Je n’aime pas l’intitulé de la nouvelle rubrique « Planète » du Monde ; encore une fois nous mettons de la distance avec ce qui nous fait vivre, la Biosphère. Il me semblerait 1000 fois préférable de dire « notre Planète », mais enfin ne nous plaignons pas trop, mon quotidien préféré progresse, bientôt ce sera un journal écolo. Dans le numéro du 26 septembre, un rapport de l’OIT (organisation internationale du travail) nous promet 20 millions d’emplois supplémentaires d’ici à 2030 dans le secteur des énergies renouvelables. La croissance verte, ou plutôt selon le titre du rapport « un travail décent dans un monde durable à faible émissions de carbone » ne serait donc pas ennemi de l’emploi. Nous aurions tout à gagner en traitant les maux de notre planète.
Malheureusement à une autre page du Monde, les droites européennes sont à l’offensive contre le paquet climat de Borloo qui voudrait logiquement, selon les engagements des chefs d’Etat et de gouvernement, réduire de 20 % les émissions de CO2 d’ici à 2020. Il faudrait prendre en compte le contexte économique et éviter les délocalisation des entreprises les plus consommatrices en énergie. De même, en France, le patronat estime que la croissance verte n’est pas la réponse appropriée à la crise que traverse l’économie. C’est donc clair, l’écologie n’est pas de droite, elle est à gauche. Le libéralisme économique est un système qui dilapide nos ressources naturelles dans la frénésie d’un profit sans limites. Le libéralisme est une doctrine qui repose sur le désengagement de l’Etat, la responsabilité des chefs d’entreprise, la loi du marché et les inégalités.
L’enjeu écologique nécessite une vision du long terme qui est complètement ignorée par les mécanismes de marché. L’enjeu écologique nécessite une forte intervention de l’Etat et sans doute une planification écologique. L’enjeu écologique nécessite la participation de tous aux efforts nécessaire après débat démocratique. Le fondement idéologique des socialistes, basé sur le rôle de l’Etat, la solidarité collective et un projet de société sans classes, nous prépare mieux que la droite à affronter les différentes crises écologiques et sociales qui émergent aujourd’hui. Contre le social-libéralisme, le social-écologisme pourrait nous ouvrir un avenir durable, plus égalitaire, plus sobre, plus convivial.
Effectivement ils savent prendre les risques que les autres assument.
le libéralisme suppose la responsabilité des chefs d’entreprisse qui eux, savent prendre des risques.
Cela ne veut pas dire que les suppositions théoriques des libéraux soient vraies ! Les chefs d’entreprises prennent leurs responsabilités dans le monde tel qu’il est, mais notre planète ne peut plus supporter leur activisme aveugle, surtout quand ils s’affairent dans des multinationales.
Car il faut toujours nuancer, il y a des artisans qui connaissent leur métier…
Je pense qu’il y a une coquille :
« Le libéralisme est une doctrine qui repose sur le désengagement de l’Etat, la responsabilité des chefs d’entreprise, la loi du marché et les inégalités. »
Ce ne serait pas plutôt l’irresponsabilité des chefs d’entreprise ?