J’y crois pas. On stigmatise encore une fois les pays pauvres. Selon une obscure officine de l’ONU, la natalité galopante des pays en développement est l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique (LeMonde du19 novembre). « L’un des principaux », pourquoi pas le premier, avant même les émissions de GES des Américains ! On postule que les pays en développement connaissent une croissance rapide et très émettrice en carbone. Mais il est peu probable que ce sont les plus pauvres des pays pauvres qui vont participer de l’abondance à l’occidentale. Il paraît qu’un dollar investi dans la planification familiale (la réduction des naissances) réduit les émissions de GES autant qu’un dollar dépensé dans l’énergie éolienne. Avec des comparaisons de ce type, y’a plus de discussion possible, les pauvres auront toujours tort. Cela ne veut pas dire que je suis anti-malthusien, mais seulement qu’il ne faut pas faire porter le chapeau par les pauvres d’un réchauffement climatique dont les pays riches sont responsables depuis la venue de la civilisation thermo-industrielle il y a deux siècles et qu’ils aspirent encore à continuer à brûler sans se limiter l’énergie fossile.
Par contre, le scénario démographique moyen de l’ONU nous assurait que la population mondiale se stabiliserait en douceur à 9 milliards d’humains en 2050. Cela supposerait une baisse considérable du taux de natalité dans le tiers-monde, ce qui n’est pas le cas. Sans reprise de l’effort malthusien (arrêté entre autres par les Américains de Bush), on pourrait en réalité atteindre 11 milliards d’habitants en 2050, soit la perspective de multiplier les conflits violents. La régulation des naissances est donc nécessaire, mais ne mélangeons pas cette nécessité avec l’obligation pour les plus riches de baisser drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre !
@ Sébastien :
« L’homme n’a pas plus de légitimité à vivre que les autres espèces de la planète
( anti-spécisme). »
Prouvez-le.
Cela a été discuté sur ce site, ici, et c’est la thèse contraire qui a prévalue.
Allez voir ici :
http://biosphere.blog.lemonde.fr/2009/11/14/lhomme-moins-quun-animal/
Salutations,
Jean-Gabriel Mahéo
L’homme n’a pas plus de légitimité à vivre que les autres espèces de la planète
( anti-spécisme). Ceux qui contestent cette doctrine sont aveugles aux excès dont l’être humain a prouvé à de nombreuses reprises qu’il était capable.
Mais après tout, après nous le déluge, non?
Et si vous estimez que l’homme mérite de vivre plus que les autres espèces, pensez au moins à son avenir!
Parce que Monsieur Sébastien trouve que Monsieur Biosphère argumente, lui, dans ses articles ! Il ne fait qu’aligner des poncifs, des idées gratuites qu’ils n’argumente jamais, des préjugés malthusiens, sa haine de l’homme bien portant, jouissant de la vie et faisant marcher ses neurones pour trouver, par la science et la technique, les moyens de résoudre les problèmes de l’humanité et d’améliorer son bien-être.
La litanie de l’épuisement des ressources est absurde. La technique repousse sans cesse les limites de l’épuisement. Les ressources disponibles avec les seules techniques néolithiques seraient épuisées depuis longtemps et l’humanité aurait déjà disparu. Un minimum de croissance démographique est un puissant stimulant à l’innovation.
Dans combien de pays la démographie est-elle encore galopante ? Très peu. Ce cliché a au moins trente ans de retard.
Je souhaite à Monsieur MON810 de continuer à bien dormir et de ne pas se laisser impressionner par les menaces inqualifiables de Monsieur Talion, dont le pseudo correspond bien à la mentalité.
C’est précisément ça votre problème: vous voulez « croire ».
Il ne s’agit pas d’idéologie, mais d’observation et d’analyse. Ca n’a rien d’un jugement de valeur, et encore moins d’une « stigmatisation » (mot à la mode qui vaut bien 0,5 point Godwin).
Si vous êtes si certains que la démographie ne pose aucun problème, dites-nous avec assurance que tout se passera bien quand les pays en développement avec une démographie explosive verront leurs ressources se tarir (ex: pétrole au Nigéria)? Traduire: quand elles ne pourront plus subvenir à leurs besoins par eux-mêmes.
Idem pour les ressources telles que l’eau, les terres, etc.
Il n’y a aucune raison de se réjouir de l’explosion démographique, puisque deux fois plus d’humains c’est deux fois moins d’espace pour chaque humain.
Et plus la science tentera de pallier aux problèmes posés par la démographie, plus celle-ci continuera… elle ne s’arrêtera que lorsqu’elle trouvera sa limite naturelle:
– ou bien l’éducation des femmes
– ou bien le retour de la mortalité, dû aux famines, aux maladies, etc.
Bref, si vous, cela vous réjouit, tant mieux pour vous…
Ce commentaire primaire n’a rien à faire sur ce blog où le minimum requis est de savoir argumenter ses idées. Espérons que ce n’est qu’une provocation puérile. Mais j’ai bien peur que ces 3 lignes laxatives ne reflète l’opinion d’une grande majorité….
Vous êtes obsédé ou quoi ? Allez, au lieu de vous morfondre dans l’éco-hypocondrie, vivez, baisez, faites autant d’enfants que vous en avez envie, vous verrez que la vie est belle ! Vous dormirez mieux.