résumé d’un article du MONDE* : « Tony Abbott, le nouveau premier ministre conservateur australien, qualifiait en 2009 de « connerie absolue » l’attribution du changement climatique à l’activité humaine. Il avait fait des élections législatives « un référendum sur la taxe carbone » ; entré en vigueur en 2012, ce dispositif prenait la forme de permis d’émission de CO2 que doivent acheter les 500 plus gros pollueurs du pays. C’est au nom de l’économie que les conservateurs s’attaquent à l’écologie : « supprimer la taxe carbone doit alléger la pression sur les familles, aider les petites entreprises et restaurer la confiance dans l’économie ». Le ministre de l’environnement, Greg Hunt, est aussi prié de faire des économies en supprimant plusieurs organismes chargés de la lutte contre le changement climatique. Le nouveau gouvernement espère enrayer le récent ralentissement de la croissance australienne, en allégeant les contraintes qui pèsent sur les entreprises. »
LE MONDE donne ensuite la parole à l’opposition écolo, Christine Milne : « C’est un jour noir dans la lutte contre le réchauffement climatique. Tony Abbott a démontré son mépris pour la science du climat et pour la santé et le bien-être des générations futures. » Tout est dit. Que ce soit par la grâce d’un gouvernement national irresponsable, par le blocage des négociations internationales sur le climat, par le désir des gens de rouler à moindre frais sans taxe carbone, on va brûler les dernières gouttes de ressources fossiles sans rien laisser aux générations futures.
Nos descendants vivront alors comme dans les temps anciens : quelques gens représenteront une élite autoproclamée et l’esclavage humain remplacera nos esclaves mécaniques actuels. Les perturbations climatiques et la montée des eaux ne seront que cerise que le gâteau. Nous aimerions bien avoir tort, mais l’élu Tony Abbott et tant d’autres font tout ce qu’il faut pour préparer cet avenir sans futur.
* LE MONDE du 15 octobre 2013, L’Australie sacrifie l’environnement pour relancer son économie
les tergiversations de l’UE
La controverse porte sur la meilleure façon de réduire les émissions de CO2 à 95 grammes par kilomètre parcouru par la flotte de chaque constructeur d’ici à 2030. L’Allemagne de la chancelière Angela Merkel suggère de reporter de quatre ans cette échéance pour permettre aux constructeurs de grosses cylindrés (BMW…) de faire les investissements nécessaires…
(LE MONDE du 16 octobre 2013, Les 28 n’arrivent pas à s’entendre pour réduire les émissions polluantes des automobiles)
Johanna Quandt et ses deux enfants qui détiennent 47 % du capital de BMW, ont donné chacun 230 000 euros à l’Union chrétienne-démocrate de la chancelière Angela Merkel. Mme Merkel passe pour être proche de ce secteur…
(LE MONDE du 17 octobre 2013, Quand BMW soigne l’auto-chanceilère)