Face à la réalité d’un mouvement écologiste à multiples facettes, LE MONDE se polarise article après article sur quelques personnalités d’EELV. Il regarde l’écologie par le petit bout de la lorgnette. Ainsi le 17 mars, « Europe Ecologie-Les Verts, un parti au bord de l’implosion » : l’écologie a l’air de se résumer au député François de Rugy et au sénateur Jean-Vincent Placé, c’est-à-dire l’alliance maintenue avec le parti socialiste. LE MONDE envisage encore une fois une scission : « L’affaire est engagée. Les potentiels ministres et leurs affidés représentent environ 30 % d’EELV : tous ceux qui auront des choses à négocier avec le PS vont partir. » Qu’EELV et ses « particules parlementaires » soit devenu pour partie un syndicat des élus ne vaut pas condamnation d’un mouvement politique en devenir. L’écologisme, qui irriguera tout le 21ème siècle, mérite mieux que des pantins à la solde du pouvoir. Les poubelles de l’histoire sont pleines de ces gens-là.
LE MONDE du 17 mars donne dans un autre article la parole à Cécile Duflot qui n’a nulle représentativité dans EELV. Elle est redevenue après son départ du gouvernement une militante comme un autre, une députée comme une autre au sein d’EELV. Le fait qu’elle ait voulu représenter la tendance gauche-gauche du parti n’intéresse que les médias, pas les militants écolos. Cécile Duflot « ne sait pas si elle sera candidate en 2017 ». C’est le titre de l’article. Quand on n’a rien à dire, on n’est pas normalement interrogé par un quotidien de référence ! D’ailleurs, dans tout le reste de l’article, Cécile tire en touche pour ne pas répondre. Il faut dire que les questions qui lui sont posées sont vraiment orientées, limites méchantes : « D’où vient votre « vallsophobie » ?… Mieux vaut l’ego de Cécile Duflot qu’une éventuelle victoire de François Hollande ?… Le changement que vous espériez avec l’arrivée de Syriza en Grèce n’est-il pas décevant ? » LE MONDE ne s’intéresse qu’à des questions politiciennes, pas au message porté par EELV. Et Cécile se fait avoir, elle n’aura pas un mot vrai pour l’écologie. Dans ses réponses, ce ne sont que banalités : « Aller dans le sens de la transition écologique… Areva est au bord de la faillite… Je veux que l’écologie gagne. »
Restons simple et direct : la planète brûle et nous la regardons brûler. Face à ce terrible constat, notre parti qui se déclare doublement écolo (« Europe-écologie » et « les Verts ») oublie ses fondamentaux pour se laisser plonger médiatiquement dans une lutte fratricide. EELV devient inaudible aux yeux de l’opinion publique, le message écologiste a complètement disparu. Nous voulons tourner cette page, redevenir ce que nous sommes, un parti qui lutte contre la détérioration de la planète et non pour la course aux postes. Nous voulons un militantisme réellement écologiste. Nous voulons un parti résolument écologiste. Les militants comme moi qui veulent des Verts vraiment verts, et pas des « verts » roses ou rouges, il en reste encore à EELV. Il y en a bien plus en dehors du parti, découragés par la politique politicienne. Il y en a encore plus qui se consacrent définitivement à des associations environnementales sans penser participer à la joute électorale. Il y en a même qui sont à droite et qui sont écolos. Daniel Cohn-Bendit donnait l’exemple d’Alain Juppé. Il y en même de fervents écolos au parti socialiste, par exemple Delphine Batho, la ministre de l’écologie socialiste qui a été virée par un gouvernement socialiste parce qu’elle faisait de l’écologie. Il y a des citoyens de base qui se contentent de voter – ou même de ne pas voter – et qui se ressentent vraiment écolos. L’écologie sera la grande pensée du 21ème siècle puisque la planète brûle. EELV retrouvera forcément un jour sa ligne directrice : « L’écologie d’abord ». Ce ne sera pas avec l’aide des médias… LE MONDE a supprimé son orientation éditoriale en faveur de la Planète. Rappelons-nous aussi le pourquoi du départ d’Hervé Kempf.
Pour contacter l’auteur de ce texte, écrire à biosphere@ouvaton.org
Réponse à Marcel : C’est vrai qu’un tel parti présenterait une meilleure crédibilité sur le plan écologique.
Réponse à Marcel : C’est vrai qu’un tel parti présenterait une meilleure crédibilité sur le plan écologique.
Un nouveau parti bâti sur les décombres de la communiste EELV par un Yves Cochet aurait des chances de succès politiques mais il ne doit évidemment pas reprendre des Duflot , Mamère , Con Bandit et autres crapules rouges mondialistes .
La politique écologique de ce parti devrait inclure la question démographique et sa résolution comme question prioritaire !
Un nouveau parti bâti sur les décombres de la communiste EELV par un Yves Cochet aurait des chances de succès politiques mais il ne doit évidemment pas reprendre des Duflot , Mamère , Con Bandit et autres crapules rouges mondialistes .
La politique écologique de ce parti devrait inclure la question démographique et sa résolution comme question prioritaire !