Sexisme, celui qui dit n’importe quoi pour annoncer 2018

La philosophie court au désastre si elle suit en 2018 les conseils de Thierry Hoquet. Celui-ci a pourtant, pour une tribune insipide, eu l’honneur des colonnes du MONDE le 25 novembre 2017… et le droit de renouveler son inconsistance un mois plus tard*. Il prône l’indifférenciation entre les sexes tout en vantant les mérites de l’écriture inclusive. Il voit dans le « mariage pour tous » une avancée alors qu’il s’agissait d’anéantir non seulement une institution multiséculaire mais aussi nos différences génétiques. Il croit que « la domination masculine s’appuie sur la division de l’humanité en deux sexes » alors que cette domination ne résulte que d’une simple interprétation d’une différence biologique transformée artificiellement en inégalité sociale. Il pense que « l’anatomie ne doit plus être une destinée » et qu’il suffit pour assouvir ses propres fantasmes de supprimer la mention du sexe sur la carte d’identité et son enregistrement à l’état civil . On ne voit pas pourquoi, si l’état civil ne mentionne plus le sexe, il devrait encore mentionner l’âge ou le nom, deux autres facteurs d’inégalités potentielles !

D’autre part Thierry Hoquet reprend à son compte tous les « progrès » techniques à la mode. Il nous imagine cyborg, ces êtres hybrides qui combinent éléments organiques et informatiques. C’est un transhumanisme qui veut brouiller la dichotomie entre nature et artifice. C’est dénaturer encore plus notre condition humaine alors que notre substrat biophysique est de plus en plus fragilisé par nos artifices. Il veut même nier le fait que la reproduction résulte de copulations hétérosexuelles. Il valorise ainsi les évolutions de la technique qui permettent de s’affranchir de l’anatomie : procréation médicalement assistée, gestation pour autrui et même utérus artificiel. Il faudrait émanciper les femmes de la charge de la reproduction !!

En fait son projet est de répondre au « très vif désir d’enfants de certaines catégories de la population qui ne peuvent pas en avoir », par stérilité ou par homosexualité. Pourquoi refuser son infécondité biologique, n’y a-t-il pas assez d’enfant sur la terre pour se satisfaire de ce qui existe déjà ? Pourquoi la société devrait-elle s’occuper de l’infertilité choisie par des particuliers ? Thierry Hoquet voudrait « dépasser la fixation sexuelle qui structure nos sociétés » par des moyens administratifs (l’écriture, l’institution, l’état civil) ou des moyens techniques. Pour lui, « chaque être humain doit pouvoir épanouir son potentiel de la manière la plus complète possible, en fonction de tout ce qui le compose ». Quel potentiel ? Quelle composition (non organique) de la personne ? On saute d’une généralité à l’autre, sans précision crédible. Il dit qu’il faut « cesser de se focaliser sur les sexes » tout en bâtissant un discours entièrement basé sur le sexe. Il occulte le fait que le machisme/sexisme ne peut disparaître que si nous nous ressentons comme androgyne, à la fois homme et femme, seulement différenciés superficiellement par une proportion différente d’hormones. Nous sommes voués, par l’évolution des consciences, à l’égalité parfaite dans toutes les tâches sociales. Ce n’est pas les fantasmes de toute puissance de l’individu qui vont nous aider à aller jusqu’au bout de cette lourde tâche. Thierry Hoquet devrait un peu plus approfondir les interrelations complexes entre nature et culture… Nous lui conseillons de lire notre blog !!!

* LE MONDE idées du 30 décembre 2017, En 2018, vous pourrez contribuer à la fin du patriarcat grâce au philosophe Thierry Hoquet

21 réflexions sur “Sexisme, celui qui dit n’importe quoi pour annoncer 2018”

  1. Rebonjour Invite2018
    Puisque vous y tenez, parmi les 7 définitions que nous fait La rousse de ce mot, je vous en cite 2 qui semblent très bien traduire ma pensée :
    1) Personne, chose qui se fait remarquer par son caractère extraordinaire, singulier, exceptionnel : Bach, un phénomène de la musique.
    2) Personne qui sort de l’ordinaire, qui surprend par son originalité, son caractère excentrique : Un drôle de phénomène, ce garçon.
    J’aime bien Bach, de là à dire que je l’admire … l’originalité ne me déplait pas spécialement, l’excentricité non plus, j’aime beaucoup certains sketches (j’admirais Coluche), et pour couronner le tout j’aime aussi rire de l’absurde. Bref, il parait que je suis moi-aussi un phénomène.
    Et demain, mais seulement si vous y tenez… nous pourrons discuter du sacré. Mais bon, il n’y a pas non plus que le sexe dans la vie.

  2. Bonjour @Michel C.
    1/
    Comme à presque chaque fois, mes dires sont parfaitement sérieux. Les idées anti-sexismes et anti-essentialismes que je véhicule sont bel et bien à prendre au premier degré.
    Et réfléchissez une peu : si je n’avais pas été sérieuse ou sérieux, si j’avais été ironique, alors j’aurais dit des choses absurdes, j’aurais dit le contraire de ce que j’ai dit.
    Donc vous êtes désormais tenu(e) de ne plus être dans le doute.
    2/ Vous écrivez « Le mot, pas le mec ou la meuf… nuance ! ».
    En fait, ce que je craignais, c’était moins le fait que vous qualifiassiez la femme bûcheronne d’horreur que le fait que vous prétendissiez que le fait qu’une femme exerce le métier de bûcheron fût une horreur. Cela serait resté immonde.
    Si ce que vous qualifiez d’horreur n’est ni la moindre personne physique ni le fait que les femmes exercent le métier de bûcheron, alors tant mieux. Mais je persiste à dire qu’il aurait été bienvenu qu’à ce sujet vous ne fissiez pas référence du tout.
    3/Vous espérez que sur le mot »phénomène » je ne vous demanderai aucun compte, mais hélas, vous ne me laissez guère le choix.
    Que vous me qualifiez de « phénomène peut avoir plusieurs interprétation. Cela peut signifier « j’admire le fait que vous osiez dire des vérités que beaucoup de gens n’osent pas dire voire nient » ou « vos dires sont tellement ridicules et absurdes que je me demande si vous n’êtes pas en train de nous faire un sketch ».
    J’espère infiniment que c’est la première interprétation, et uniquement celle-ci, qui est valide.

  3. Bonjour Invite2018
    Vous êtes un sacré phénomène. J’espère que cette fois-ci vous ne me demanderez pas des comptes sur les mots « sacré » et « phénomène ».
    Je suis toujours dans le doute, je ne sais toujours pas si vous êtes sérieux, ou bien sérieuse, ou alors un plaisantin, ou autre chose encore, ou un peu de tout ça. Toutefois, au cas où réellement vous n’auriez pas compris ma boutade sur la bûcheronne… je tenais à vous sortir du doute (le vôtre, cette fois) en vous révélant l’objet de mon dégoût (horreur). Il ne s’agit que de cet affreux mot « bûcheronne » !
    Que je trouve infiniment plus moche que cet « haltérophilette » que lui je trouve plutôt rigolo. Le mot, pas le mec ou la meuf… nuance !

  4. Bonsoir @Michel C.
    1/
    Que vous ayez écrit « Ce n’est pas que j’ai horreur des gros bras féminins » ne change rien à la chose. Dire que vos préférence en terme de bras (qui plus est, en termes de bras spécifiquement de femmes) n’était guère bienvenu.
    Donc alors que vous auriez pu et dû vous abstenir de discuter des bras des bûcheronnes, je n’avais quant à moi aucun devoir moral de m’abstenir de faire la remarque que j’ai faite. Dans votre cas, il s’agissait d’une remarque qui dans le moins mauvais des cas frôlait le sexisme, dans mon cas, il s’agissait d’une remarque contre la vôtre.
    2/
    Vous écrivez : « Donc merci pour la petite leçon d’écriture inclusive ».
    Quelle petite leçon d’écriture inclusive? C’était une simple leçon de français, pas une leçon d’écriture inclusive.

  5. Bonjour Invite2018
    Tant qu’on a encore le droit de dire des bêtises, ne nous en privons surtout pas !
    J’ai écrit en toutes lettres : « Ce n’est pas que j’ai horreur des gros bras féminins ».
    Donc au moins sur le 2/ vous aussi, vous auriez pu et dû vous passez de faire cette remarque.
    Au sujet des haltérophilettes j’ai écrit : « (j’espère que c’est comme ça qu’on voudrait nous le faire écrire) »
    Donc merci pour la petite leçon d’écriture inclusive, et merci de m’avoir rassuré.

    Vive le botulisme (celui de Jean-Baptiste ), vive le Parti d’en Rire !

  6. Bonjour @Michel C.
    1/
    Si vous ne voyez pas beaucoup de bûcheronnes, c’est non pas inné, mais c’est en raison des stéréotypes genrés. Donc l’analyse selon laquelle les catégorisations sexuelles sont sociales et non-innées reste valable.
    La défense de ce que les détracteurs de quoi appelle « théorie du genre » consiste, non pas à nier les différences de comportements entre les sexes, mais à révéler que ces m^mes différences sont socialement construites et forcées. D’ailleurs, on ne va pas nier quelque chose qu’on dénonce.
    2/
    Vous écriviez, après avoir dit que vous ne voyiez pas beaucoup de bûcheronnes, « quelle horreur! ».
    Si c’est à prendre au premier degré, c’est monstrueux, et si c’est à prendre au second degré, ça reste non-nécessaire. Donc dans tous les cas, vous auriez pu et dû vous passez de faire cette remarque.
    3/
    Le substantif « haltérophile » est déjà invariable en genre. Donc non, les féministes ne réclament pas l’introduction du mot « haltérophilettes ».
    Et vous le savez très bien. Donc encore une autre remarque que vous auriez pu et dû vous abstenir de faire.

  7. Bonjour Invite2018
    Mis à part nous deux, ce pauvre Thierry Hoquet n’intéresse déjà plus personne. Je pense qu’il faut maintenant passer à autre chose. Ayons au moins une petite pensée pour France Gall.
    Je suis d’accord pour dire que ce n’est pas le sexe qui devrait définir nos rôles sociaux, nos métiers. Toutefois je ne vois pas trop de bûcheronnes (quelle horreur !)
    Certes il y en a quelques unes, avec des gros bras. Ce n’est pas que j’ai horreur des gros bras féminins, comme ceux de ces haltérophilettes (j’espère que c’est comme ça qu’on voudrait nous le faire écrire), mais je préfère ceux des boulangères, des infirmières, des sages femmes. Les goûts et les couleurs on ne discute pas ! Partant de là, si les femmes aiment bûcheronner, qu’elles bûcheronnent !
    Maintenant en ce qui concerne les comportements, je ne pense pas que la bûcheronne pisse debout. Par contre ça c’est vrai ça, une pianiste, tout comme le pianiste, peut effectivement jouer du piano debout.

  8. Bonsoir @Michel C.
    Pour vous, un sexe c’est un sexe. Et pour moi aussi, un sexe c’est un sexe.
    Et un sexe est ce qu’il et n’est pas ce qu’il n’est pas. Et ce que le sexe n’est pas, c’est entre autres quelque chose qui définie nos comportements, nos rôles sociaux, nos métiers…
    Peut-être me direz-vous que vous n’aviez pas dit le contraire. Si vous ne nier aucune évidence que je dise, alors tant mieux.

  9. Bonjour Invite2018
    Vous aurez constaté que quand je dis des bêtises, je le reconnais sans problème. Pour moi « PMA pour tous » ne veut évidemment pas dire « PMA obligatoire pour tous ». Je sais qu’on peut faire dire n’importe quoi aux mots, vous devez connaître la célèbre citation du tristement célèbre Goebbels, au sujet du cercle et du carré.
    Ceci dit je suis d’accord, il existe en effet des notions ambiguës. Comme il existe des concepts, qui aussi bien pensés qu’ils puissent l’être, resteront ambigus, flous. Notamment en philosophie, « la nature » est un terme polysémique. Hélas il n’y a pas que celui-là, d’où certains délires. ( délire entendu comme aberration, autrement dit égarement de l’esprit. Voire comme hallucination… dans des cas extrêmes).
    En tous cas on peut faire dire n’importe quoi au mot « nature ». Certains s’autorisent à l’écrire avec majuscule (ce que je fais parfois), d’autres peuvent également l’assimiler à Dieu. Il se trouve que mon agnosticisme ne m’empêche pas de penser que se prendre pour Dieu est un délire. Pour moi il est parfaitement clair qu’un être humain ne peut pas être immortel. Chez moi un sexe c’est un sexe, il se trouve que « Dame Nature » n’a pas mis l’Homme dans la famille des escargots.

  10. 1/
    La notion de « PMA pour tous » est ambiguë. Cela peut vouloir dire « droit de tous à la PMA » ou bien « PMA obligatoire pour tous ».
    Donc bien sûr, on ne peut pas à la fois se désoler de la surnatalité et vouloir obliger les gens à recourir à la PMA. Mais il est cohérent de se désoler de la surnatalité tout en souhaitant que toute personne le droit de recourir à la PMA.
    Donner à chacun et chacune le droit à la PMA n’engendrera pas le fait que les naissances soient multipliées. Bon nombre de gens refuseront d’y recourir car auront fait le choix de ne pas avoir davantage d’enfants.
    2/
    Quand, @Michel C, vous écrivez « et ses délires ne s’arrêtent pas là », le terme « délires » est-il à considérer ou non au premier degré? J’espère infiniment que non.
    Ni la défense du droit à la PMA ni la thèse selon laquelle le genre est construit ne sont délirants.
    Quant à l’affaire du « sexe flou », je doute qu’énormément de féministes radicaux nient que seules les femmes puissent allaiter ou que seuls les hommes peuvent avoir un cancer des testicules. Il est tout de même vrai que les différences biologiques sexuelles s’arrêtent au stricte minimum, et que prétendre que les différences de rôles et de comportements soient innées soit absurde.
    3/
    Et attention au sophisme de l’appel à la nature. Il est courant d’entendre dire que la PMA et les manipulations génétiques sont contre-nature, mais seul ce qui est matériellement et physiquement impossible est contre-nature.
    Ce via quoi nous permettons aux gens stériles d’avoir des enfants biologiques est l’assemblement de matières naturelles, que nous avons fait avec nos mains naturelles et nos cerveaux naturels.

  11. Evidemment Invite2018 je me suis mal exprimé, je suis allé trop vite et j’en suis désolé.
    Ma phrase aurait eu du sens si j’avais écrit qu’on ne peut pas « à la fois défendre le droit de procréer et l’interdiction de procréer » , et à juste raison vous m’auriez dit que ce n’est pas ce que vous avez écrit (ce que vous précisez là). Je vois bien que vous défendez de droit à chacun de faire ce qu’il veut, procréer ou ne pas procréer, et je suis d’accord sur ce point, même si les malthusiens et autres dénatalistes ne l’entendent pas ainsi.
    Ceci dit ce débat dépasse cette seule liberté de procréer à sa guise. Sans parler de cette écriture inclusive qui vient en rajouter au brouillard dans lequel nous pataugeons, Thierry Hoquet défend comme vous la PMA, et ce quel que soit le type de couple (puisque chez lui « le sexe est flou et le genre construit »), et ses délires ne s’arrêtent pas là.

    Je voulais juste dire qu’on ne peut pas à la fois se désoler du « surnombre » (que j’écris entre guillemets, et à préciser s’en désoler à divers degrés) … et en même temps défendre la PMA et a fortiori pour tous. De la même manière, par exemple, qu’on ne peut pas déplorer les émissions de CO2 et applaudir le Dakar ou les J.O.
    Par nature, un homme ou une femme stérile, une femme à un certain âge, deux femmes ou deux hommes ne peuvent pas enfanter. C’est comme ça et je pense qu’il vaut mieux faire avec. (là-aussi). Par contre ils peuvent adopter. Je n’ai pas d’opinion arrêtée sur le fait que deux hommes ou deux femmes élèvent un ou des enfant(s).

  12. @Michel C, vous faîtes un sophisme qui est bien au-dessous de votre niveau.
    Que nous ayons à la fois le droit de procréer et le droit de ne pas procréer est parfaitement possible. Cela veut dire qu’on ne nous interdit pas d’enfanter, et qu’on ne nous oblige pas non plus à enfanter.
    Ce qui est impossible, c’est qu’une même personne soit à la fois quelqu’un qui enfante et quelqu’un qui jamais n’enfante. Mais on n’est de toute façon plus dans ce que je disais.
    Ce qui est impossible, c’est de défendre à la fois l’obligation de procréer et l’obligation de ne pas procréer. Mais ce n’est pas ce que je défend.
    Défendre à la fois l’interdiction de procréer et l’interdiction de ne pas procréer est lui aussi incohérent. Mais ça non plus que ne l’ai pas défendu.
    Défendre à la fois l’obligation de procréer et l’interdiction de procréer est également incohérent. Mais là non plus ce n’est pas ce que j’ai dit.
    Il ne faut pas confondre « contraires » et « contradictoire.
    Il est impossible de défendre à la fois la chose et son contraire, mais il est parfaitement possible de ne défendre ni la chose ni sont contraire. Il est impossible non seulement de défendre à la fois la chose et son antonyme contradictoire, mais également de ne défendre ni la chose et son antonyme contradictoire.
    L’adjectif « défavorable » est le contraire, et non pas le contradictoire de « favorable ». Donc vous ne pouvez pas être à la fois favorable et défavorable à ce que la Tour Eiffel soit détruite, mais vous pouvez très bien n’être ni favorable ni défavorable à cette même destruction (cela voudra tout simplement dire que vous n’avez rien à foutre de cette fameuse tour).
    Mais l’adjectif « non-favorable » est l’antonyme contradictoire, et non pas le simple contraire de « favorable ». Donc vous ne pouvez être à la fois favorable et non-favorable à la destruction de la tour, et vous ne pouvez pas non plus n’être ni favorable ni non-favorable à cette même destruction.
    Quand vous comparer les contradictoires respectifs des contraires, la tendance s’inverse. Vous ne pouvez pas n’être ni non-favorable ni non-défavorable à la destruction de la Tour Eiffel, mais vous pouvez très bien être à la fois non-favorable et non-défavorable à cette destruction (autrement dit, vous n’être ni favorable ni défavorable, et donc vous vous fichez pas mal de ce monument)
    L’interdiction de procréer est le contraire de l’obligation de procréer.
    La non-interdiction de procréer est le contradictoire de l’interdiction de procréer. La non-obligation de procréer est le contradictoire de l’obligation de procréer.
    Donc mécaniquement, la non-interdiction de procréer et la non-obligation de procréer sont les contradictoires respectifs de deux contraires. Donc je ne peux pas rejeter à la fois cette non-obligation et cette non-interdiction, mais je peux très bien les prendre tous les deux.
    Et je suppose que je ne vous apprendrai rien si je vous dis que la non-obligation de procréer est le droit de ne pas procréer et que la non-interdiction de procréer est le droit de procréer.
    Je viens donc de démontrer par A+B qu’il est parfaitement sensé de défendre à la fois le droit de procréer et le droit de ne pas procréer.

  13. Sérieusement Invite 2018 !
    Je sais que l’époque est à vouloir le beurre et en même temps l’argent du beurre, qu’elle est aussi à dire une chose et son contraire, bref à dire n’importe quoi, la preuve Th. Hoquet … mais on ne peut pas à la fois défendre « le droit de procréer et le droit de ne pas procréer ». Comme on ne peut pas être à la fois sérieux et sérieuse. Je suis désolé mais il y a quand même des situations où il faut savoir de quel bord on est.

  14. Il est impératif de lutter contre la catégorisation genrée, contre les stéréotypes, contre les idéologies réactionnaires de la « Manif pour tous »…

    Lutter contre l’explosion démographique n’implique pas de sacrifier le droit à la PMA ni de refuser son extension aux couples de même sexe. En effet, si on défend à la fois le droit de procréer et le droit de ne pas procréer, les baisses de natalités l’emporteraient sur les hausses, car énormément de gens sont dépourvus d’accès à de la bonne contraception qui soit sans effets secondaires indésirables.

    Et il y a aussi des gens qui veulent être stérilisé correctement. Or, tout ce qui est proposé, c’est des castrations contraignantes et des vasectomies douloureuses ou risquant fortement d’être douloureuses.

    Il faut défendre à la fois le féminisme, le communisme et l’écologisme. Ces trois idéologies-là n’ont pas à être mises en concurrence!

  15. Si les oreilles qui écoutent les débilités de T. Hoquet et Compagnie étaient un peu mieux affûtées, alors nous n’en serions pas là. Secundo, si …(idem) nous étions moins cons, alors nous n’aurions pas d’aussi pitoyables dirigeants. Bref, c’est le serpent qui se mord la queue.
    Puisque de toute façon nous sommes condamnés à vivre en attendant la suite… nous avons une multitude de façons de tourner en rond. A mon goût, il y a des danses que je ne trouve pas élégantes.

  16. Hier je me demandais ce qu’ était l’élégance, notamment celle qu’évoque Michel Onfray dans Décadence (« le bateau coule, il nous reste à sombrer avec élégance » ). Aujourd’hui l’intellectuel marcel souhaite en finir avec ce fichu hoquet… il nous parle de cravate … pour lui ça doit être ça l’élégance.

  17. Tout le règne animal est régi par la complémentarité et les différences entre le mal et la femelle .
    Pourquoi Mr T Hoquet ne s insurge t il pas contre le « sexisme  » dans le sport ? qu il pousse son raisonnement jusqu au bout et qu il milite pour la mixité des épreuves sportives.

    Quand aux couples stériles d occident , qu ils se posent la questions , à savoir si il est logique de dépenser tant d énergie de moyens à grand renfort de bricolages médicaux alors qu il y à tant d enfants en détresse dans le monde.

  18. « En 2018 ,vous pourrez contribuer à la fin du patriarcat grâce au philosophe Thierry Hoquet »

    Il ne s’ agit pas d’ en finir avec le patriarcat mais plutôt avec ce Thierry Hoquet dont tout le monde connaît le père (sic) .
    Le plus tôt serait le mieux même si des agités du bocal dans son style doivent être nombreux en France .
    Décidement , on ne peut qu’ être ébloui par les lumières de ces philosophes en carton pâte , zoziologues , sciences popolistes experts en tolérance et vivre ensemble à haute teneur en bienpensance : by the way ,intellectuel n’ est pas synonyme d’ intelligent ou malin .
    Platon , Spinoza, Nietzsche , au secours !!

  19. Dans ce domaine également, nous avons probablement ce (ceux) que nous méritons.
    Ils sont déjà loin les vrais philosophes, ceux qui ont réellement révolutionné le domaine de la réflexion et des idées. Certes et heureusement nous avons aujourd’hui quelques dignes descendants (disciples) de ces grands penseurs qui ont marqué notre histoire. Mais en Philosophie comme en Art, où sont les nouveaux Kant et Nietzsche, les nouveaux Van Gogh et Mozart ? (non, Johnny n’a rien à voir avec Mozart !)
    Heureusement aussi, Thierry Hoquet n’est pas un philosophe à proprement parler mais seulement un simple prof d’université enseignant une certaine philosophie. Oui je sais c’est vague, alors disons une certaine branche de la philosophie dit-on spécialisée sur les sciences naturelles et particulièrement sur le sexe des anges. Et peut-être aussi des robots … (n’étant pas Hoquetien je ne voudrais pas dire de bêtises) .
    Mais quand bien même il connaîtrait Socrate Platon Sénèque et Compagnie, et même s’il sait quel est cet amour qui définit littéralement le philosophe (philo-sophia) , pour faire ce qu’il fait Thierry Hoquet n’a pas besoin d’aimer ni le savoir ni la sagesse. En tous cas aujourd’hui c’est comme ça, aujourd’hui il n’est pas exigé à l’enseignant d’aimer la matière qu’il enseigne, pas plus que d’aimer les enfants, voire les clients à qui il enseigne. Non, il lui est tout simplement exigé d’enseigner utilement et efficacement, pour le PIB évidemment.
    D’ailleurs aujourd’hui, comme a dit je ne sais plus quel sage … « Quand on sait, on fait, et quand on ne sait pas on l’enseigne. »

  20. Je suis très inquiet du monde que nous préparent les modernes penseurs qui veulent effacer les différences naturelles au profit de la mode actuelle.
    Ils nous rendront à la fois dépendants de la mode et de la technologie.
    Ils nous préparent en fait un monde gris, insipide, invivable, non durable, fragile et stupide.

  21. Je suis très inquiet du monde que nous préparent les modernes penseurs qui veulent effacer les différences naturelles au profit de la mode actuelle.
    Ils nous rendront à la fois dépendants de la mode et de la technologie.
    Ils nous préparent en fait un monde gris, insipide, invivable, non durable, fragile et stupide.

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