De la viande une fois par semaine

J’apprécie Fabrice Nicolino. C’est l’un des rares penseurs en France à penser vraiment. Nos intellectuels qui trônent en haut de nos médias n’ont plus rien à dire, ils ne disent rien de la viande. Fabrice, lui, nous parle de viande à chaque paragraphe de son article dans LeMonde du 18 novembre. La viande n’était pas au sommaire du sommet mondial pour la sécurité alimentaire qui vient de s’achever à Rome. Pourtant la surconsommation de viande affame les moins favorisés de la planète. La viande ne sera pas au sommaire du forum planétaire de Copenhague sur le dérèglement climatique. Pourtant la viande  est responsable de 18 % des émissions des gaz à effet de serre, soit plus que les transports. Comme dit Fabrice, ces conférences mondiales sont de pures foutaises. Comme  dit le communiqué conjoint de FNE et de la CFDT ce jour, le Sommet de Copenhague devrait seulement aboutir à la conclusion d’un accord politique et non à celle d’un accord juridiquement contraignant. Le résultat est tragique, les gens meurent déjà de faim par centaines de millions et les réfugiés climatiques se compteront par centaines de millions.

Alors, je t’en supplie, ne mange de la viande qu’une fois par semaine, cela libérera de la terre pour les affamés (il faut 7 à 9 calories végétales pour obtenir une seule calorie animale) et provoquera moins de gaz à effet de serre… La solution aux crises écologiques ne reposent pas principalement sur des négociations de politiques soumis à des groupes de pression et aux intérêts nationaux, mais sur le  comportement de chacun de nous. 

24 réflexions sur “De la viande une fois par semaine”

  1. Merci, Laurent.

    J’avais effectivement oublié l’enrichissement des sols grâce aux cadavres. Quelle image ! Cela fait effectivement très « Soleil vert ».

    Cordialement,
    Jean-Gabriel

  2. Merci, Laurent.

    J’avais effectivement oublié l’enrichissement des sols grâce aux cadavres. Quelle image ! Cela fait effectivement très « Soleil vert ».

    Cordialement,
    Jean-Gabriel

  3. Jean-Gabriel,

    Dans l’hypothèse que vous évoquez, non seulement il faudra aller chier dans les champs – ce qui entre nous soit dit n’est hygiénique ni pour l’acte de chier ni pour les aliments récoltés – mais encore il ne faudra plus enterrer les cadavres dans les cimetières, ni les incidérer, mais les transformer en engrais à épandre. Pas loin de « Soleil vert » en somme.

    Tout ça pour dire que je partage grosso modo votre thèse de la « symbiose animal plante », toutefois je ne l’aurais pas appelée ainsi, mais plutôt « cycle » animal-plante.

  4. Jean-Gabriel,

    Dans l’hypothèse que vous évoquez, non seulement il faudra aller chier dans les champs – ce qui entre nous soit dit n’est hygiénique ni pour l’acte de chier ni pour les aliments récoltés – mais encore il ne faudra plus enterrer les cadavres dans les cimetières, ni les incidérer, mais les transformer en engrais à épandre. Pas loin de « Soleil vert » en somme.

    Tout ça pour dire que je partage grosso modo votre thèse de la « symbiose animal plante », toutefois je ne l’aurais pas appelée ainsi, mais plutôt « cycle » animal-plante.

  5. Monsieur Tyr,

    remettez-vous, je vous en prie.

    Et puis, vous n’êtes pas très charitable : vos remarques ne m’aident pas tellement.
    Qu’est-ce qui vous gêne ? L’explication de la symbiose végétal-herbivore ? La dénonciation de la fraude des 1500 avec viande-15000 sans viande ? Ou celle des 9 calories végétale pour 1 animale ?
    Ou alors, peut-être tolérez-vous les mensonges climatiques sur le CH4 produit par les herbivores ?

    Quant à ma remarque sur le fait d’aller « chier dans les bois », un peu d’humour, que diable. Ce sera tout de même d’un ordre de grandeur complètement différent d’amender les sols sans l’aide des cheptels herbivores, n’est-ce pas ? En outre, votre remarque sur une corrélation possible entre baisse de la qualité des sols et augmentation du cheptel ne sert pas à grand chose : corrélation n’est pas raison. Et puis, de quelle région parlez-vous ?

    Enfin, cessez un peu de vous plaindre de la rugosité du langage qui est parfois utilisé dans ces discussions, c’est de bonne guerre. Ou alors mettez-vous au tricot.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  6. Monsieur Tyr,

    remettez-vous, je vous en prie.

    Et puis, vous n’êtes pas très charitable : vos remarques ne m’aident pas tellement.
    Qu’est-ce qui vous gêne ? L’explication de la symbiose végétal-herbivore ? La dénonciation de la fraude des 1500 avec viande-15000 sans viande ? Ou celle des 9 calories végétale pour 1 animale ?
    Ou alors, peut-être tolérez-vous les mensonges climatiques sur le CH4 produit par les herbivores ?

    Quant à ma remarque sur le fait d’aller « chier dans les bois », un peu d’humour, que diable. Ce sera tout de même d’un ordre de grandeur complètement différent d’amender les sols sans l’aide des cheptels herbivores, n’est-ce pas ? En outre, votre remarque sur une corrélation possible entre baisse de la qualité des sols et augmentation du cheptel ne sert pas à grand chose : corrélation n’est pas raison. Et puis, de quelle région parlez-vous ?

    Enfin, cessez un peu de vous plaindre de la rugosité du langage qui est parfois utilisé dans ces discussions, c’est de bonne guerre. Ou alors mettez-vous au tricot.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  7. M. Mahéo,

    je suis effondré par votre argumentaire. Aucun point ne se tient et vous inventez des relations causales bancales. Votre confiance en le progrès humain est nécessairement aveugle puisque vous ne comprenez pas les problématiques qui seront « forcément solutionnées ».

    Votre vision de l’agriculture oscille entre
    – un équilibre « à l’ancienne » avec un nécessaire (?) équilibre entre production animale et végétale, à protéger dans l’intérêt des sols.
    – Un souhait de plus de modernité via le développement du « hors-sol ».

    Vous riez du fait « d’aller chier dans les bois » alors que c’est déjà ce que l’on fait par l’épandage des boues de stations d’épuration.
    Vous affirmez que la baisse d’importance du cheptel entrainera une perte de qualité des sols, indépendamment du constat que son augmentation elle-même est positivement corrélées à une dégradation de ladite qualité.

    Et le plus drôle, c’est que vous vilipendez un intervenant sur la base de ce que ses propos contiendraient la « signature d’une méconnaissance totale des cycles agricoles et biologiques. » Et que vous concluez cette brillante démonstration d’incompétence (sur ce sujet du moins) par une insulte (« la nullité de l’auteur de ce blog et de ses défenseurs »).

    Voyez-vous, je ne suis pas un « défenseur » de ce blog, je ne fais pas mienne ses idées, mais elles me semblent autrement plus convaincantes que vos affirmations gratuites, insultantes et souvent inexactes.

  8. M. Mahéo,

    je suis effondré par votre argumentaire. Aucun point ne se tient et vous inventez des relations causales bancales. Votre confiance en le progrès humain est nécessairement aveugle puisque vous ne comprenez pas les problématiques qui seront « forcément solutionnées ».

    Votre vision de l’agriculture oscille entre
    – un équilibre « à l’ancienne » avec un nécessaire (?) équilibre entre production animale et végétale, à protéger dans l’intérêt des sols.
    – Un souhait de plus de modernité via le développement du « hors-sol ».

    Vous riez du fait « d’aller chier dans les bois » alors que c’est déjà ce que l’on fait par l’épandage des boues de stations d’épuration.
    Vous affirmez que la baisse d’importance du cheptel entrainera une perte de qualité des sols, indépendamment du constat que son augmentation elle-même est positivement corrélées à une dégradation de ladite qualité.

    Et le plus drôle, c’est que vous vilipendez un intervenant sur la base de ce que ses propos contiendraient la « signature d’une méconnaissance totale des cycles agricoles et biologiques. » Et que vous concluez cette brillante démonstration d’incompétence (sur ce sujet du moins) par une insulte (« la nullité de l’auteur de ce blog et de ses défenseurs »).

    Voyez-vous, je ne suis pas un « défenseur » de ce blog, je ne fais pas mienne ses idées, mais elles me semblent autrement plus convaincantes que vos affirmations gratuites, insultantes et souvent inexactes.

  9. Bonjour à tous,

    On voit bien que le sommet de Copenhague approche, vu l’hystérie génocidaire de plus en plus violente des écologistes et des proto-nazis de la « deep-ecology », y compris le sinistre auteur de ce blog morbide.

    Par exemple, il apparaît qu’il y a une campagne mondiale en cours contre la consommation de viande rouge. Les arguments sont primaires et assez drôles – quoique, lorsqu’on comprend le lien de cette question avec la volonté dépopulationniste génocidaire des propagandistes, cela donne plutôt envie de prendre un fusil -, regardons ceux de Marousan par exemple :

    – « Le bétail génère du méthane […] un effet de renfort de l’effet de serre bien plus important que le CO². »
    L’effet de serre sur Terre est dû, comme chacun sait dorénavant, à la vapeur d’eau, dans une proportion dépassant les 95 % du total des causes. Le reste est (peut-être) produit par le CO2, le CH4 et autres gazs, dont la présence naturelle dans la biosphère est relativement stable, et en flux constants, traversant et circulant dans les domaines abiotiques, biologiques et noosphériques (technologiques).
    Le CO2, 0.035% de l’atmosphère, n’est pas un polluant, c’est le maillon fondamental de la vie sur Terre, le « steack » de la végétation. Le CH4, lui, présent en quantité plus qu’infinitésimale, ne joue aucun rôle détectable dans l’effet de serre, et est utilisé dans une campagne malthusienne mondiale pour faire s’effondrer les cheptels, appauvrir par conséquents les sols, comprimer la production végétale agricole et finalement obtenir des famines en chaîne massives et « inévitables », car soi-sisant « naturelle », car « la planète a atteint ses limites ».

    – « Un bœuf peut nourrir environ 1500 personnes, cependant les céréales qui ont nourrit ce bœuf permettent de nourrir 15000 personnes soit dix fois plus en moyenne. Sans bien entendu compter le carbone absorbé par la plante céréalière lors de sa croissance. Le riz excepté car il est fortement générateur de méthane. »
    Cette remarque, qui semble frappée au coin du bon sens et de la logique – on peut nourrir dix fois plus de personnes sans viande – est une fraude : elle est la signature d’une méconnaissance totale des cycles agricoles et biologiques.
    Les herbivores jouent un rôle majeur dans la biosphère, en symbiose avec la végétation : ils consomment les tissus végétaux excédentaires ou usés, et rejettent et répartissent sur le site des composés biologiques, des sels minéraux et de l’eau, produit de la digestion des herbivores. Ce faisant, ils entretiennent et nettoient les sols, et garantissent « naturellement » (jusqu’à un certain point) la pérennité du système végétal sur lequel ils vivent.
    Si les tarés de la Deep-Ecology réussissent un jours à obtenir gain de cause sur le végétalisme obligatoire, ou même à forcer la réduction de consommation de protéines animales, que fera-t-on des cheptels excédentaires ? Nul paysans ne gardera des bêtes coûteuses à entretenir et devenues invendables. Les bêtes excédentaires seront tuées, en masse. Et la demande en produit végétaux explosera.
    Alors, le problème se déplacera vers le maintien de la qualité des sols, cultures ou prairies. Qu’est-ce qui remplacera dans les pâtures le travail des herbivores ? Qu’est-ce qui remplacera les fumures et lisiers essentiels au maintien des qualités productives agricoles ? Deviendra-t-il obligatoire d’aller chier dans les bois, ou dans les champs, pour rendre aux sols les éléments que nous en avons tirés ? Ou alors, faut-il acheter des actions de fabricants d’engrais de synthèse, qui pourraient faire grâce aux verdâtres et autres kakis et vert-de-gris d’excellentes affaires ?
    La troisième solution, celle qui fait b****r les malthusiens bien sûr, consisterait à faire correspondre le nombre d’humains aux nouveaux niveaux de production agricole globaux. Ainsi, le droit à la vie sera devenu « marketable » : tu vivras si tu peux acheter ta nourriture, dans un monde ou l’offre sera strictement contrôlée et limitée. j’espère que cette image éveille en certains des lecteurs des conceptions et des mémoires pénibles…

    Enfin, le sinistre auteur de ce blog de propagande génocidaire écrit dans sa supplique idiote : « il faut 7 à 9 calories végétales pour obtenir une seule calorie animale ».
    La calorie, c’est du travail. De quel travail parle-t-on dans ce cas ? De celui dont j’ai parlé plus, à savoir la co-action symbiotique du végétal et de l’herbivore. Le végétal accumule de l’énergie solaire dans sa masse en consommant le CO2 de l’atmosphère et en nourrit l’herbivore, l’herbivore nettoie, maintien et recycle dans l’intérêt du végétal.
    Sur neuf calories consommées (selon les chiffres donnés par l’auteur), l’herbivore en rend 8 et en garde 1 pour son maintien. Que font les 8 calories rendues ? Elles sont dispersées en chaleur, gazs, et rejets biologiques liquides ou solides qui retournent aux sols et les enrichissent.

    Oserai-je le dire ? Nous disposons d’aliments végétaux parce que nous mangeons de la viande ! Je dirais même plus : l’humanité a su accompagner la croissance de la population humaine en terme d’alimentation grâce à l’augmentation constante des cheptels herbivores planétaires, et grâce à l’appoint des engrais de synthèses. Mais j’abuse peut-être un peu ?

    En tous cas, les réponses aux menaces de famines sont :
    – Du nucléaire civil et des infrastructures fondamentales pour toutes les nations
    – des systèmes agro-industriels à orientation intensive, voués à satisfaire l’impérative d’auto-suffisance nationale (cf la « révolution verte » d’Indira Ghandi)
    – l’application des technologies de culture en espaces contrôlés (hydroponique, aéroponiques), capables de multiplié d’un facteur de 10 à 100 la production agricole à unité de surface au sol égale.

    La nullité de l’auteur de ce blog et de ses défenseurs est remarquable, leur étroitesse de vision est bornée par leur radicalisme idéologique anti-humain.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  10. Bonjour à tous,

    On voit bien que le sommet de Copenhague approche, vu l’hystérie génocidaire de plus en plus violente des écologistes et des proto-nazis de la « deep-ecology », y compris le sinistre auteur de ce blog morbide.

    Par exemple, il apparaît qu’il y a une campagne mondiale en cours contre la consommation de viande rouge. Les arguments sont primaires et assez drôles – quoique, lorsqu’on comprend le lien de cette question avec la volonté dépopulationniste génocidaire des propagandistes, cela donne plutôt envie de prendre un fusil -, regardons ceux de Marousan par exemple :

    – « Le bétail génère du méthane […] un effet de renfort de l’effet de serre bien plus important que le CO². »
    L’effet de serre sur Terre est dû, comme chacun sait dorénavant, à la vapeur d’eau, dans une proportion dépassant les 95 % du total des causes. Le reste est (peut-être) produit par le CO2, le CH4 et autres gazs, dont la présence naturelle dans la biosphère est relativement stable, et en flux constants, traversant et circulant dans les domaines abiotiques, biologiques et noosphériques (technologiques).
    Le CO2, 0.035% de l’atmosphère, n’est pas un polluant, c’est le maillon fondamental de la vie sur Terre, le « steack » de la végétation. Le CH4, lui, présent en quantité plus qu’infinitésimale, ne joue aucun rôle détectable dans l’effet de serre, et est utilisé dans une campagne malthusienne mondiale pour faire s’effondrer les cheptels, appauvrir par conséquents les sols, comprimer la production végétale agricole et finalement obtenir des famines en chaîne massives et « inévitables », car soi-sisant « naturelle », car « la planète a atteint ses limites ».

    – « Un bœuf peut nourrir environ 1500 personnes, cependant les céréales qui ont nourrit ce bœuf permettent de nourrir 15000 personnes soit dix fois plus en moyenne. Sans bien entendu compter le carbone absorbé par la plante céréalière lors de sa croissance. Le riz excepté car il est fortement générateur de méthane. »
    Cette remarque, qui semble frappée au coin du bon sens et de la logique – on peut nourrir dix fois plus de personnes sans viande – est une fraude : elle est la signature d’une méconnaissance totale des cycles agricoles et biologiques.
    Les herbivores jouent un rôle majeur dans la biosphère, en symbiose avec la végétation : ils consomment les tissus végétaux excédentaires ou usés, et rejettent et répartissent sur le site des composés biologiques, des sels minéraux et de l’eau, produit de la digestion des herbivores. Ce faisant, ils entretiennent et nettoient les sols, et garantissent « naturellement » (jusqu’à un certain point) la pérennité du système végétal sur lequel ils vivent.
    Si les tarés de la Deep-Ecology réussissent un jours à obtenir gain de cause sur le végétalisme obligatoire, ou même à forcer la réduction de consommation de protéines animales, que fera-t-on des cheptels excédentaires ? Nul paysans ne gardera des bêtes coûteuses à entretenir et devenues invendables. Les bêtes excédentaires seront tuées, en masse. Et la demande en produit végétaux explosera.
    Alors, le problème se déplacera vers le maintien de la qualité des sols, cultures ou prairies. Qu’est-ce qui remplacera dans les pâtures le travail des herbivores ? Qu’est-ce qui remplacera les fumures et lisiers essentiels au maintien des qualités productives agricoles ? Deviendra-t-il obligatoire d’aller chier dans les bois, ou dans les champs, pour rendre aux sols les éléments que nous en avons tirés ? Ou alors, faut-il acheter des actions de fabricants d’engrais de synthèse, qui pourraient faire grâce aux verdâtres et autres kakis et vert-de-gris d’excellentes affaires ?
    La troisième solution, celle qui fait b****r les malthusiens bien sûr, consisterait à faire correspondre le nombre d’humains aux nouveaux niveaux de production agricole globaux. Ainsi, le droit à la vie sera devenu « marketable » : tu vivras si tu peux acheter ta nourriture, dans un monde ou l’offre sera strictement contrôlée et limitée. j’espère que cette image éveille en certains des lecteurs des conceptions et des mémoires pénibles…

    Enfin, le sinistre auteur de ce blog de propagande génocidaire écrit dans sa supplique idiote : « il faut 7 à 9 calories végétales pour obtenir une seule calorie animale ».
    La calorie, c’est du travail. De quel travail parle-t-on dans ce cas ? De celui dont j’ai parlé plus, à savoir la co-action symbiotique du végétal et de l’herbivore. Le végétal accumule de l’énergie solaire dans sa masse en consommant le CO2 de l’atmosphère et en nourrit l’herbivore, l’herbivore nettoie, maintien et recycle dans l’intérêt du végétal.
    Sur neuf calories consommées (selon les chiffres donnés par l’auteur), l’herbivore en rend 8 et en garde 1 pour son maintien. Que font les 8 calories rendues ? Elles sont dispersées en chaleur, gazs, et rejets biologiques liquides ou solides qui retournent aux sols et les enrichissent.

    Oserai-je le dire ? Nous disposons d’aliments végétaux parce que nous mangeons de la viande ! Je dirais même plus : l’humanité a su accompagner la croissance de la population humaine en terme d’alimentation grâce à l’augmentation constante des cheptels herbivores planétaires, et grâce à l’appoint des engrais de synthèses. Mais j’abuse peut-être un peu ?

    En tous cas, les réponses aux menaces de famines sont :
    – Du nucléaire civil et des infrastructures fondamentales pour toutes les nations
    – des systèmes agro-industriels à orientation intensive, voués à satisfaire l’impérative d’auto-suffisance nationale (cf la « révolution verte » d’Indira Ghandi)
    – l’application des technologies de culture en espaces contrôlés (hydroponique, aéroponiques), capables de multiplié d’un facteur de 10 à 100 la production agricole à unité de surface au sol égale.

    La nullité de l’auteur de ce blog et de ses défenseurs est remarquable, leur étroitesse de vision est bornée par leur radicalisme idéologique anti-humain.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  11. Il y a deux visions du monde : la malthusienne et la progressiste.

    Résoudre les questions liées à l’augmentation de la population par sa limitation ou par le progrès technique.

    Les rendements agricoles subissent des aléas même sur d’assez longues périodes. La tendance à long terme est néanmoins l’augmentation. Le potentiel de croissance est loin d ‘être saturé. Evidemment avec toutes les conneries écolos de principe de précaution, de contestattion de la révolution verte, d’interdicteion de pesticides dont les avantages sont très nettement supérieurs aux inconvénients, d’interdiction des OGM, etc, le malthusianisme devient inévitable, en apparence seulement.

    Je suis d’accord avec Monsieur Berthod, la connerie est criminelle.

  12. Il y a deux visions du monde : la malthusienne et la progressiste.

    Résoudre les questions liées à l’augmentation de la population par sa limitation ou par le progrès technique.

    Les rendements agricoles subissent des aléas même sur d’assez longues périodes. La tendance à long terme est néanmoins l’augmentation. Le potentiel de croissance est loin d ‘être saturé. Evidemment avec toutes les conneries écolos de principe de précaution, de contestattion de la révolution verte, d’interdicteion de pesticides dont les avantages sont très nettement supérieurs aux inconvénients, d’interdiction des OGM, etc, le malthusianisme devient inévitable, en apparence seulement.

    Je suis d’accord avec Monsieur Berthod, la connerie est criminelle.

  13. M. Berthod,

    « Ce n’est pas parce que les soixante millions de français se mettrait à ne plus manger de viande qu’une fois par semaine (ce qui est totalement déconseillé pour les jeunes en croissance) que le milliard et quelque de chinois cesseront d’augmenter leur consommation de viande et que cela influera en quoi que ce soit la consommation mondiale de viande. »

    ça éviterait déjà la situation risible d’un grand pays agricole qui n’a pas de quoi nourrir son cheptel bovin et est obligé d’importer massivement des tourteaux de soja.

    « Les écolos oublient d’autre part l’augmentation de productivité de l’agriculture et de l’élevage. »

    Que nenni ! Sauf qu’ils s’appuient sur des données chiffrées :
    « Entre 1950 et 1984, le rendement des cultures céréalières a augmenté en moyenne de 3 p. 100 par année. Depuis 1984, les hausses de rendement ralentissent, se situant à environ 1 p. 100 par année, soit moins que la quantité requise pour répondre aux besoins engendrés par la croissance de la population ( Brown et Kane, 1994 ; FAO, 1997 ). Il en résulte une baisse de 7 p. 100 de la production mondiale de céréales par habitant, qui est passée de 375 kg en 1984 à 349 kg en 1994 ( FAO, 1997 ) »

    Dans le même temps l’orientation vers une alimentation carnée, donc un certain gaspillage, a continué. 300 millions d’européens de l’ouest qui mangeraient chacun autant de viande que 5 chinois, ça ferait 1 milliard 500 millions d’équivalent-chinois. Avec les américains, on arriverait sans doute à plus de 3 milliards d’équivalent-chinois. Influer même modérément sur les agissement de cette population me semble loin de l’effet « goutte d’eau » que vous évoquez.

  14. M. Berthod,

    « Ce n’est pas parce que les soixante millions de français se mettrait à ne plus manger de viande qu’une fois par semaine (ce qui est totalement déconseillé pour les jeunes en croissance) que le milliard et quelque de chinois cesseront d’augmenter leur consommation de viande et que cela influera en quoi que ce soit la consommation mondiale de viande. »

    ça éviterait déjà la situation risible d’un grand pays agricole qui n’a pas de quoi nourrir son cheptel bovin et est obligé d’importer massivement des tourteaux de soja.

    « Les écolos oublient d’autre part l’augmentation de productivité de l’agriculture et de l’élevage. »

    Que nenni ! Sauf qu’ils s’appuient sur des données chiffrées :
    « Entre 1950 et 1984, le rendement des cultures céréalières a augmenté en moyenne de 3 p. 100 par année. Depuis 1984, les hausses de rendement ralentissent, se situant à environ 1 p. 100 par année, soit moins que la quantité requise pour répondre aux besoins engendrés par la croissance de la population ( Brown et Kane, 1994 ; FAO, 1997 ). Il en résulte une baisse de 7 p. 100 de la production mondiale de céréales par habitant, qui est passée de 375 kg en 1984 à 349 kg en 1994 ( FAO, 1997 ) »

    Dans le même temps l’orientation vers une alimentation carnée, donc un certain gaspillage, a continué. 300 millions d’européens de l’ouest qui mangeraient chacun autant de viande que 5 chinois, ça ferait 1 milliard 500 millions d’équivalent-chinois. Avec les américains, on arriverait sans doute à plus de 3 milliards d’équivalent-chinois. Influer même modérément sur les agissement de cette population me semble loin de l’effet « goutte d’eau » que vous évoquez.

  15. Dans le rapport publié en 2007 « Les causes du cancer en France » ‘http://www.academie-sciences.fr/publications/rapports/pdf/cancer_13_09_07.pdf) auquel le CIRC, autorité incontestable en épidémiologie du cancer, antenne de l’OMS, a contribué de façon majeure on peut lire :

    « On considère généralement que l’alimentation a une influence majeure sur le risque de cancer, cependant l’effet des facteurs nutritionnels spécifiques, tels que la teneur en fibres des aliments, la quantité de fruits et légumes ingérée, n’a pas été confirmée par les dernières enquêtes épidémiologiques. De même, celles-ci suggèrent que la consommation de viande route et de charcuterie n’accroissent que modérément les risques de cancer du colon-rectum. »

    Halte au catastrophisme et à la communication anxiogène.

  16. Dans le rapport publié en 2007 « Les causes du cancer en France » ‘http://www.academie-sciences.fr/publications/rapports/pdf/cancer_13_09_07.pdf) auquel le CIRC, autorité incontestable en épidémiologie du cancer, antenne de l’OMS, a contribué de façon majeure on peut lire :

    « On considère généralement que l’alimentation a une influence majeure sur le risque de cancer, cependant l’effet des facteurs nutritionnels spécifiques, tels que la teneur en fibres des aliments, la quantité de fruits et légumes ingérée, n’a pas été confirmée par les dernières enquêtes épidémiologiques. De même, celles-ci suggèrent que la consommation de viande route et de charcuterie n’accroissent que modérément les risques de cancer du colon-rectum. »

    Halte au catastrophisme et à la communication anxiogène.

  17. Il est tout à fait vrai que manger beaucoup de viande rouge nuit gravement à l’environnement pour deux raisons extrêmement simple :

    – Le bétail génère du méthane qui est un gaz à effet de serre qui ne subsiste certes que trente ans environ dans notre atmosphère mais il un effet de renfort de l’effet de serre bien plus important que le CO².

    – Un bœuf peut nourrir environ 1500 personnes, cependant les céréales qui ont nourrit ce bœuf permettent de nourrir 15000 personnes soit dix fois plus en moyenne. Sans bien entendu compter le carbone absorbé par la plante céréalière lors de sa croissance. Le riz excepté car il est fortement générateur de méthane.

    Sans aller dans l’extrème de manger de la viande uniquement une fois par jour, notre égime carné pourrait être réduit maximum un repas de viande par jour par exemple. D’autre part nous pourrions manger plus de protéines végétales et de produits fortement comme les oeufs et le fromage en substitution.

    Cela implique cependant un changement culturel à 180° des habitudes occidentales. Pour preuve dés que l’on parle de limiter la consommation de viande rouge dans les médias on observe immédiatement une levée de bouclier de la part de l’opinion publique.

    Pourtant l’OMS a démontré que la surconsommation de viande rouge favorisait plusieurs cancers dont le fameux cancer colorectal et était un vecteur d’accroissement du cholestérol; des dérèglements hormonaux (bœuf aux hormones aux USA), et enfin une résistance aux antibiotiques (Bétail européen traité aux antibiotique durant tout le cycle de vie de l’animal)

    Toutes les preuves scientifiques sont réunies pour démontrer que la viande rouge est nocive pour l’Homme, son environnement et sa santé mais seul le plaisir compte pour l’Homme dit moderne qui est un ventre sur patte habitué à satisfaire ses moindres désirs/plaisirs donc on va s’en mettre plein la panse jusqu’à ce que l’on en meure au final … .

  18. Il est tout à fait vrai que manger beaucoup de viande rouge nuit gravement à l’environnement pour deux raisons extrêmement simple :

    – Le bétail génère du méthane qui est un gaz à effet de serre qui ne subsiste certes que trente ans environ dans notre atmosphère mais il un effet de renfort de l’effet de serre bien plus important que le CO².

    – Un bœuf peut nourrir environ 1500 personnes, cependant les céréales qui ont nourrit ce bœuf permettent de nourrir 15000 personnes soit dix fois plus en moyenne. Sans bien entendu compter le carbone absorbé par la plante céréalière lors de sa croissance. Le riz excepté car il est fortement générateur de méthane.

    Sans aller dans l’extrème de manger de la viande uniquement une fois par jour, notre égime carné pourrait être réduit maximum un repas de viande par jour par exemple. D’autre part nous pourrions manger plus de protéines végétales et de produits fortement comme les oeufs et le fromage en substitution.

    Cela implique cependant un changement culturel à 180° des habitudes occidentales. Pour preuve dés que l’on parle de limiter la consommation de viande rouge dans les médias on observe immédiatement une levée de bouclier de la part de l’opinion publique.

    Pourtant l’OMS a démontré que la surconsommation de viande rouge favorisait plusieurs cancers dont le fameux cancer colorectal et était un vecteur d’accroissement du cholestérol; des dérèglements hormonaux (bœuf aux hormones aux USA), et enfin une résistance aux antibiotiques (Bétail européen traité aux antibiotique durant tout le cycle de vie de l’animal)

    Toutes les preuves scientifiques sont réunies pour démontrer que la viande rouge est nocive pour l’Homme, son environnement et sa santé mais seul le plaisir compte pour l’Homme dit moderne qui est un ventre sur patte habitué à satisfaire ses moindres désirs/plaisirs donc on va s’en mettre plein la panse jusqu’à ce que l’on en meure au final … .

  19. Ce n’est pas parce que les soixante millions de français se mettrait à ne plus manger de viande qu’une fois par semaine (ce qui est totalement déconseillé pour les jeunes en croissance) que le milliard et quelque de chinois cesseront d’augmenter leur consommation de viande et que cela influera en quoi que ce soit la consommation mondiale de viande.

    Les écolos oublient d’autre part l’augmentation de productivité de l’agriculture et de l’élevage. Ils ne savent que donner des leçons de morale malthusienne. L’ONU maintenant qui prône la dénatalité pour combattre le réchauffement climatique dont l’origine anthropique est largement imaginaire !

  20. Ce n’est pas parce que les soixante millions de français se mettrait à ne plus manger de viande qu’une fois par semaine (ce qui est totalement déconseillé pour les jeunes en croissance) que le milliard et quelque de chinois cesseront d’augmenter leur consommation de viande et que cela influera en quoi que ce soit la consommation mondiale de viande.

    Les écolos oublient d’autre part l’augmentation de productivité de l’agriculture et de l’élevage. Ils ne savent que donner des leçons de morale malthusienne. L’ONU maintenant qui prône la dénatalité pour combattre le réchauffement climatique dont l’origine anthropique est largement imaginaire !

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