« Le problème est qu’aujourd’hui la femme décide seule de faire un enfant
sans tenir compte du désir de l’homme. »
Légalement toute personne a droit de disposer de son corps, elle a donc le droit de procréer ou de refuser de procréer. Mais il faut aussi de spermatozoïdes pour arriver à un résultat probant. L’homme n’a pas le droit d’en disposer à son gré ?
La conception d’un enfant se fait donc à deux mais qui décide en dernier ressort ? Dire que c’est au couple de décider n’indique rien des rapports de domination internes au couple, parfois la femme fait ce que l’homme désire (enfant ou pas), le plus souvent c’est elle qui dicte son choix. On ne peut rien dire institutionnellement de ces rapports internes au couple. Mais si on veut instaurer une norme, par exemple deux enfants « par couple », cela reste surréaliste. Le fait de vivre une famille où le père et la mère s’entendent toute leur vie, unis jusqu’à la mort, est certes un idéal respectable ; mais la réalité est malheureusement souvent tout autre.
Si on postule deux enfants maximum « par femme », l’homme paraîtra second(aire) dans tous les cas.
En cas de divorce, peu importe qu’une femme ait eu un seul ou plusieurs partenaires successifs, elle aura toujours la possibilité d’avoir au moins un enfant. Un homme au contraire peut se retrouver sans enfant, s’il quitte une femme sans enfant, s’il se met en ménage avec une femme qui a déjà atteint son quota, ou s’il ne trouve pas une femme qui n’a pas atteint son quota. Pour un homme qui veut un enfant, ce paramètre « quota » devient alors un critère supplémentaire dans le choix du conjoint. Cela ajoute de la complexité, mais le fait de trouver un partenaire est déjà un parcours plein d’embûches. Ainsi va la vie à donner, même à deux personnes seulement le droit à l’égalité patine.
Mais avec une pensée écologique, on devrait être heureux de ne pas avoir d’enfant dans un monde déjà surpeuplé. Le bébé ne devrait plus être un idéal à atteindre, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes… Un jour viendra sans doute où la norme d’un seul enfant par femme sera individuellement acceptée et collectivement mis en œuvre.
Notons, pour conclure provisoirement, que la loi actuelle dans le domaine de l’avortement est explicite : l’IVG (interruption volontaire de grossesse) est un droit des femmes, un droit qu’elles peuvent exercer unilatéralement sans l’accord de leur partenaire.
Que lire ? Alerte surpopulation – Le combat de Démographie Responsable
https://www.edilivre.com/alerte-surpopulation-michel-sourrouille.html/
à commander
https://livre.fnac.com/a17437174/Michel-Sourrouille-Alerte-surpopulation
Réponse de fond au commentaire de Marcel
L’article pose le problème de l’égalité ou non entre l’homme et la femme quant au choix de procréation. Marcel en arrive pourtant à parler de nationalisme et d’Afromuzz, ce qui est un détournement du sens de l’article. Il n’y a aucun nationalisme de droit, les frontières sont fluctuantes , les cultures locales un melting pot et les « invasions migratoires » une réalité historique dans tous les territoires.
Par contre il faut reconnaître que notre planète est close et saturée d’humains, 8 milliards aujourd’hui. Les grandes migrations deviennent impossibles. Ce qui veut dire que les pays d’émigration doivent adopter d’urgence le modèle d’un enfant par femme et les pays développés continuer à montre l’exemple d’une baisse de fécondité. Marcel, soyez nuancé dans vos propos…
« Et reconnaissez que dans un contexte surpeuplé et surconsommé, l’appel à la police et aux armées pour « rétablir l’ordre » devient malheureusement »
Content de lire cela sous votre plume car cela confirme mes opinions de nationaliste
dur : je pense même que les méthodes contraignantes de contraception (stérilisation surtout) devraient s’ appliquer dans un futur proche à l’ endroit bien entendu des lapinistes
afromuzz dont l’ inclination à nous remplacer est grande
modération à Marcel
Le fait d’être nationaliste est une vision étriquée du territoire pour des Terriens et trop large pour la nécessaire relocalisation des activités. Quant à votre mantra sur les « afromuzz », attention à ne pas généraliser, en vouloir à tout un groupe social sans discernement, c’est du racisme qui n’a pas lieu d’être… Nous supprimerons tous vos commentaires qui ne seront pas suffisamment nuancés par rapport à une situation géopolitique très complexe.
Vous avez une vision probablement universaliste de l’ humanité qui n’est pas la mienne et ne le sera jamais : je ne saisis pas la 2de partie de votre 1ere phrase .
Le nationaliste defend et préserve sa culture et son territoire contre toute ingérence ou invasion démographique étrangère .
Regardez donc le taux de criminalité très élevé et le taux de chômage des afromuzz , ils sont énormes : ils n’ ont rien à faire dans ce pays en aussi grand nombre
Je ne parle que des afromuzz présents en trop grand nombre en Europe menaçant nos acquis par leur taux de natalité très élevé et l’ islam qu’ ils véhiculent ; C. Levi -Strauss parle très bien du danger de l’ immigration dans un de ses livres : Tristes Tropiques si je me souviens bien
Ce mépris pour l’enfant unique est vraiment ridicule, mais comme il est fréquent !
En quoi le fait d’être enfant unique, devrait donner aux gens le droit de vous ostraciser et de vous prêter à l’avance les stéréotypes qu’ils ont dans la tête ?
La Terre se porterait bien mieux si les enfants avaient été moins nombreux et si donc les enfants uniques avaient représenté une plus forte proportion. Mais à force de ne pas vouloir limiter le nombre des enfants, nous y viendrons par la force et là la liberté sera menacée, de la faute justement de ceux qui n’ont pas voulu entendre raison avant.
– » Un jour viendra sans doute où la norme d’un seul enfant par femme sera individuellement acceptée et collectivement mis en œuvre. » (Biosphère)
Adieu donc les frères et soeurs, et bonjour les enfants rois. Je ne crois pas du tout que ce sera mieux comme ça. Ni pour l’enfant, qui deviendra grand, ni pour la planète.
– » Toi, le frère que je n’ai jamais eu
Sais-tu si tu avais vécu
Ce que nous aurions fait ensemble?
Un an après moi tu serais né
Alors on n’se serait plus quittés
Comme deux amis qui se ressemblent [etc. etc.] »
( Maxime Le Forestier – Mon frère )
Bonsoir Michel C.
il est vrai que l’enfant unique, l’enfant roi, peut prêter à l’égocentrisme personnifié. Mais un enfant seul devrait (pourrait) être élevé dans un contexte de relations multiples avec la famille élargie et les autres enfants ; l’altruisme se construit. Quant à la planète, prôner les familles nombreuses, c’est vouloir ignorer le contexte de surpopulation et faire passer les intérêts privés avant le bien commun. Quant à Maxime Forestier qui laisse croire qu’une fratrie c’est le bonheur assuré, c’est exagéré : les querelles familiales sont innombrables, jusqu’à se parler par avocats interposés…
Il ne faut jamais occulter la complexité des situations, sauf à vouloir tromper son monde.
@ Biosphère et Didier Barthès.
D’abord, je veux bien que vous puissiez voir un stéréotype (cliché, idée reçue etc.) dans le peu que j’ai dit (À 20:14), mais certainement pas du mépris pour l’enfant unique, ni pour l’enfant roi. Loin de moi également l’idée d’occulter quoi que ce soit.
Je suis bien sûr d’accord avec Biosphère quand il dit que la fratrie n’est pas obligatoirement synonyme de bonheur. Ni d’amour d’ailleurs, pensons déjà à Abel et Caïn, même si ces deux personnages ne font partie que de la fiction. Je le disais il n’y a pas longtemps, en parlant de la haine (que certains hypocrites dissimulent sous ce qu’ils nomment « mépris »), pour l’amour comme pour la haine nul besoin d’être des milliards, il suffit juste d’être deux. ( à suivre )
Ceci dit les liens familiaux ne sont pas de la fiction, notamment ceux entre frères (et sœurs), entre parents. Dans pratiquement toutes les cultures ils restent les liens les plus solides, considérés même comme sacrés. Certes ces liens sociaux restent des constructions (sociales) et on peut bien sûr les casser. L’idée n’est pas nouvelle, lire La République de Platon, ou Le Meilleur des mondes d’Huxley. Adieu papas et mamans, adieu frangins et frangines. Désolé, mais ce n’est pas ça qui me fait rêver.
Même sous prétexte de « sauver » la Planète, jamais je ne renoncerais à vouloir sauver l’Essentiel. Et à force de dire que nous sommes trop nombreux, un jour nous serons dans un de ces « meilleurs » des mondes, où la liberté sera l’esclavage. Et les seuls liens sociaux ceux avec nos « frères d’armes ». Je pense là à ce pauvre Parachutiste, celui de Maxime. De la faute justement de ceux qui n’ont pas voulu entendre raison avant.
Michel C., ce n’est pas « à force de dire » que nous sommes trop nombreux qu’un jour nous serons dans un de ces meilleurs des mondes où la liberté sera l’esclavage. Et les seuls liens sociaux ceux avec nos « frères d’armes ».
C’est parce que nous sommes déjà trop nombreux que l’avenir s’annonce sombre, d’autant plus que chaque individu a déjà ou veut avoir un niveau de vie supérieur, donc incompatibles avec les limites de la planète. Nous constatons que l’évidence biophysique n’est pas partagée par le bruit médiatique, c’est pourquoi avec nos faibles forces nous consacrons depuis quelques temps une grande partie de ce blog biosphere à la question malthusienne et au passage des 8 milliards. Et reconnaissez que dans un contexte surpeuplé et surconsommé, l’appel à la police et aux armées pour « rétablir l’ordre » devient malheureusement une nécessité inéluctable. La raréfaction des ressources fait des ravages.
Hier soir vous me reprochez de ne rien dire du débat en cours, la question de « l’enfant unique » (je vous cite), et maintenant que j’en parle ça ne vous va pas non plus. Rien d’étonnant, vu que nous sommes en TOTAL désaccord sur ce sujet, celui du (sur)nombre.
Sur l’enfant unique (les liens familiaux etc.) j’estime avoir répondu.
Passons alors au reste, à savoir que l’avenir s’annonce sombre (nous sommes d’accord), seulement la faute à qui ?
Déjà pourquoi faut-il nécessairement que ce soit la faute à quelqu’un ? Pourquoi ne serait-ce pas tout simplement la faute à pas de chance ?
Quoi qu’il en soit, pour pouvoir répondre encore faudrait-il que nous soyons d’accord sur ce que serait le pire à venir (ou avenir).
Depuis le temps vous l’avez compris (je mets les cyborgs et autres folies transhumanistes de côté), pour moi ce serait un monde où l’Homme aurait perdu toute son humanité. Au lieu de progresser il aurait régressé.
( à suivre )