (et je comprends pourquoi) c’est que notre espèce a cessé de se soumettre à la sélection naturelle qui fait que les individus les plus robustes se reproduisent en moyenne plus que les autres (ce n’est évidemment plus vrai du tout aujourd’hui), donc des tas de faiblesses physiques vont pouvoir perdurer dans notre génome et cela augure très mal de ce que nous pourrions être dans 20 ou 30 000 ans.
    Je précise pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, qu’en écrivant cela je ne me fais pas le défenseur d’un eugénisme artificiel aussi immoral qu’inefficace, mais on ne peut pas pour autant fermer les yeux sur un phénomène qui à terme risque de tout emporter.
    Peut-être qu’en cela fondamentalement l’intelligence qui conduit toute espèce qui en est dotée à se surprotéger et à éliminer les autres à son profit est condamnée, et ceci dans tout l’Univers, c’est comme une barrière qu’aurait mis la nature ou Dieu (choisissez) à l’expansion excessive d’une catégorie.

  9. @ Séverine Fontan
    En effet ,  » L’homme est ce qu’il est  » ! Il a évolué, il évoluera encore, ou pas…
    Sapiens est encore « jeune » … comme les gamins , peut-être a t-il besoin de se brûler un bon coup en jouant avec le feu. Peut-être cela lui permettra t-il de grandir… On sait hélas que ce genre de bêtises peuvent aussi mal finir.
    Ceci dit, je ne pense pas que souhaiter ou se réjouir de la disparition de notre espèce soit quelque chose de BIEN. J’y vois là la marque du nihilisme.
    Qu’est ce que le bien, le mal… à part des idées issues du cerveau de hommes ?
    Qu’elle est « la raison d’être » de l’humanité sur cette terre ?
    Quoi qu’il en soit, notre planète saura vite cicatriser les petits bobos que notre espèce lui aura infligé. Le bien et le mal seront alors de l’histoire ancienne dont il ne restera évidemment aucune trace.

  10. Séverine Fontan

    Pour ma part, l’humanité n’a plus aucune raison d’être sur cette terre. L’homme est ce qu’il est.
    Si nous sommes quelques poches d’humanité à la fin du siècle réparties sur certains endroits de la terre, ce sera un moindre mal.
    On disparaît, tant mieux (c’est valable pour moi aussi). Nous avons (au sens collectif de l’espèce bien sûr) assez fait de mal.

  11. Je me permets d’en proposer quelques autres dans le lien ci-dessous.
    http://economiedurable.over-blog.com/pages/Citations-4992710.html

    Et j’aimerais en écrire une que je trouve aussi effrayante que juste et jolie, je viens de la trouver dans l’ouvrage « Le sens de l’écologie politique » (par Antoine Waechter et Fabien Niezgoda) elle est de François Terrasson qui déclarait:
    « Regardez nos villes, laissez-vous imprégner de leur dureté émotionnelle, et pensez à ce que serait le ciel, si nous avions le pouvoir de modeler la forme des nuages… »

  12. J’aime bien celle-là , il faudra que je m’en souvienne :  » Dans 20 ans, tout le monde aura du travail : polliniser les fleurs avec des cotons-tiges puisque les abeilles auront disparu. »

    J’essaie souvent de « rassurer » ceux qui ne rêvent que de plein emploi en leur disant que bientôt… tout le monde sera occupé à faire quelque chose de réellement utile : retourner la terre à la main pour y faire pousser des patates, puis les ramasser, à la main bien entendu, tirer ou pousser les charrettes à bras, et peut-être pédaler pour produire de l’électricité.

Les commentaires sont fermés.