Huit milliards d’humains en 2022, environ 10 milliards dans quarante à soixante ans, selon les scénarios… Pour de nombreux scientifiques, c’est trop au regard de la crise climatique. Cette question de la surpopulation humaine se pose depuis le XIXe siècle.
L’économiste britannique Thomas Malthus, notamment, avait mis en garde, dès 1798, avec son Essai sur le principe de population, contre l’inadéquation entre une croissance exponentielle de la population et une croissance linéaire des ressources. Les préoccupations concernaient alors principalement l’épuisement des ressources naturelles. Aujourd’hui, c’est principalement en émissions de gaz à effet de serre que se mesure l’impact de la population mondiale sur son environnement. Dans son dernier rapport de 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime ainsi que « le produit intérieur brut par habitant et la croissance démographique sont restés les principaux moteurs des émissions de CO2 dues à la combustion de combustibles fossiles au cours de la dernière décennie ».
Delphine Roucaute : Alors, faut-il avoir peur de la croissance démographique ? Certes, le fait qu’il y ait moins d’humains sur terre pourrait contribuer à réduire l’empreinte carbone. Mais il ne suffit pas de décréter la fin de la croissance démographique pour y parvenir en quelques décennies. Cela implique de poser la question des modes de vie. Les 10 % les plus riches du monde, dont font d’ailleurs partie la majorité des Français, sont responsables de deux fois plus d’émissions que les 50 % les plus pauvres. Pour comprendre l’impact sur le climat de la population, c’est-à-dire le nombre d’habitants, par rapport à celui des modes de vie, soit la consommation par personne, les démographes utilisent l’équation dite « IPAT » (pour I = PxAxT) développée dans les années 1970. Selon ce calcul, l’impact environnemental (I) équivaut à la multiplication de la population (P), du niveau de vie (« affluence » en anglais, A) et de la technologie utilisée (T). Cela signifie que, même si l’on parvenait à réduire le nombre d’habitants dans tous les pays, cela ne réduirait pas nécessairement l’impact de l’humanité sur le climat, notamment si le niveau de vie moyen augmentait de manière substantielle, avec une manière de consommer plus agressive pour l’environnement. Or, on sait que l’augmentation du niveau de vie est un facteur déterminant de la baisse de la fécondité. « Si on ne change pas nos modes de consommation, la question du “trop d’humains pour la planète” va se reposer très vite dans le futur. Être moins nombreux sur terre nous aidera à atteindre nos objectifs de réduction des émissions carbone, à condition que l’on consomme moins en parallèle », résume Valérie Golaz, directrice de recherche à l’INED.
En France, l’association Démographie responsable milite pour la diminution de la population humaine. « La surpopulation, c’est l’ennemi numéro un de l’écologie, insiste Jean-Loup Bertaux, planétologue et membre du conseil scientifique de l’association. Et c’est justement parce qu’il y a une grande inertie démographique qu’il faut agir dès maintenant. » Pour son association, cela doit passer en France par une inversion de la politique nataliste, notamment en plafonnant les allocations familiales à deux enfants.
Le point de vue des écologistes malthusiens
Thufyr : Article impensable il y a quelques année quand « malthusianisme » était un gros mot, que Hawken ou les auteurs du rapport Meadow (voire même, Jacquard) étaient balayés par la mondialisation heureuse et la croissance généralisée. Croissance de la démographie, comme du reste…
Silgar : Face à la crise climatique, des humains trop nombreux ou qui consomment trop ? La bonne réponse est : les deux. Et si la question était mieux posée nous pourrions même écrire les quatre. L’équation de Kaya dispose que les émissions de CO2 (ou de GES) sont le produit des quatre facteurs suivants : d’une part l’intensité carbone de la production énergétique, d’autre part l’intensité énergétique de la production économique, de plus la quantité de richesses produite par humain et enfin le nombre d’humains sur Terre. Celui qui se réclame de la science regarde chacun de ces quatre facteurs avec un égal intérêt puisque la diminution de chacun d’entre eux aboutit mathématiquement à la diminution des émissions de CO2. Les idéologues et les tartuffes de l’écologie ne regardent que le facteur qui les intéressent pour servir leur propos.
Obéron : Cet article n’ose pas dire clairement les choses. Les pays à bas revenus ne sont de faibles émetteurs de gaz à effet de serre que parce qu’une grande part de leur population manque à peu près de tout. Si ces populations atteignaient un mode de vie décent, dans le contexte des technologies actuelles, ils deviendraient eux-mêmes de grands pollueurs (c’est par exemple plus ou moins le cas de la Chine).
KLP : Le problème de la démographie des pays du Sud c’est que sa progression réduit à néant les efforts de décarbonations menés par les pays les plus émetteurs ! Le CO2 n’est en effet pas assimilable à une richesse qu’il conviendrait de mieux répartir entre pays et classes sociales mais plutôt à une drogue dont il convient de sevrer toutes les catégories de population: ce n’est pas parce que les pays pauvres émettent moins qu’ils n’ont pas à réduire leurs émissions… et donc leur population !
PBI : Bien sûr que la démographie n’est pas le seul problème, mais c’en est un, et le nier fera perdre du temps, comme nier le réchauffement lui-même à fait perdre du temps. Bien sûr que les riches, qu’ils habitent en France, en Chine ou au Nigeria (il y en a là bas aussi), polluent plus que les pauvres. Mais personne au monde n’a envie d’être pauvre. J’ai lu que les pays émettant le moins de CO2 seraient l’Érythrée et Haïti. Ce sont aussi des pays que les habitants cherchent à fuir en masse.
GIGE : Il est surprenant que dans l’article du MONDE, le mot « immigration » n’apparaisse pas la moindre fois. Pourtant, avec des taux de fécondité de 5,32 (Nigéria) ou de 4,15 (Ethiopie), il faut s’attendre à un flux massif de population, en l’occurrence d’Afrique (et aussi d’Asie) vers l’Europe. C’est là assurément une des conséquences majeures de la forte hausse de la population ; conséquence curieusement passée sous silence.
Chriss : Nier le rôle de la démographie dans les pb environnementaux est à mettre dans le même panier que ceux qui nient la responsabilité humaine dans les changements climatiques actuels. C’est du pur déni de réalité par idéologie. Il ne s’agit pas de savoir si les riches consomment plus que les pauvres. La Terre et son climat se moquent de savoir qui émet le plus de CO2. Les riches ne souhaitent pas diminuer leur mode de vie, et les pauvres souhaitent se hisser au niveau de vie des riches. Vous ajoutez à cela le paramètre temporel qui n’est jamais abordé sérieusement, et là toute personne ayant encore un peu de neurones comprendra la situation : ce n’est pas parce que vous pouvez nourrir correctement 10 milliards d’humains pendant 5 ou 10 ans par forçage de la production que vous pourrez le faire pendant 100 ans… ou pour l’éternité !
PP2 : A la fin des années 60 et au début des années 70 il y a eu des tentatives pour permettre aux femmes des pays pauvres d’accéder à la contraception. Ça marchait bien et les femmes étaient pour – car certains n’imaginent pas ce que c’est que d’avoir un enfant tous les ans… Et puis le patriarcat a dit STOP ! Le pape et les imams ont menacé des feux de l’enfer tous ceux qui prétendaient faire l’amour sans risquer une grossesse à chaque fois. Eh bien depuis, même en occident, c’est devenu un sujet tabou : c’est leur culture, gnan gnan… En fait, on se fait complices de la vie misérables imposée à ces pauvres femmes, de la misère qui ne peut qu’augmenter à chaque bouche supplémentaire à nourrir… Je trouve inouï d’oser prétendre que la surpopulation n’est pas le problème ! Combien de surfaces pour nourrir tous ces gens (sans engrais, avec des méthodes de culture du XVIIIe siècle !) ? Et pour les loger ?
Noon : Conclusion : des humains trop nombreux ET qui consomment trop.
Pour en savoir plus, un livre, Alerte surpopulation
Le combat de Démographie Responsable
https://www.edilivre.com/alerte-surpopulation-michel-sourrouille.html/
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faites une commande ferme auprès de votre libraire de proximité,
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« L’occasion pour moi (merci marcel) de re-reposer cette question à Démographie Responsable (ET Biosphère, c’est pareil) :
– Que pensez-vous de la solution (avec ou sans guillemets) marcellienne ? »
Ce serait en effet une bonne idée de leur poser la question
Ces centres de stérilisation existent en Inde (en Thailande ??) mais ils ne sont pas tous garants de bonnes conditions d’ hygiène malheureusement.
La « solution marcellienne » est radicale mais elle a le mérite de la rapidité de mise en oeuvre et entraîne des coûts limités.
Les modérés de DR (D. Barthes ?) appuieront plutôt la contraception mais cette dernière demande une certaine persévérance de la part des femmes du 1/3 monde et un certain niveau éducatif .
Bien que je ne sois ABSOLUMENT pas d’accord avec votre «solution», et ceci tant sur l’efficacité que sur le respect des droits humains fondamentaux… j’aimerais bien moi aussi les entendre.
Et croyez-moi, ce n’est pas faute de les harceler ! 🙂
C’est encore là mon esprit critique qui parle. Et mon ironie aussi. 🙂
– « De son côté, l’ONG américaine Drawdown, fondée en 2014 par l’auteur écologiste Paul Hawken […] considère que le septième levier le plus important pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici à la fin du siècle est de contrôler la croissance démographique par le biais des investissements dans le planning familial et l’éducation. Des mesures qui permettraient d’économiser 68,9 gigatonnes d’équivalent CO2 d’ici à 2050, soit 4 % des réductions nécessaires.» ( Delphine Roucaute – Le MONDE )
Voilà donc qui répond (partiellement) aux deux questions que j’ai posées À 09:56 à Démographie responsable. Je me demande d’ailleurs ce qu’on attend pour me répondre. Et je trouve amusant que Biosphère n’ait pas repris ce passage du MONDE dans son article. ( à suivre )
Des leviers, ou des mesures, voire des solutions (avec ou sans guillemets) pour limiter voire inverser la tendance climatique… ce n’est pas ça qui manque. Drawdown en a identifié 80 et d’autres encore plus.
Celui-ci est donc classé 7ème sur l’échelle de Drawdown. S’ils ont l’intention de mieux faire, les malthusiens ont encore pas mal de pain sur la planche.
En attendant, 4% … c’est toujours mieux que rien.
C’est du pipeau par l’éducation ! Ça fait plus de 40 ans que vous nous racontez ce conte de fée, et qu’il n’y a rien qui ne s’améliore en Afrique ! De toute façon il n’y aura jamais assez de locaux pour instruire ? Mais tu ne réponds jamais aux questions, qui finance ? Qui bâtit les écoles ? Avec quels matériaux bâtir ces écoles ? Et surtout les effectifs humains pour fournir cette éducation ? Qui instruit ? Nombre d’enseignants à former ? Qui finance ? Et qui veut y aller enseigner là bas ? Là aussi tu ne réponds jamais aux questions ! Bref, il n’y aura jamais assez d’enseignants pour instruire correctement en Afrique !
Toujours le même vieux disque usé et rayé du planning familial par l’ éducation .
Cela fonctionne un peu au Ghana , pays que je connais un peu tout de même mais la mise en oeuvre a été très laborieuse et les résultats aléatoires
La natalité a baissé , oui mais pas dens de grandes proportions et le taux de natalité sans être celui des pays muzz d’ Afrique (Niger , Mali, Tchad, Nigeria) est encore trop élevé .
Beaucoup de parlotte bobogaucho pour rien .
La solution que je recommande outre la cessatio,n de toute aide alimentaire / médicale devrait consiter en le lancement de vastes programmes de stérilisation M/F moyennant octroi d’ un pécule : cette méthode est définitive au contraire de la contraception trop aléatoire
À vous deux.
Je n’ai fait là que citer ce passage du MONDE qui parle de Drawdown.
Ce n’est donc pas à moi qu’il faut faire ces remarques, ni poser ces questions.
Et ça je l’ai déjà dit au moins 2 fois au BGA. Maintenant qu’est-ce que j’y peux, moi, si le BGA ne comprend pas la moitié de ce qu’il lit ? Et s’il se plait à vouloir toujours «démontrer» le contraire de ce que je dis. Misère misère !
Plus sérieusement, quoique, qu’est-ce que j’y peux, moi, si Démographie Responsable (voire Biosphère, c’est pareil) refuse de répondre ?
L’occasion pour moi (merci marcel) de re-reposer cette question à Démographie Responsable (ET Biosphère, c’est pareil) :
– Que pensez-vous de la solution (avec ou sans guillemets) marcellienne ?
Arrête avec tes déclarations brutes genre » T’apporte rien de nouveau ou tu n’as rien compris » pour prendre tes interlocuteurs pour des idiots ! T’es même pas fichu de répondre aux questions qu’on te pose ! Notamment sur le financement, le nombre d’enseignants à former et des délais des mesures que tu préconises ! Tout le monde a compris sauf toi que c’est irréaliste ! Le temps de bâtir juste un peu d’écoles en Afrique, et encore en supposant qu’elles ne se feront pas attaquer voir détruites par des islamistes, la population aura déjà continuer de grossir par la trop forte natalité … D’ailleurs l’exemple de l’Algérie prouve mes propos puisque ce pays a abandonné le planning familial et qu’il n’a pas duré longtemps ! La natalité a repris le dessus sur le planning
L’ ipatologie (lire mon commentaire du 15 NOVEMBRE 2022 À 19:37 en réponse à RAPPORTERRE sur “Nous sommes 8 milliards, stop ou encore ?”) est cette «science» fondée sur cette fameuse équation : l = PAT
– « bref cette équation n’a rien de scientifique » (MICHEL C ce jour À 10:18)
Déjà d’où sort-elle ? Du cerveau d’un économiste, japonais, Yoichi Kaya.
L’économie est-elle une science (une vraie bien sûr) ? Non, bien sûr !
– «L’économie transforme le monde mais le transforme seulement en monde de l’économie.» (Guy Debord – La société du spectacle – 1976)
Même Jancovici, souvent considéré ici comme une référence, nous a démontré les limites de cette équation. Du moins ce que nous pouvions en faire et en attendre.
( Qu’est-ce que l’équation de Kaya ? jancovici.com )
(à suivre)
Un autre ingénieur, Emmanuel Pont, démonte complètement cette fumeuse équation.
– « Il doit y avoir un “effet équation” qui endort l’esprit critique, comme l’effet Powerpoint. Une équation peut être mathématiquement exacte mais ne présenter qu’une version très partielle et même fallacieuse de “la vérité”. »
( Des dangers de l’équation de Kaya / IPAT – 5 avril 2021 – medium.com )
QUESTIONS :
1) Pourquoi alors continuer à se référer à cette équation … notamment quand on prétend ne s’appuyer que sur la réalité… que seule la Science est en mesure de nous expliquer (en partie bien sûr) ?
2) N’est-ce pas risquer là de définitivement se discréditer, et d’apporter en plus de l’eau au moulin des vrais «négationnistes»… que de procéder ainsi ?
A part que cette équation révèle très bien la réalité des faits ! Le seul facteur qui pourrait la faire mentir, étant d’améliorer l’efficacité énergétique, c’est à dire produire la même quantité d’énergie mais avec moins de matériaux ! Or c’est tout le contraire qui se produit, on produit même moins d’énergie avec toujours plus de matériaux ! Par exemple, quand on voit qu’on remplace du nucléaire par des éoliennes, on s’aperçoit que les quantités de béton et de métaux se sont vu augmenter par les éoliennes, et que ces dernières produisent beaucoup moins d’électricité que des centrales nucléaires ! Bref, en résumé l’efficacité énergétique baisse et se dégrade ! Et dégrade l’environnement car il faut déterrer tous ses métaux du sous-sol ! Sinon en améliorant les technologies existantes, les concernant il n’y a pas à espérer une amélioration énergétique au-delà de 1% dans les 20 ans à venir !
Ta réponse n’apporte rien de nouveau, ni rien d’intéressant, du moins pour moi, je n’y répondrais donc pas. Des fois que tu ne l’aurais pas deviné, ce n’est pas à Toi que les deux questions À 13:05 sont adressées.
Maintenant… si tu es le porte-parole officiel de Biosphère (qui se régale d’IPAT), et/ou bien son avocat … alors bien sûr ça change tout.
En attendant, j’en attends la PREUVE. 🙂
La plupart de ces commentaires sont très représentatifs de l’idéologie malthusienne.
Je vois déjà là deux éléments récurrents du discours (du récit) .
1) Bien sûr, on ne va pas nier l’importance du facteur Consommation, d’ailleurs comment le pourrait-on. Mais on va s’appliquer à raconter que ceux qui refusent de voir le facteur P comme EUX (les malthusiens) le voient (c’est à dire comme le facteur N°1, ne soyons pas hypocrites)…
sont «à mettre dans le même panier que ceux qui nient la responsabilité humaine dans les changements climatiques actuels [etc.]» (Chriss )
Le déni de réalité, l’idéologie (voire le dogmatisme) c’est donc seulement chez les autres (les «anti-malthusiens», les «anti-écolos», les «ultra-cons» etc.)
( à suivre )
2) On va raconter que «personne au monde n’a envie d’être pauvre» (PBI) …
que «les pauvres souhaitent se hisser au niveau de vie des riches.» (Chriss)
Pour se justifier on pourra raconter que c’est «dans la nature humaine», que c’est une Loi de la Nature, et qu’il en sera toujours ainsi pour des siècles et des siècles amen.
Ce qui permet d’éviter de se demander ce que veut dire être riche ou pauvre.
La limitation des allocations familiales + avantages sociaux et fiscaux à 2 enfants ou 1 seul pour les familles lapinistes afromuzz ne suffira pas pour d’ abord stablliser puis diminuer la population française .
Des mesures coercitives devront être prises :
– fixation dans la constitution d’ un chiffre maximal de population encore à déterminer
– remigration des criminels étrangers ou français de papier (afromuzz en grande majorité)
– renégociation des traités d’ immigration avec principalement les pays d’ Afrique en vue d’ un rapatriement hypermassif des étrangers naturalisés ou non
– enseignement à l’ école des principes malthusiens et du planning famailial
Les pastequistes et ecolos de la sainte farce façon Jadot , Rousseau, Batho, Barreau, Cochet sont la honte de l’ écologie
L’ ennemi numéro 1 de l’ écologie est justement celui qui nie le problème du surnombre
D’après ce que j’ai compris… Didier Barthès pourra toujours le préciser… cette limitation des allocations familiales que prône Démographie Responsable ne concernerait pas uniquement les familles «lapinistes afromuzz».
Ceci dit, c’est bien ce que je dis (et que le BGA ne comprend pas), ce n’est pas cette mesure de limitation (voire de suppression) des allocations familiales que prône Démographie Responsable qui changerait grand-chose. En France.
Au niveau mondial, l’Éducation reste la seule mesure ACCEPTABLE, et qui plus est, EFFICACE. Seulement on le sait, ça prend du temps. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille arrêter, ni diminuer les moyens, au contraire. D’autant plus que l’Éducation ce n’est pas seulement l’enseignement du port du préservatif , et/ou celui de la théorie de Malthus.
Pour le reste : no comment !
Même si je suis assez d’accord avec Silgar, je refuse de me voir classé dans «les écologistes malthusiens». Et ceci pour la raison suivante. Au sujet de l’équation I=PAT Silgar dit :
– « Celui qui se réclame de la science regarde chacun de ces quatre facteurs avec un égal intérêt puisque la diminution de chacun d’entre eux aboutit mathématiquement à la diminution des émissions de CO2. »
Moi je dirais que celui qui se réclame de la science ne peut pas mélanger des carottes et des navets. Nous connaissons les critiques faites à cette équation, le GIEC lui-même en a soulevé les limites, bref cette équation n’a rien de scientifique. De mon côté je persiste à dire que le facteur P (le Nombre d’HUMAINS) n’est pas du tout du même ordre que le reste (le Nombre de Bagnoles par exemple).
– « En France, l’association Démographie responsable milite pour la diminution de la population humaine. « La surpopulation, c’est l’ennemi numéro un de l’écologie, insiste Jean-Loup Bertaux, planétologue et membre du conseil scientifique de l’association. [etc.] »
Puisqu’il nous faut, là encore, faire un classement… pour moi l’Ennemi Numéro 1 de l’écologie c’est le Malthusianisme. Ensuite, puisqu’il en est encore question ici… je repose donc les deux questions que j’ai déjà posées à Démographie Responsable sur l’article “Démographie Responsable fait un sondage”. ( MICHEL C 15 NOVEMBRE 2022 À 10:02 )
1) Dites-nous (études et preuves à l’appui) ce que cette aide financière (les allocs) pèse réellement dans le choix d’avoir ou non un enfant de plus, ou de moins ?
2) Admettons alors que cette mesure, que vous proposez et souhaitez, soit suivie d’une baisse de la natalité… de quel ordre serait-elle ?