La semaine sans écrans a lieu du 22 au 28 mars 2010. Pourquoi ?
– Les études sur l’encéphalogramme montrent que les stimulations mentales sont moins fortes lorsqu’on regarde la télé que lorsqu’on lit.
– En réduisant la rencontre avec autrui, la lecture, les perceptions sensitives et corporelles, nous appauvrissons notre approche de la vie et notre perception du monde.
– Dans ce monde de connexions électroniques généralisées et d’écrans omniprésents, la brièveté, l’immédiateté et la superficialité dominent. L’objectif social à atteindre est le zéro contestation sérieuse, le lien social proposé étant tellement ténu, si fragile et absolument réversible.
– La réduction du réel à l’image abolit toute distance nécessaire à la compréhension des choses. Les écrans produisent un modèle où tout doit être disponible immédiatement. Or l’accession au savoir ou l’appréhension d’une problématique se font dans le temps, à travers une démarche personnelle parfois difficile.
– Les médias saturent nos perceptions alors que comprendre et analyser nécessite d’être capable de s’éloigner du monde et de sa clameur, dans une certaine solitude.
– Sur le plan politique, la prédominance de l’image a chassé les discours structurés et complexes, fondés sur une vision du monde globale et porteuse d’un projet collectif.
– Des acteurs sociaux à l’individu, tout le monde cherche avant tout à visibilité ses actes plutôt qu’à agir véritablement. Nous assistons à la spectacularisation du monde.
– Les écrans créent un monde narcissique qui passe la moitié de son temps à fabriquer des images de lui-même, et l’autre moitié à les contempler. Les photos numériques accélèrent ce processus de nombrilisme.
– Le neurophysiologiste Manfred Spitzer explique qu’un cerveau ne s’imprègne correctement des choses que s’il les découvre par le biais de plusieurs sens. Et, de ce point de vue, l’écran est bien pauvre en comparaison avec le monde réel.
– La prolifération des écrans et l’usage immodéré qui en est fait par des enfants de plus en plus jeunes, ne peut que contribuer à les éloigner du monde concret et de la nature pourtant indispensable à leur équilibre.
Et maintenant, tu sais ce qu’il te reste à faire…
Et maintenant Biosphere, tu sais ce qu’il te reste a faire? Suivre tes propres conseils et fermer ce blog. C’est vrai que a chaque fois que je le lis, je sens mes neurones qui grillent.
C’est pour cela que vous y êtes non?
C’est pour cela que vous y êtes non?