Tout savoir sur le coronavirus 2019-nCoV

Depuis un mois, le coronavirus apparu à Wuhan en Chine a contaminé près de 1 300 personnes, 237 sont dans un état critique. Parce qu’il est transmissible par simple contact entre humains, il inquiète les autorités du monde entier. Les coronavirus forment un groupe de virus dont les premiers représentants ont été identifiés au milieu des années 1960. Leur nom provient des prolongements en forme de couronne situés à leur surface. Ils provoquent des infections respiratoires. Selon le type de virus, ces infections sont d’une gravité très variable puisqu’elles vont du simple rhume à des syndromes provoquant une détresse respiratoire et la mort. Quelques réactions sur lemonde.fr qui montrent la complexité d’une pandémie :

Agnès Buzyn, ministre de la santé : « Il faut traiter une épidémie comme on traite un incendie, très vite repérer la source » et la « circonscrire le plus vite possible » ; « Nous aurons probablement d’autres cas. »

Pierre Robes : « Face à la situation grave d’une épidémie qui s’accélère (…) il est nécessaire de renforcer la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti », a affirmé samedi le président Xi Jinping : on dirait Staline dans le texte !

soyez le premier à réagir @robes : heureusement qu’ils ont un régime centralisé « fort ». On imagine la même chose en Europe, c’est la débandade.

daniel georges : En France 8000 morts l’année dernière. Le coronovirus, non la grippe !

Loriot : Rappelons une chose, toute simple, hélas. Les pneumonies « ordinaires » tuent toutes les 40 secondes un enfant, essentiellement dans les pays pauvres, donc près d’un million de morts CHAQUE ANNEE (chiffres officiels de l’OMS pour la dernière année connue : 2015).

CDU : La grippe espagnole a été fatal pour 2,5 à 5% de la population mondiale de l’époque.

dilivier7 : Nulle part je n’ai lu s’il y avait un traitement contre cette maladie. Quelqu’un a t’il une réponse à cette question ?

Catherine R. : Comme la grippe. Antipyrétique, sérum phy pour laver le nez. Et attendre que ça passe.

Woudi Kherenc  : Pour des personnes en bonen santé, seul le système immunitaire est capable d’éliminer totalement un virus. Les traitements éventuels ne servent qu’à ralentir l’infection ou à soulager les symptômes. La meilleure arme serait un vaccin, mais ça ne peut pas se faire du jour au lendemain…

Robert Corel : Les masques chirurgicaux ne servent qu’à éviter de contaminer quelqu’un, mais en aucun cas ils vous protègent. S’il faut porter un masque alors vérifiez qu’il ait la norme ffp2 et même mieux ffp3. Et désinfectons-nous les mains, un masque ne nous servira à rien si nous portons nos mains souillées à la bouche ou nous grattons le nez.

Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere, Pandémies mortelles, SRAS, H5N1, H7N9 (21 janvier 2020)

* LE MONDE du 26-27 janvier 2020, Coronavirus : la situation est « grave » et l’épidémie « s’accélère », affirme Xi Jinping

8 réflexions sur “Tout savoir sur le coronavirus 2019-nCoV”

  1. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de mortalité du 2019-nCoV est de 3 %, soit bien en dessous de celui du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) – avec un taux de mortalité de 9,6 %,Le 2019-nCoV, qui se transmet par voie aérienne, possède par ailleurs un indice de contagiosité relativement modéré – 2 contre 17,6 pour le rotavirus responsable de la gastro-entérite. La liste des maladies peu contagieuses mais dont le taux de mortalité est élevé n’est pas si longue : on y trouve la fièvre Ebola (avec 50 % de mortalité et une contagiosité comparable à celle de la grippe saisonnière) ou la rage lorsqu’elle n’est pas traitée (100 % de mortalité). La tuberculose présente un profil particulièrement menaçant avec à la fois une forte contagiosité et un taux de mortalité élevé, même si les conditions de vie et d’hygiène pèsent lourdement sur le risque pour les différentes populations.

  2. 28 janvier 2020, le nombre d’infections par le 2019-nCoV en Chine continentale a dépassé celui de l’épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003 : 5 974 cas confirmés de contamination tandis que le SRAS avait infecté 5 327 personnes.
    Le nouveau coronavirus est plus contagieux mais moins « puissant » . 132 décès aujourd’hui, soit 2,2 %, contre 349 décès pour le SRAS, soit 6,6 %.

  3. Le bilan est passé à 2 800 cas pour 80 décès. Le taux de mortalité est à peu près constant, autour de 3 %, beaucoup moins que celui du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), en 2003, qui tuait 10 % des malades. Mais ce nouveau coronavirus est aussi bien plus difficile à détecter : là où les symptômes du SRAS apparaissaient en quelques jours et pouvaient tuer rapidement, le temps d’incubation de ce nouveau virus est de douze jours en moyenne, pendant lesquels les patients peuvent contaminer leurs proches.
    Le réseau de surveillance étroit mis en place par la police chinoise permet de traquer les cinq millions de personnes qui ont quitté Wuhan avant la quarantaine. Elles sont contactés par la police, sur la base de leur plaque d’immatriculation ou de leur numéro de téléphone lié à leur carte d’identité.

    1. Merci pour l’info Biosphère. Ainsi je me sens un peu plus rassuré. Comme quoi le Progrès a du bon.
      Tout compte fait… si j’échappe à cette saloperie de virus, promis-juré-craché, désormais je militerais pour la généralisation des réseaux de surveillance. Traçage GPS, reconnaissance faciale, puces RFID comme pour les chiens et les chats et tutti quanti. 🙂

  4. Ce que craignait Malthus en 1798 est arrivé, une surpopulation propice à la diffusion d’épidémies…

    1. Mais tout de même ! il faudrait peut-être arrêter de raconter n’importe quoi. Déjà, il faudra me dire si Malthus avait intégré les épidémies dans sa «loi de population», ou pas. Quoi qu’il en soit ça reste pour moi un détail. Ensuite, mais ce n’est tout de même pas la première fois qu’une épidémie ou pandémie de ce genre se répand sur cette planète ; il n’aura donc pas fallu attendre que nous soyons 8 milliards pour qu’un virus, un bacille ou autre bactérie décime des centaines, des milliers voire des millions d’humains en peu de temps. Et puis, il n’y a quand même pas que ce coronavirus qui représente aujourd’hui un problème, une menace, un danger, fusse t-il à l’échelle mondiale. Alors pourquoi toute cette agitation ? En ce moment c’est du matin au soir qu’on nous bourre le mou avec ce coronavirus.

      Mais que cherche t-on à FAIRE avec ça ? Nous informer… vraiment ? Diversion, peut-être ? Ou alors, nous faire peur ? Mais dans ce cas, pourquoi ?
      Peut-être pour nous rassurer, juste en suivant. Et nous faire ainsi croire que quoi qu’il arrive on maîtrisera toujours. Pour des siècles et des siècles, amen. Bof … ce n’est qu’une théorie comme une autre.

      1. Malthus @ Michel C 
        Les obstacles destructifs qui s’opposent à la population sont d’une nature très variée. Ils renferment toutes les causes qui tendent de quelque manière à abréger la durée naturelle de la vie humaine par le vice ou par le malheur. Ainsi on peut ranger sous ce chef l’extrême pauvreté, la mauvaise nourriture des enfants, l’insalubrité des grandes villes, toutes les espèces de maladies et d’épidémies, la guerre, la peste, la famine. (mon « Essai sur le principe de population »,1798)

        1. Merci Ecolomaniak d’avoir levé ce doute (le mien). Ainsi Malthus a effectivement «intégré» les épidémies dans sa théorie. Me voilà bien avancé. 😉
          Comme je disais le 21 janvier 2020 à 11:11, la dynamique des populations est un vaste sujet d’études. Dans lesquelles interviennent évidemment la prise en compte des épidémies et l’étude de leur propagation (« théorie des épidémies »). Rien que là, ce ne sont pas les théories qui manquent. Finalement, pour moi Malthus n’a pas démontré grand chose. Le seul mérite qu’on puisse lui reconnaître c’est d’avoir été le premier à avoir autant réfléchi sur le problème des populations, marquant ainsi une étape majeure de l’histoire des idées.

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