Construire une utopie mobilisatrice est un exercice nécessaire, car salutaire. Nous avons essayé de te donner la parole, mais prévoir est tâche difficile. Voici de notre côté comment nous concevons l’avenir que nous voulons pour 2050 :
http://biosphere.ouvaton.org/paroles.php?page=2050&code=2
Cinquante pages à savourer lentement et à appliquer rapidement…
Les dictatures ne durent certes pas très longtemps mais généralement elles ne disparaissent qu’après avoir fait beaucoup de victimes.
L’écologisme, bien que n’étant pas au pouvoir, a néanmoins déjà fait des dizaines de millions de morts, du paludisme, par l’interdiction du DDT que son emprise idéologique a obtenu des gouvernements. C’est Malthus qui doit s’en frotter les mains : les victimes sont nombreuses et presque toutes issues des classes pauvres…
La seule chose inquiétante a la lecture de ce tissu d’inepties, c’est que des individus de votre mouvance puisse un jour accéder au pouvoir.
Consolons-nous en nous disant que si par malheur ca arrivait, ca ne durerait pas longtemps, l’histoire le prouve, toutes les dictatures finissent par tomber.
En attendant, je sauvegarde ca, histoire de me poiler en 2050.
Un des paragraphes de notre « utopie 2050 » : la problématique malthusienne
Dès la fin du XXe siècle, la capacité de charge de la planète est déjà dépassée, il y a surpopulation manifeste. En effet un niveau donné de population est indissociable de l’état des ressources alimentaires et de l’échelle des besoins. L’empreinte écologique des pays riches est telle qu’elle n’est pas généralisable et des émeutes de la faim se sont multipliées durant la première moitié du XXIe siècle. Le diagnostic de Robert Malthus a refait surface, une population ne peut s’accroître plus vite que ce que le milieu naturel peut lui offrir durablement. Les problèmes de fécondité de la terre issus de la surexploitation des sols sont devenus apparents, ce qui accroît d’ailleurs le sentiment général de surpopulation. La destruction de l’humus, la déforestation, la stérilisation des terres, la désertification, l’épuisement des ressources halieutiques ont continué leurs ravages pendant tout le début du XXIe siècle.