Une définition simple du totalitarisme consiste à constater que tous les pouvoirs sont concentrés aux mains d’une seule personne. Hitler et Staline en sont les modèles, mais Sarkozy en reproduit les caractéristiques. L’indépendance de la justice n’existe plus. Sarkozy projette la suppression des juges d’instruction pour en confier toutes les enquêtes aux procureurs : ceux-ci sont liés au pouvoir, car nommés sur décret du chef d’Etat et soumis hiérarchiquement au ministère de la justice. Le ministre de l’intérieur de Sarkozy fait tout pour bloquer des enquêtes*. La télévision publique est dirigée par un pion nommé par Sarkozy, les journalistes sont choisis pour leur docilité, etc. Notons aussi qu’un système totalitaire ne tient que par la soumission volontaire des « collaborateurs », Premier ministre compris. Prenons l’exemple de Patrick Devedjian qui se plaint amèrement des manipulations d’une élection par le clan Sarkozy. Le président de la république Sarkozy fait même directement pression par téléphone sur un député, envoie ces hommes de main (les Balkany)… Tout le monde s’exécute, Devedjian est évincé. Cela n’empêche pas Devedjian de terminer son interview par cette assertion significative : « Nicolas Sarkozy est notre meilleur candidat pour 2012**. Le chien flatte le maître qui l’exploite
Que devient la cause écologique dans un système totalitaire ? Le grand chef peut se permettre de dire une chose et son contraire, il n’y a plus de politique structurelle possible, il n’y a plus d’avenir durable :
Sarkozy en octobre 2007 : « C’est bien à une révolution que nous invite ce Grenelle de l’environnement, une révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dan nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs. »
Sarkozy en mars 2010 : « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire. Je crois à une agriculture durable. […] Mais il faut que nous changions notre méthode de mise en œuvre des mesures environnementales en agriculture. »
En définitive, le succès absolu d’un système totalitaire, c’est quand le fils succède au père, comme en Corée du Nord. Sarkozy ne voit qu’un seul être digne de lui succéder, son fils Jean…
* LeMonde du 20 novembre 2010 : Violation du secret des sources du Monde ; la place Beauvau bloque l’enquête.
** LeMonde du 20 novembre 2010 : Devedjian raconte sa défaite dans les hauts-de Seine. D’après les propos de l’ex-ministre de la relance, le président de la République a fait pression sur les élus.
Tout les presidents de la V ont agit de meme mais dans les memes limiques que conffere la constitution au chef de l’état qui ne serait etre au dessus des lois,en revanche,en dictature il n’y a pas de constitution et les dictateurs font vraiment ce qu’ils veulent.Quant au choix des journalistes, le president est libre de les réfuter mais depuis quand a t’on vu dans n’importe quel pays démocratique un président choisir un journaliste qui lui ferrait du rentre dedans?Tout homme politique à le droit de se dédire de faire volte face,c’est dans le jeux politique ,à ses risques et périls et sarkosy est loin d’etre le premier tout parti confondus.Quand à vouloir gouverner avec les sondages pour suivre au plus pres l’opinion publique c’est impossible et un leurre elle est tellement variable changeante et contradictoire sans connaissances sur le fond des problemes que cela deviendrait trés vite un vrais bordel ingouvernable.C’est au moment des élections que l’opinion publique à toujours raison,pas entre.
Bonjour PatriX
Peu importe qu’il s’appelle Bayrou, Mélenchon ou Sarkozy, c’est la personnification du pouvoir qui est dangereuse. Cette polarisation est propre à notre système médiatique. C’est pourquoi un véritable démocrate refuserait d’être mis en avant par les médias.
Quant à Mélenchon précisément, nous nous rappelons le référendum interne au parti socialiste qui avait majoritairement voté OUI au traité européen. Mélenchon, membre du parti socialiste, a fait comme si la volonté de la majorité des socialistes n’avait pas été clairement exprimée… Pour le NON, il s’est répandu dans les médias, mettant à mal l’unité des socialistes.
Les populistes qui arrivent au pouvoir, Sarkozy ou Berlusconi, nous inquiètent. Quant aux populistes qui veulent le pouvoir, nous conseillons de ne pas voter pour eux…
Bonjour PatriX
Peu importe qu’il s’appelle Bayrou, Mélenchon ou Sarkozy, c’est la personnification du pouvoir qui est dangereuse. Cette polarisation est propre à notre système médiatique. C’est pourquoi un véritable démocrate refuserait d’être mis en avant par les médias.
Quant à Mélenchon précisément, nous nous rappelons le référendum interne au parti socialiste qui avait majoritairement voté OUI au traité européen. Mélenchon, membre du parti socialiste, a fait comme si la volonté de la majorité des socialistes n’avait pas été clairement exprimée… Pour le NON, il s’est répandu dans les médias, mettant à mal l’unité des socialistes.
Les populistes qui arrivent au pouvoir, Sarkozy ou Berlusconi, nous inquiètent. Quant aux populistes qui veulent le pouvoir, nous conseillons de ne pas voter pour eux…
Comparer Jean-Luc Mélenchon à Sarkozy est tout aussi insultant (et intellectuellement malhonnête) que de le comparer à Le Pen ! Bien sûr, on le voit sur les plateaux de télévision, mais ce n’est pas d’être médiatique qui le rend totalitaire ! Et son projet politique – pour peu que l’on prenne la peine de se pencher dessus – est certainement plus démocratique que celui de l’UMP ou du PS (si toutefois le PS a un programme…) : sa « révolution citoyenne » consiste à rendre la parole au peuple et sortir de cette pseudo-démocratie qui rend possible un vote de nos représentants (sur la réforme des retraites ou le Traité de Lisbonne) qui aille à l’encontre de la volonté clairement exprimée de la majorité du peuple français ! Associer Mélenchon au totalitarisme, c’est faire la preuve qu’on ne comprend rien à Mélenchon, ni au totalitarisme.
Mélenchon-Sarkozy, même combat
Le totalitarisme ou pouvoir absolu d’un seul n’est pas la caractéristique de Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon par exemple personnifie le front de gauche. C’est lui qu’on voie sur les plateaux de télévision, lui qu’on interroge dans les manifs, lui qui valide les textes d’orientation, lui qui matérialise son parti, lui qui écrit ce qu’il faut penser. Notre époque favorise le totalitarisme car un système trop complexe présente une simplification du pouvoir qui permet l’adhésion des masses. Cette simplification est facilitée par la culture de masse et la société du spectacle. (LeMonde du 20 novembre, Jean-Luc Mélenchon tient SON congrès au Mans)
Un seul remède : notre capacité personnelle de juger par nous-même et agir en conséquence.
Mélenchon-Sarkozy, même combat
Le totalitarisme ou pouvoir absolu d’un seul n’est pas la caractéristique de Sarkozy. Jean-Luc Mélenchon par exemple personnifie le front de gauche. C’est lui qu’on voie sur les plateaux de télévision, lui qu’on interroge dans les manifs, lui qui valide les textes d’orientation, lui qui matérialise son parti, lui qui écrit ce qu’il faut penser. Notre époque favorise le totalitarisme car un système trop complexe présente une simplification du pouvoir qui permet l’adhésion des masses. Cette simplification est facilitée par la culture de masse et la société du spectacle. (LeMonde du 20 novembre, Jean-Luc Mélenchon tient SON congrès au Mans)
Un seul remède : notre capacité personnelle de juger par nous-même et agir en conséquence.