Selon l’ONU, nous avons dépassé 8 milliards d’êtres humains en novembre 2022 et nous atteindrons 10,3 milliards en 2085. Enfer et damnation !
Delphine Roucaute : Selon les dernières estimations du département des affaires économiques et sociales des Nations unies (ONU), publiées le 11 juillet 2024, l’humanité va continuer à grossir pendant cinquante ans, atteignant un pic à 10,3 milliards d’individus au milieu des années 2080, pour ensuite décliner jusqu’à 10,2 milliards en 2100.
Bien entendu cet article du MONDE se termine par le sempiternel « La question centrale est peut-être moins celle du nombre que celle des modes de vie. » Or les deux variables sont intrinsèquement liées, le nombre de voitures dépend du nombre de conducteurs.
De plus l’article ne se pose la question de la compatibilité d’un tel niveau (plus de 10 milliards) avec les possibilités durables de la planète de supporter le poids de l’humanité. Or toutes les études scientifiques démontrent la raréfaction de nos ressources, tant renouvelables que non renouvelables. Le pic de la population humaine s’accompagne du pic des ressources fossiles, du pic des métaux, du stress hydrique, de la baisse des rendements agricoles dus au réchauffement climatique et, ce qu’on oublie trop souvent, de la chute drastique de la biodiversité suite à la destruction des milieux naturels par les humains. Une initiation au malthusianisme serait une bonne chose pour les journalistes du MONDE.
De plus ces prévisions reposent sur des hypothèses concernant l’indice synthétique de fécondité (ISF). Calculé à partir du nombre de naissances et du nombre de femmes en âge de procréer à un instant T, cet indicateur est très dépendant des évolutions des comportements sociaux. Si la fécondité restait semblable à celle d’aujourd’hui dans tous les pays jusqu’à la fin du siècle, l’humanité atteindrait 18 milliards d’individus. Un phénomène d’inertie sous-tend la poussée démographique au niveau mondial : les femmes qui feront grossir les rangs de l’humanité dans les trente prochaines années sont déjà nées. Même un affaissement brutal de la fécondité ne permettrait pas d’enrayer le phénomène. Certes plus de la moitié des pays sont déjà passés sous le seuil de renouvellement des générations (en moyenne 2,1 enfants par femme). 126 pays ne devraient atteindre leur pic qu’après 2054. Neuf pays, tous sur le continent africain, verront pourtant leur population doubler en à peine trente ans, voire quadrupler d’ici à 2100. Ajoutons que le ralentissement de la croissance démographique n’éliminera pas la nécessité de réduire l’impact moyen attribuable aux activités de chaque personne. Car le nombre des humains doit être multiplié par l’empreinte économique (le niveau de vie) de chaque individu. Pourtant en France, on exige une hausse du pouvoir d’achat. Cherchez l’erreur.
La surpopulation humaine est avérée, et pourtant beaucoup de gouvernements veulent lutter contre la baisse de fécondité à l’intérieur de leurs frontières ! En définitive le diagnostic de Malthus devient une réalité : guerres, famines et épidémies accroissent déjà notre mortalité puisqu’on n’a pas mené une politique responsable de maîtrise de la fécondité humaine.
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
Baisse natalité, solution à la surpopulation
extraits : On veut nous faire penser que « la chute de la natalité est un problème plus préoccupant que la surpopulation ». C’est une ineptie, la baisse tendancielle (et non « la chute ») de la fécondité est au contraire une solution partielle (car trop tardive) à l’état de surpopulation que nous subissons. Nous sommes plus de 8 milliards, une augmentation d’un milliard ces onze dernières années. C’est invivable, c’est ingérable….
ESCOFFIER-LAMBIOTTE dénonce la surpopulation
extraits : Docteur ESCOFFIER-LAMBIOTTE (18 janvier 1972) : les dernières statistiques des Nations unies montrent clairement que pour bien des pays sinon pour l’espèce tout entière, la croissance incontrôlée de la population est un des pires dangers qui soient. La population mondiale est actuellement de 3 632 millions d’êtres. Il faut douze ans à l’heure actuelle, contre un siècle en 1800, pour produire un milliard d’hommes. La population terrestre doublera dans les trente prochaines années, alors qu’il lui avait fallu, depuis Jésus-Christ, dix-sept siècles pour y parvenir….
Surpopulation généralisée dans tous les pays
extraits : Tous les pays, riches ou pauvres, sont surpeuplés. Pourtant les démographes se contentent des chiffres sans y voir nulle trace de surpopulation, les économistes s’intéressent au PIB et certainement pas au poids du nombre, les médias préfèrent parler de la surpopulation carcérale, les politiques analysent les enjeux géostratégiques du pays, pas les ravages entraînés par la démographie, etc. !
Sans planning familial, no future. Si vous êtes conscients du fait qu’il faut d’urgence promouvoir une autolimitation de la fécondité, vous pouvez rejoindre l’association Démographie Responsable.
Malthus aurait, soi disant, eu raison trop tôt. (BGA80 14 JUILLET 2024 À 01:49)
– « C’est avoir tort que d’avoir raison trop tôt » (Marguerite Yourcenar)
Mais peu importe, ON se comprend.
En attendant, bien plus que les guerres, les épidémies et les famines… ce qui est en train de régler son compte à la (sur)population… c’est notre mode de vie.
Si le nombre de conflits armés dans le monde est en hausse, paradoxalement celui du nombre d’États en proie à ces conflits est en baisse. Celui du nombre de morts aussi.
Les guerres… environ 100.000 morts par an. Et en même temps 500.000 morts par homicides par an. 5 fois plus que les conflits armés ! Et 700.000 suicides. Et 1,4 million de morts sur les routes. Les cancers, 10 millions ! Les maladies cardiovasculaires, 18 millions ! STOP n’en jetez plus, va plus rien rester. (à suivre )
(suite) 800.000 personnes souffrent de la faim dans le monde, et plus d’1 milliard de personnes sont obèses. Le double en SURpoids. Cerise sur le Cake, 1/4 voire 1/3 de la nourriture produite est gaspillée ou perdue. Va comprendre.
Et pour couronner le tout, 1 personne sur 6 est touchée par l’infertilité dans le monde.
Et là, si la baisse de la fécondité dans le monde est sujette à de multiples facteurs et explications… et inquiète certains autant qu’elle en réjouit d’autres… les causes de la baisse de la fertilité, elles, semblent bien plus évidentes.
Enfin Michel C vous savez très bien que les guerres,les épidémies , les catastrophes ne jouent statistiquement presque pas (les cancers et les maladies cardiovasculaires ne jouent pas non plus car ils touchent très prioritairement les gens qui sont âgés, ils sont l’outil de la mortalité mais ne l’augmentent pas puisqu’il faut bien mourir de quelques choses).
Non, maintenant que la mortalité infantile est tombée à des niveaux très bas, la seule chose qui compte c’est la fécondité, c’est ça qu’il faut impérativement faire baisser
Comment ça la seule chose qui compte c’est la fécondité ?
Décidément vous ne voulez (pouvez) rien entendre, Monsieur Barthes !
Le 31 MAI 2024 À 09:40 (“Baisse natalité, solution à la surpopulation”) je vous ai démontré (par a+b) que même si … le taux de fécondité tombait demain à Zéro … en 2050 il resterait encore 6 milliards de terriens. Toujours trop à votre goût, bien évidemment. Logiquement, il ne reste donc plus qu’à agir sur la mortalité.
Seulement de ça vous ne voulez pas en entendre parler. Trop politiquement incorrect ! Et puis il faut bien mourir de quelque chose, dites-vous !
Certes, mais quand même ! Mourir de faim… alors que le tiers de la bouffe produite est perdue ou gaspillée… ah ça NON ! Mon dieu quelle honte !
La honte ne tue plus depuis longtemps, et c’est dommage.
Mourir de peur, non merci. Autant alors que ce soit de rire.
Lorsqu’on parle d’un camion, la SURcharge se vérifie plus ou moins : état neuf ou vieux, état du terrain à parcourir, etc. Il en est de même quant à la SURpolation, le dépassement de la capacité de charge de la planète à supporter des humains ; l’analyse est complexe mais pas impossible. Malthus écrivait : «
Si nous prétendons obéir au Créateur en augmentant la population sans aucun moyen de la nourrir, nous agissons comme un cultivateur qui répandrait son grain dans tous les lieux où il sait qu’il ne peut pas croître. Il n’y a aucun chiffre absolu : garnir une ferme de bestiaux, c’est agir selon la grandeur de la ferme et selon la richesse du sol qui comportent chacune un certain nombre de bêtes. C’est une entreprise vaine de prétendre augmenter le nombre de leurs bestiaux, avant d’avoir mis les terres en état de les nourrir… » (à suivre)
(suite et fin) Malthus ressuscité s’appuierait sur toutes les études scientifiques qui démontrent que l’humanité a dépassé la capacité de charge de la planète : rapport de 1972 sur les limites de la croissance, empreinte écologique et jour du dépassement, perturbations structurelles du climat, extinction de la biodiversité, stress hydrique, etc. Rien de subjectif dans tout cela contrairement aux dires non étayés de Michel C qui se contente de répéter en boucle son mantra. Nous avons atteint 8 milliards avec confirmation du diagnostic de Malthus quand on ne régule pas notre fécondité : guerres, famines et épidémies. Les 8 milliards n’ont été possible qu’en épuisant encore plus vite les dernières ressources de la planète et en accroissant à l’extrême le niveau des inégalités. Tout est lié.
La planète est devenu un camion surchargé d’humains, donc sur le point de s’effondrer.
Les attitudes des êtres humains montrent qu’il est peu vraisemblable que les seuls effet pathologiques de l’encombrement mettent un frein au surpeuplement. Nous serons bloqués par le manque de nourriture bien avant que la densité démographique dans le monde n’atteigne celle de beaucoup de villes actuelles. Et cependant, dans ces dernières, les gens continuent à croître et à multiplier.
– « … Michel C qui se contente de répéter en boucle son mantra… »
N’importe quoi ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité !
« La question centrale est peut-être moins celle du nombre que celle des modes de vie. »
Pour laisser les autres pulluler et se reproduire de façon lapinesque (le pov 1/3 monde par exemple) , il suffir de créer une dictature de gauche(pléonasme) où chaque habitant occidental serait rationné sévèrement en nourriture : ainsi, le surplus produit par l’ agriculture irait gaver le 1/3 monde (africain surtout, (véritable amour des gauchistes) à moins qu’ il ne gave la nomenklatura pastequiste ou melenchonesque .
La capacité de charge constitue une évidence sauf évidemment pour le grand expert michel c .
Aucun pays occidental n’ a la capacité , vu son chiffre trop élevé de population, de produire de façon autarcique des biens agricoles, il en va ainsi de la France , , de la Belgique / Hollande (àux ddm hallucinantes)…. en régime bio ou en régime classique .
-« La capacité de charge constitue une évidence sauf évidemment pour le grand expert michel c »
Pôvre âne que vous êtes ! Je parie que vous n’avez même pas osé lire l’article mis en lien (13 JUILLET 2024 À 17:29).
De toute façon vous avez bien fait, ce sont des gôchos qui l’on écrit.
La plage de Saint-Tropez est-elle SURpeuplée ? La planète Terre est-elle SURpeuplée ?
Avant de répondre je vous invite à lire ce document, un peu long mais très intéressant :
– Capacité de charge : significations, démarches d’évaluation et types d’utilisation dans une perspective d’aide à la décision (researchgate.net – novembre 2020 )
– « Résumé. Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) HomMer a initié courant 2015 une réflexion collective sur la capacité de charge (CC) et son utilité dans une perspective d’aide à la décision dans les aires marines protégées. […] »
Conclusion p.13-14
– « Bien entendu cet article du MONDE se termine par le sempiternel « La question centrale est peut-être moins celle du nombre que celle des modes de vie. » […] »
Sempiternel qui, bien entendu, déclenche automatiquement cet autre sempiternel :
– « Or les deux variables sont intrinsèquement liées, le nombre de voitures dépend du nombre de conducteurs [et blablabla]. »
Autre sempiternel qui, bien entendu, déclenche automatiquement cet autre autre sempiternel :
– « vous radotez, Monsieur Biosphère. Que dis-je, vous SURradotez. Le Poumon, le Poumon vous dis-je [et patati et patata] ! »
( ESPRIT CRITIQUE MC 13 JUILLET 2024 À 08:28 sur l’article précèdent )
Biosphère c’est le mouvement perpétuel, c’est l’écologie circulaire…
Que dis-je… l’écologie qui radote, comme un vieux disque rayé.
Rien de mieux pour tourner en rond. En attendant !
Michel C., nous n’avons pas bien compris ton message. Précise !
Dépasser 8 milliards d’êtres humains aux appétits le plus souvent démesurés te semble-t-il un chiffre acceptable ou non ?
Nous aimons sur ce blog répéter ce qui nous semble des vérités, en particulier dénoncer le règne des « SUR », surconsommation, surpopulation, etc. Michel C,un désaccord sur notre axe décroissant ?
Biosphère… mon message, mon point de vue, sur tout et n’importe quoi (je commente pratiquement tout et n’importe quoi), je me dis que depuis le temps vous le connaissez très bien. Pareil de mon Désaccord. Toutefois, si vous n’avez pas compris, ce qui est possible… alors je vous invite, encore une fois, à écouter Bernard Werber : « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre (etc. etc.) »
Maintenant, comme je ne suis pas du genre à me Débiner… je vous réponds. Pour moi votre «acceptable ou non» ne veut rien dire !
Et je m’explique. ( à suivre )
(suite et fin) J’ai expliqué X fois que lorsqu’ON parle d’un bateau, d’un avion, d’un camion etc. la SURcharge se vérifiait (se démontrait) très bien.
Mais par contre pas du tout… lorsqu’il s’agit de dire COMBIEN la planète peut porter d’humains (capacité de charge) . Pareil pour la SURchauffe, d’un moteur, d’une centrale nucléaire et j’en passe.
Quant à savoir de combien ON peut encore Dépasser la Limite, avant que ça coule ou n’explose… pour moi ce n’est qu’une question secondaire.
Malthus, par exemple, n’aurait jamais pu croire, ni imaginer, que 8 milliards soit POSSIBLE. Et pourtant !
Ce qui ne veut évidemment pas dire que 10 ou 15 voire 50 milliards le soit.
Bref, votre «acceptable ou non» n’est que subjectif.
Une question de goûts, de sensibilité.
Malthus a eu raison trop tôt ! En effet les énergies fossiles ont été un joker qui a permis de prolonger la partie, mais une fois ces énergies fossiles épuisées, les faits donneront raison à 100% à Malthus… Ce sera guerres, épidémies, famines qui régleront le compte à la surpopulation !