Un (ou une) écolomaniak (ou maniaque de l’écologie) est constamment en butte aux qualificatifs désobligeants : ayatollah de l’écologie, khmer vert, écotartufe, nostalgique de la bougie, adepte du retour aux cavernes… entre autres diminutifs. Il faut dire que leur discours résonne(raisonne) mal, même aux oreilles de leurs meilleurs amis : fais-pas-ci, fais-pas-ça, végétarien un jour, végétarien toujours, éteins la lumière, n’allume pas la lumière, température de confort à 13 °C, auto-caca, vélo-c’est-bô, j’en passe et des meilleures. Leur comportement est bien souvent en harmonie avec leurs paroles souvent extrémistes, ils envisagent sérieusement un possible effondrement de la société thermo-industrielle. Souvent ils s’y préparent de multiples façons : simplicité volontaire, chidfree, sobriété énergétique, communauté de résilience, écoactivisme, etc.
Si tu te reconnais dans le tableau que nous venons de brosser, sache que tu appartiens à une branche des hominidés victime d’une mutation culturelle récente. Fais-nous partager ton existence (mal)heureuse, en butte parfois à l’incompréhension, le déni, ou plus rarement la rupture avec des proches. Sur ce blog, nous accueillons ces précurseurs de la pensée du XXIe siècle, les maniaques de l’écologie qui disent enfin ce qu’ils font et font ce qu’ils disent quoi qu’il en coûte.
Un texte d’environ 2000 caractères bien sentis, et nous te publions. Écris-nous à biosphere@ouvaton.org, merci.
@ Biosphère
Je n’ai toujours pas bien compris le genre de narration que vous attendez de celui (ou celle) qui se reconnaitrait dans le portrait que vous faites de l’écolomaniak. Je ne comprends pas davantage le but de l’exercice. Un exemple serait le bienvenu, je vous remercie d’avance.
Il y a 2 jours (31 octobre 2018 à 14:13) je croyais me reconnaître dans ce tableau. Je pense remplir bon nombre de critères… mais aujourd’hui je doute. Ne serait-ce parce que je ne peux pas dire que mon existence est malheureuse. J’ai une vie sociale, elle est ce qu’elle est, je mange bien, je dors bien, je n’ai pas d’ulcère à l’estomac … je le redis, jusque là tout va bien !
Je ne vois donc pas l’intérêt de vous raconter l’histoire de mon petit composteur à déchets (DIY), celle de mon sèche-linge solaire (4 fils tendus sur mon tout petit balcon), ni les saloperies que je ramasse tous les jours, ni ma façon de vivre en général.
Ni l’intérêt que je vous cite tous les noms d’oiseaux que j’encaisse, jusque là avec le sourire… ni toutes les remarques, réponses, répliques, consécutives à ma façon de faire, de penser et de dire. Ceci n’étant, je pense, que le résultat de l’incompréhension, si ce n’est de la pagaille que je remue dans les têtes de tous ces malheureux bien-pensants.
( bien-pensants … avec ou sans guillemets ? )