Agathe, médecin urgentiste : Le gouvernement fait de la lutte contre les mégabassines un symbole de l’autorité de l’État. J’étais venue manifester, dans mon sac à dos des compresses, du désinfectant, des antalgiques, des bandes, quelques kits de sutures si nécessaire. Le niveau d’intensité a été maximal d’emblée , pluie de grenades lacrymogènes, assourdissantes, désencerclantes. Un homme est au sol il est trop calme, plaie hémorragique en arrière de l’oreille. La fréquence cardiaque serait à 160, la tension artérielle systolique à 85. Le shock index est à presque 2. J’insiste auprès des secours sur le fait que cet homme a besoin d’un Smur [service d’aide médicale urgente], sans résultat. Le coma est de plus en plus profond. Des médecins des gardes mobiles arrivent…les ambulances sont bloquées par les gardes mobiles en amont.
Olivier Fillieule , sociologue : La brutalisation des interventions est aujourd’hui au cœur de la stratégie française de maintien de l’ordre : détournement de la garde à vue afin d’empêcher les citoyens de défiler, gazages rapprochés. violences physiques contre des personnes désarmées au sol, non-assistance aux personnes en danger, nassages systématiques… autant de comportements interdits ou strictement délimités par le droit, ce dont le pouvoir semble fort peu se soucier.
Le point de vue des réactionnaires anti-écolo sur lemonde.fr
SuperKurva : notre ami sociologue de service ne s’est jamais trouvé face à une foule en délire qui lance des boules de pétanques ou tire au mortier sur les forces de l’ordre. A fortiori quand cette foule est chauffée à blanc par les députées Tondelier et Rousseau et qui adopte le fonctionnement classique des entités terroristes.
Bernard P. : L’ultra violence de certains manifestants nécessite des moyens énormes pour protéger les français. Merci beaucoup aux gardiens de la Paix.
KLP : Les « violences policières » ça n’existe pas ! Les forces de l’ordre ont le monopole de la violence légitime et son utilisation n’est entraînée que par les débordements de manifestants qui eux mêmes usent d’un violence qui elle, n’est pas légitime. On ne peut que déplorer les cas où certains manifestants sont blessés mais c’est statistiquement inévitable et ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux même : se confronter sur le terrain de la violence avec les forces de l’ordre est stupide et à ce titre ne mérite aucune compassion !
Jean Kaweskars : La seule réponse possible aux émeutiers factieux, c’est de les refroidir. La démocratie est à ce prix
Louis legrix : C’est simple d un côté des méchants policiers et de l autre des gentils manifestants pacifiques armés de boules de pétanques de batte de base ball de cocktails molotov …
Grésinhol : Et les pierres, les pavés, les boules de pétanque, les mortiers d’artifice, les couteaux et les divers objets contondants que l’on a trouvé en quantité chez les manifestants interceptés à Ste-Soline ? Vous vous imaginez les recevoir en restant impavides?
Alias : C’est quoi l’expression normale d’une violence légitime ? Quand est-ce que quelqu’un dénoncera la responsabilité individuelle des émeutiers dans ce foutoir ? Cette violence n’est en aucun cas légitime. Personne n’a voté pour ces idiots. Ce ne sont que des gamins un peu trop pleins d’une masculinité toxique qui passent leurs nerfs sur ce qui représente l’autorité.
Le point de vue des écologistes
Michel SOURROUILLE : J’ai lu l’ensemble des 113 commentaires qui me précèdent sur lemonde.fr. Il est étonnant que personne ne s’intéresse à la légitimité (ou non) d’installer des mégabassines financées à 70% par de l’argent public, notre argent. En fait ces réserves d’eau gigantesques n’aident que le secteur agro-industriel et nullement à faire face au changement climatique. Elles accentuent la pression sur les ressources en eau, nuisent à la biodiversité et continuent d’alimenter un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. Les mégabassines ne sont pas alimentées par les eaux de pluie. Elles nécessitent des opérations de pompage, que ce soit des nappes phréatiques ou des cours d’eau. Ces pompages ont beau avoir lieu en hiver, ils accentuent la pression sur les ressources en eau. La multiplication de ces mégabassines est d’autant plus problématique qu’elles empêchent de partager équitablement une ressource limitée, l’eau. La légitimité est donc du côté des opposants à ces anomalies bétonnées .
Dunja Mijatović, commissaire aux droits de l’homme : « Les actes de violence sporadiques de certains manifestants (…) ne sauraient justifier l’usage excessif de la force par les agents de l’Etat (…). Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion. » (Conseil de l’Europe, 24 Mars 2023)
JeanReprends : La France a hérité d’un paradoxe. La république s’est construite dans la violence, dont le point symbolique est la décapitation de Louis XVI. Cette violence, c’est, politiquement, la violence du peuple légitime à faire valoir ses droits, dont la république est de fait la fille. A chaque contestation, nous rejouons la même pièce : la constitution reste-elle encore la fille du peuple dont elle est née hier dans la violence ?
Il est intéressant de voir comment les médias nous présentent le topo. Autant ils n’ont plus aucun scrupule à nous présenter Macron comme Le Responsable de la chienlit actuelle, autant ils jouent à fond leur rôle quand il s’agit d’assurer la dite paix sociale.
Si vous avez du mal à comprendre, vous pouvez compter sur les meRdias pour vous remettre les choses dans l’ordre. Celui de l’Ordre Établi !
Notez que si vous ne réagissez pas comme un de ces bons vieux réacs anti-écolo (voir sélection) vous vous retrouvez de suite dans le camp des «Ultras». Qu’ON range par con vention à gauche. Et pour que ce soit bien clair pour tout le monde, pour ne pas en rajouter à la grande con fusion, ON les range du côté de l’ «extrême-gauche». Celle de Mélenchon et de ses copains de la NUPES. Vous voyez non ? Pour vous situer, à gauche de la gauche vous avez l’extrême gauche. Et encore plus à gauche, naturellement vous avez l’Ultra-Gauche. (à suivre)
Quoique… Des fois ON vous dira qu’à gauche de l’extrême-gauche c’est l’extrême droite. Que les extrêmes se rejoignent, que Marine est de gauche et patati et patata.
Quoi qu’il en soit comprenez que l’Ultra-Gauche est synonyme de violence.
Mais pas n’importe quelle violence. Celle-ci c’est l’ «ultra-violence», bien entendu !
Comprenez par là la plus pourrie qui soit. Bref, l’Ultra-Gauche c’est pourri !
L’Ultra-Droite ON s’en fout, on oublie, c’est pas le sujet du jour. Pratique non ?
Quoi qu’il en soit, si vous comprenez, et acceptez… que la seule violence qui est légitime, et donc respectable, c’est la violence d’État… autrement dit la violence policière… à partir de là l’affaire est dans le sac. Et enfin qu’une chose soit claire ! Comme le disait ce bouffon qui se prétendait de gauche (Valls) :
-« car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser »
Et maintenant, choisis ton camp camarade ! En attendant…
Les racailles se rendent aux manifestations uniquement pour faire des casses dans les boutiques pour les piller ! Elles n’en ont rien à foutre du sujet de la manifestation ! Elles ne travaillent pas, vivent des minimas sociaux qu’elles complètent d’économie souterraine (trafic de drogues, marchandises qui tombent des camions, prostitution, proxénétisme). Bref, toute la clientèle électorale de Mélenchon !
Et tout ça manifeste pour préserver leur droit de glander sur le dos des autres avec l’argent publique ! Évidemment tout ce beau monde provoque des violences et des casses lors des manifestations et vient nous raconter des bobards sur les policiers qui ne font que leur boulot. La gauche a toujours besoin d’inventer le maximum de victimes pour racler large ! Des victimes de ceci des victimes de cela, des phobies par ci des phobies par là ! Et toutes ces soit disant victimes ne se remettent pas en question et encore moins sur leur état de paresse ! Toute ce que veulent ces dites victimes inventer des prétextes de victimisation afin de créer de nouvelles taxes et impôts pour subventionner leur paresse ! Et vivre d’argent des autres sans donner quelque chose en retour aux contribuables qu’ils saignent d’impôts et taxes !
La France est championne du monde en rentes à la paresse ! Aucun autre pays au monde n’a autant d’aides sociales que notre pays ! Et autant de planqués dans la fonction publique hormis la Grèce ! Bref nos gauchistes manifestent tous les ans pour procéder à la mendicité agressive pour obtenir toujours plus d’argent sans rien foutre, ou au mieux faire semblant de travailler dans une administration publique ! Traire toujours plus ceux qui travaillent pour que les gauchistes puissent glander ! Tous les ans c’est la même histoire, Mélenchon, Bensancenot, Aubry, Taubira bras dessus bras dessous avec les syndicats et leurs lâchées de feignasses dans les manifestations pour soutirer de l’argent aux travailleurs !
Bof , que les racailles de gauche (pléonasme) antifas ou celles au service zélé de l’ infecte macrondelle appelées « farces de l’ ordre » s’ entredétruisent et c’est tant mieux .
Il serait temps que des balles réelles soient utilisées pour éclaircir les rangs de ces nervis gauchistes, fouteurs de merde décérébrés que Caligulon utilise pour casser des manifestations ou des révoltes comme celles des Gilets Jaunes .
Cela dit , ces megabassines ne m’ inspirent rien de bon surtout si elles émanent du gros patronat agricole
Il y a de la violence des deux côtés, certains viennent effectivement pour en découdre en se moquant pas mal de l’écologie, l’affaire de la porte de la mairie de Bordeaux est emblématique,
Le drame est la bêtise il est aussi que les gouvernements ne mesurent pas la nécessité de protéger la nature, ça reste, quoi qu’ils en disent une préoccupation tout à fait mineure qui passe après toutes les autres en cas de problème. Pourquoi faut-il qu’il y ait de la violence pour qu’on puisse s’opposer aux mégabassines ? Sans cela, elles se feraient, c’est ça qui est triste aussi. Il faut condamner la violence et ceux qui la provoquent par leur surdité aux vrais problèmes
La violence commence avec le mépris. Le mépris commence avec des petites phrases du genre «Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, c’est qu’on a quand même raté sa vie» ; «Je traverse la rue et je vous trouve un travail». Le mépris s’affiche clairement avec «Casse toi pauv’ con». Ou encore «Ceux-là, j’ai envie de les emmerder». Il s’affiche avec ces chiffres ridicules visant à minimiser le nombre de manifestants, avec ces mises en scène visant à discréditer les mouvements de contestation. Le mépris monte d’un cran lorsque les autorités persistent avec ces stratégies qui ne trompent plus personne. Avec le «Parle à mon cul ma tête est malade», l’abus de mensonges, et du 49.3, le foutage de gueule et une mauvaise foi évidente, le déploiement surdimensionné de force de l’ordre (établi)… le mépris se transforme alors en provocation. ( à suivre)
La provocation engendre alors la violence, qui engendre les matraquages, qui engendrent l’«ultra violence» etc. etc. C’est le cercle vicieux. Et aujourd’hui personne ne peut dire comment ça va finir.
En attendant, tout le monde se devrait aujourd’hui de condamner l’«ultra violence» de cette «ultra gauche». Tous ensemble, tous ensemble, ouai ouai !
Et donc les meRdias, systématiquement, de poser la question, pas à n’importe qui bien sûr : « Condamnez-vous cette violence ? » Et d’exiger une réponse claire et nette ! Et pour moi, c’est encore là de la provocation. Le bon sens devrait seulement leur répondre que ce n’est là qu’une question à la con.
François Hollande : « sans les gendarmes, les manifestants auraient été jusqu’à détruire les bassines ». C’est vrai cela aurait été un acte si abominable qu’il aurait fallu punir de la peine de mort les auteurs autrices d’un tel sacrilège… Il en a été de même en Angleterre vers les années 1810 où le bris de machines textiles par des artisans a été punissable de la peine de mort. Pour le système thermo-industriel mécanisé, la vie d’un homme est moins importante que la survie d’une machine ou d’un trou rempli d’eau.
L’existence des mégabassines a encore de beaux jour devant elles. Arnaud Rousseau, un agro-industriel céréalier, président du puissant Groupe Avril, succédera demain à Christiane Lambert à la tête du syndicat agricole FNSEA . Le Groupe Avril, créé en 1983, est le bras armé de la filière colza et tournesol en France,une puissante firme agro-industrielle présente dans les huiles, les agrocarburants, la nutrition animale et la chimie. M. Rousseau est diplômé de l’European Business School, il gère avec quatre salariés 700 hectares dans les riches plaines d’Ile-de-France. Il dénonce l’interdiction des néonicotinoïdes et, plus généralement, les restrictions d’usage des produits phytosanitaires. L’homme se voit d’abord comme un chef d’entreprise, certainement pas comme un paysan attaché à son terroir et à sa communauté.
Bref, l’écologie il connaît pas !
En 1971, j’écoutais Pierre Cormorèche, patron de la FNSEA, expliquant à un auditoire d’élèves d’une école d’agriculture :
« Vos parents sont des paysans, vous serez des chefs d’entreprise agricole. » Cette génération, qui est aujourd’hui à la retraite, a transformé la France, pays qui assurait à peine sa propre nourriture, en puissant pays producteur et exportateur de nourriture pour le monde entier. La FNSEA continue dans cette voie. On peut, pour de bonnes raisons, souhaiter le retour à la paysannerie. Mais il faut savoir ce que ça signifie : le retour à une vie étroite dont ceux qui en ont le souvenir sont trop vieux pour être convaincants.
Exactement. Le Système a fait en sorte que les paysans deviennent non seulement des chefs, mais des EXPLOITANTS agricoles.
Faut comprendre aussi, PAYSAN ça fait de suite penser à péquenot, bouseux, ou encore gueux. Alors que CHEF ou EXPLOITANT ça oui c’est la classe !
Eh ben moi je suis fier de mes racines dans le tas de fumier. Parce que là encore, il y a fumier ET fumier.