Du point de vue des écologistes, être Français n’a pas grande signification puisque nous habitons tous et toutes la même planète qui se fout des frontières. Nous sommes tous cosmopolites dans un monde recroquevillé dans ses égoïsmes nationalistes. Qu’en pense Emmanuel Macron ? Il engage le débat sur l’identité dans un entretien à « L’Express » le 22 décembre 2020 : « Qu’est-ce qu’être français ? Au fond, vous n’aimez pas la France si vous choisissez des prénoms qui ne sont pas vraiment français. Être français, c’est habiter une langue et une histoire. Nous renforcerons les cours de français et nos exigences en histoire, en particulier pour accéder à la nationalité. On a dit que j’étais un multiculturaliste, ce que je n’ai jamais été. Ma matrice intellectuelle et mon parcours doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine. Nous avons la volonté farouche de reprendre le contrôle de notre vie intime et de la France comme nation. » Être français est donc ineffable, un subtil mélange entre le camembert bien fait et Chanel numéro 5, un fumet immédiatement perceptible par n’importe quel allogène à 200 mètres à la ronde. Faire du nucléariste Chevènement un modèle est promouvoir un anti-écolo, lui qui disait dans L’Obs du 16 juin 2020 : « Sonner l’heure de la décroissance serait une erreur magistrale. C’est une vague de préconisation absurdes, écologie punitive, recommandations malthusiennes, technophobie galopante. Tomber dans le piège de la facilité serait l’assurance du déclin… »
Lors de la COP à Copenhague en 2009 sur le climat, l’ineffable Eric Besson estimait déjà qu’il faut « réaffirmer la fierté d’être français ». Ce n’est pas ainsi que nous préparons le monde de demain à l’heure du réchauffement climatique et de l’urgence écologique. Parce que les uns se sentent plutôt Français pendant que d’autres se veulent Hutu ou Tutsi nous n’arriverons jamais à conclure quelque conférence internationale que ce soit. A Copenhague en 2009, funeste échec, ou à Paris en 2015, succès illusoire, les négociateurs ne participent pas aux COP pour résoudre les problèmes de la planète, mais pour préserver les intérêts de la nation qu’ils représentent. Il ne devrait plus jamais y avoir de débat sur les identités nationales, il devrait y avoir une prise de conscience planétaire que nous appartenons tous à la même biosphère, que c’est la Terre qui est notre patrie, que nous dépendons du substrat qui nous fait vivre. A ce moment-là seulement, nous pourrons prendre des décisions qui puissent aller dans le sens de l’intérêt général. Un écologiste reconnaît qu’il n’est né français que par inadvertance, par le hasard du lieu de sa venue au monde et des pérégrinations de ses parents.
Ceci dit, un écolo n’est pas pour la libre circulation des personnes, l’absence totale de délimitations territoriales. C’est un adepte des biorégions et de l’attachement à un lieu déterminé. L’écolo veut une réorganisation de la société à l’échelle d’un territoire défini par des frontières naturelles qui puissent permettre l’autonomie alimentaire et énergétique. Il pense global, cosmopolite, mais en même temps il vit local, enraciné dans son terroir. Ni nationaliste ni internationaliste, écolo tout simplement !
Pourquoi lire ou écouter Emmanuel Macron ? Franchement il dit blanc un jour et noir le lendemain. Ses décisions sont illisibles (un bisous pour les bourreaux et « en même temps » un bisou pour les victimes. Qui sait où il en est sur l’écologie ? sur la répression et l’Etat autoritaire ? Personne. Au bout du compte ça ressemble fort un un pragmatisme électoraliste.
PS : sa meilleure élève : Schiappa.
Alors qu’en 2020, l’Europe vient de faire un saut historique, n’est-ce pas vers elle que doivent se tendre nos réflexions sur notre identité. L’Europe est notre creuset de culture, de valeurs, de puissance, d’intérêt solidaires. Que signifie nous parler avec Macron de ces vieilles lunes de Maurras ou Pétain ? Que signifie barboter dans ces vieilles rengaines des identités diverses, pour finir sur les certificats de virginité et autre privilège blanc ? L’avenir, l’avenir est là avec l’Union européenne et ces propos nous tirent vers le bas.
Pétain, Maurras, M. Macron n’a t-il pas atteint ce plafond de verre où viennent buter nos illusions que sa jeunesse serait notre passeport à aller vers ce nouveau monde. Il est de l’ancien, du vieux, du périmé.
On parle beaucoup d’identité car les collectifs sont en crise. Le schéma simple « un sol, un Etat, une nation, une religion » est une représentation idéalisée où rien ne se passe d’essentiel entre des isolats sédentaires, qui produisent et reproduisent leurs codes collectifs. C’était un peu une image dix-neuviémiste du printemps des nations qui a construit ce genre de récits, mais en fait, cela ne se passe pas ainsi. La réalité a toujours été plus compliquées que ces récits édificateurs, et puis il y a eu émergence moderne de l’individu.
Or les identités de l’individu sont plus complexes, plusieurs attaches sont possibles, plusieurs codes coexistent — même dans une vie, a fortiori dans la société des individus où nous vivons désormais. On ne va se remettre sous la toise d’une identité unique définie par l’Etat, quand bien même « la république » (ce fantasme français) l’exigerait.
– «Ceci dit, un écolo n’est pas pour la libre circulation des personnes, l’absence totale de délimitations territoriales. C’est un adepte des biorégions et de l’attachement à un lieu déterminé.»
Depuis le Néolithique la grande majorité des êtres humains sont attachés à un lieu déterminé. C’est le lieu où le hasard les a fait naître, c’est le lieu où ils ont leur famille, leurs amis, leur histoire. Mis à part les touristes, les aventuriers, les conquistadors… tous les êtres humains souhaitent vivre et mourir en paix. Et au pays, comme on dit. Pour quelqu’un de normalement constitué, c’est toujours un déchirement que de quitter son pays, ses racines. Pour beaucoup, ce qu’on appelle mon pays, notre pays, notre patrie etc. se limite au village, à l’île, à la région. Mais pour d’autres, qui ont le ventre, l’ego et l’«instinct» de propriété bien plus gros, surdimensionnés, leur «chez moi» ne peut se limiter à si peu. Et on en crève.
Les ecolos autoproclamés seraient donc cosmopolites ?
Non , bien sûr, à l’ exception des bobos charlots pseudo ecolos multiculturalistes , sans frontiéristes , qui adoorent la surprésence des étrangers extra européens en France surtout pour satisfaire le gros patronat et se faire réélire par eux une fois la nationalité française acquise !
La ville monde est leur fantasme absolu !!!
Ce sont plutôt des escrolos mondialistes ! Des européens qui se rendent en Afrique ils appellent ça des colons, mais des africains qui viennent en Europe ils appellent ça des migrants et des réfugiés ! Bref, ils ne désignent pas de la même façon ceux qui se rendent sur un autre continent, et pour le coup c’est bien au faciès. Ces anti-racistes sont racistes, anti-racistes n’est rien d’autre qu’un mot de code pour dire anti-blancs.
Les européens qui se rendent en Afrique sont surtout des touristes. Nous avons aussi des expatriés. Certains y vont juste quelques années pour le boulot, et puis ils reviennent au pays. D’autres y vont aussi pour passer leur retraite. Pour vivre au soleil, la belle vie quoi. On raconte que là bas ils y sont bien. «Moi monsieur, j’ai eu la belle vie ! J’avais plein de serviteurs noirs, et quatre filles dans mon lit, au temps béni des colonies. »
Pour dire à quel point je suis anti-blanc, j’ai commandé une cabine de bronzage au Père Noël .
Dans les pas de Sarkozy, Macron relance donc le «débat» sur l’identité nationale. Voilà encore un sujet qui participera sûrement à améliorer le vivre-ensemble. Misère misère !
Nous avons là une nouvelle preuve de son positionnement «ni-ni», nous avons là une idée de jusqu’où il peut aller pour rameuter les boeufs. La prochaine campagne ne sera pas seulement verte, elle sera et en même temps bleue blanc rouge. Pour aller plu loin dans le grand n’importe quoi, il devrait nous dire ce qu’est un bon Corse, un bon Basque, un bon Breton etc.
Si Macron veut que les Français maîtrisent la langue de Molière, qu’il commence à s’attaquer à tout ce qui la bousille. Au lieu de faire dans la novlangue et de nous servir de la daube de tous les côtés, qu’il nous encourage plutôt à lire et à réfléchir. À qui la faute si un ingénieur aligne des fautes d’orthographe à toutes les lignes ? À qui la faute si aujourd’hui certains ne disposent que de seulement 400 mots pour s’exprimer ? Si les touits et les SMS ont plus de succès que les dissertations, etc. etc. Pas aux Autres en tous cas !
Quant à améliorer leurs connaissances en histoire, c’est pareil. Quelle histoire ? Celle de la France «grande nation» ? Ou celle de la patrie des droits de l’homme, celle des gentils colonisateurs etc.
Un vrai Français s’appelle Durand, Dupont ou Ducon, se prénomme Jacques, Jeannot ou Marcel. Un vrai Français se reconnaît à son béret et sa baguette sous le bras. Un bon Français se doit de chanter la Marseillaise et d’aimer le cochon.
– «Allon z’enfants de la patri i yeue, qu’un sang impur abreuve vos sillons, tas de cochons ! »
On ne peut pas mélanger les populations qui ne veulent pas partager les mêmes modes de vie et surtout de lois ! Ce n’est pas en mettant un cochon dans l’étable qu’on en fera un cheval !
D’un cochon je ne sais pas. Mais, d’un âne on ne fera jamais un cheval de course, ça c’est sûr.