La population du Mozambique, 29 millions d’habitants, a augmenté de 40 % au cours des dix dernières années et le taux de fécondité, de 5,4 enfants par femme, aurait même légèrement augmenté. La pression des jeunes dont la plupart sont sans travail va croissante. Le gouvernement a fini par s’en inquiéter. Le contrôle des naissances n’a jamais été, jusqu’à une date très récente, une priorité des gouvernants. Le poids des traditions dans des sociétés rurales soumises à une grande pauvreté continue d’alimenter la machine à procréer. Pourtant le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) finance presque intégralement l’approvisionnement en contraceptifs et déploie depuis deux ans des brigades de « tutrices » dans les villages et les écoles secondaires pour convaincre les adolescentes de se protéger. Les moyens de contraception sont fournis gratuitement à celles qui le désirent. On peut proposer un « injectable » pour trois mois ou un implant qui assure la tranquillité pendant cinq ans.* Pour un peu de repos pour notre blogueur préféré, place maintenant aux commentateurs (éclairés) sur lemonde.fr, :
Laurent : Expliquons toutefois les trois grandes causes structurelles de la pauvreté absolue au Mozambique : un colonialisme portugais particulièrement dévastateur ; une indépendance prise en main par un régime communiste ; plus de deux décennies de guerre civile, soutenue par l’Afrique du Sud de l’Apartheid, Israël et l’administration américaine, causant la destruction des infrastructures.
Michèle de Dordogne : L’Europe du XVIIIème siècle raisonnait de la même façon : J.S. Bach a eu 20 enfants (avec deux épouses successives) pour en garder 9 vivants à sa mort à lui. Si on vaccine et si on soigne les petits Africains, les femmes souhaitent la contraception même si les hommes s’en fichent – c’est bien tout le problème.
Mdut : Les hommes ne s’en fichent pas du tout. Si l’épouse d’un homme cesse d’avoir des enfants, la virilité de ce dernier va être questionnée par le village. Donc, au-delà de l’assurance-vieillesse, il y a l’affichage de la virilité, et je crois que, au quotidien, c’est plus important que de penser aux vieux jours.
Samivel51 : Parallèle intéressant avec le Niger, dont la population a même quadruplé en 40 ans. Un des rares pays au monde où la natalité désirée est supérieure à la natalité réelle (surtout celle désirée par les hommes). Et dont l’ancien Président s’opposait à tout programme de planning familial au nom de la fierté de l’homme nigérien d’avoir 10 enfants. Résultat : une famine catastrophique tous les 5 ans.
Renaud : Et dire que la gauche ainsi que certains journalistes du Monde militent pour l’abolition des frontières et la libéralisation des flux migratoires. Le continent Africain risque de couler sous son poids démographique…
L.Leuwen : Le Mozambique n’est pas un « des rares pays d’Afrique où la transition démographique n’a pas encore gagné les campagnes ». Ce genre de contre-vérité nous est asséné depuis des décennies. La fameuse « transition démographique » est un leurre dans toute l’Afrique, y-compris l’Afrique du Nord. Comme elle est un leurre en Inde, Indonésie etc. La vérité est que nous vivons une explosion démographique dans le monde.
LeBret : Le danger du concept de transition démographique est de croire qu’une fois passée, tout est résolu. Rappel : pendant plus de 95% de son temps sur Terre, l’espèce humaine n’a jamais dépassé 10 millions. À partir de l’agriculture, en moins de 10 000 ans on passé à 1 milliard en 1800, puis à 7 milliards actuellement et 10 milliards prévus en 2100.
* LE MONDE du 25 juillet 2018, Le Mozambique peine à contenir l’explosion démographique
Fabuleux commentaires et on se demande comment mon « torchon préféré » a pu les laisser publier car ils vont à l’ encontre du mondialisme , doctrine destructrice prônée par l’ immonde .