Communication gouvernementale : Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS-COV ou le SRAS. Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé – OMS. Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 110 pays sur une zone étendue. Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement. La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées.
Mieux connaître les virus avec wikipedia : Tout être vivant peut être infecté par un virus. Il existe des virus de bactéries, des virus d’archées, des virus d’algues, des virus de plantes, des virus fongiques, des virus d’animaux et même des virus de virus. Les maladies virales comme la rage, la fièvre jaune ou la variole affectent l’Homme depuis des siècles. À la fin du XIXe siècle, la conception d’agents infectieux que l’on ne pût déceler au microscope optique était encore difficile. Le virus de la fièvre jaune est le premier virus pathogène de l’Homme identifié entre 1900 et 1902. Louis Pasteur les nomma « infrabactéries », d’autres les qualifièrent de « virus filtrants ». Vers 1925, un virus était défini comme un « agent responsable d’une maladie infectieuse, parasite et de taille comprise entre 0,01 et 0,3 micromètre ». L’apparition de la microscopie électronique dans les années 1930 permit l’observation des virus, mais on ne savait toujours pas à cette époque ce qu’ils étaient réellement. On caractérise un virus par son incapacité à se reproduire par mitose, par scissiparité ou par méiose. Placés en suspension dans un milieu de culture, ils ne peuvent ni métaboliser, ni produire ou utiliser de l’énergie, ni croître, ni se multiplier, toutes fonctions communes aux êtres vivants. Pour répliquer son acide nucléique, il dépend d’une cellule hôte qu’il doit infecter pour détourner et utiliser son métabolisme : un virus est nécessairement un parasite intracellulaire. Le débat sur le caractère vivant ou inerte des virus reste encore aujourd’hui ouvert. Les génomes des virus ne comportent que de quelques gènes à 1 200 gènes. Les concentrations en virus dans l’eau de mer sont de l’ordre de dix mille virus par millimètre cube. Environ 20% des organismes constituant la biomasse microbienne océanique totale est tuée par des virus. La recherche actuelle estime que dans le corps humain il y a 100 fois plus de virus que de cellules humaines
En 2018, on recense 129 espèces de virus impliqués dans des maladies humaines. Le rhume, la grippe, la varicelle, la rougeole, la mononucléose infectieuse sont des exemples de pathologies humaines relativement courantes d’origine virale. On connaît d’autres exemples plus nocifs comme le SIDA, le SRAS, la grippe aviaire, la variole, ou la fièvre hémorragique causées par le virus Ebola. Caractéristiques d’un virus dangereux :
- transmission respiratoire ;
- taux de reproduction de base supérieure à 2 ;
- taux de mortalité supérieur à 1/1000 ;
- temps de génération inférieure à trois jours ;
- contagion avant l’apparition des symptômes.
Étant donné que les virus utilisent la machinerie cellulaire de l’hôte pour se reproduire à l’intérieur même de la cellule, il est difficile de les éliminer sans tuer la cellule hôte. Des médicaments antiviraux permettent cependant de perturber la réplication du virus. Une autre approche est la vaccination qui permet de résister à l’infection. Les antibiotiques sont sans effet sur les virus. Les antibiotiques interfèrent seulement avec le métabolisme des bactéries et ne permettent pas de traiter les maladies d’origine virale.
Le coronavirus du Sras n’était contagieux que quelques jours après le début des symptômes, 4 jours après. Ce qui laissait le temps de diagnostic et d’isoler les malades avant qu’ils aient contaminé d’autres personnes. Avec le Sras, tous les malades avaient des formes sévères donc ils étaient tous identifiés, on ne passait pas à côté de formes bénignes qui auraient pu être inaperçues. Avec ce coronavirus, la contagion commence avec le début des symptômes et parfois chez des gens qui n’ont pas de symptômes »
Après avoir été baptisé nCoV-2019 dans un premier temps, ce nouveau coronavirus a été appelé SARS-CoV-2 (SARS pour « Syndrome Aigu Respiratoire Sévère » et CoV pour « CoronaVirus »). Sa maladie a été nommée Covid-19 le 11 février 2020 pour être « plus facile à prononcer » a justifié le directeur général de l’OMS.
Signification : « Co » signifie « corona », « vi » pour « virus » et que « D » pour » disease » (maladie en anglais). Le chiffre 19 indique l’année de son apparition : 2019. « Nous avons dû trouver un nom qui ne faisait pas référence à un lieu géographique, à un animal, à un individu ou à un groupe de personnes » a ajouté le directeur général, pour éviter toute stigmatisation de la maladie.
https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2619933-covid-19-maladie-temps-incubation-origine-coronavirus-mutation-symptomes-transmission/