L’idée de décroissance progresse dans les mieux dirigeants,
ainsi ce « séminaire ».
séminaire : Vers la décroissance, subir ou choisir ?
La décroissance est une notion aujourd’hui clivante, souvent associée à une gauche (extrême) ou des groupes altermondialistes dans la lutte d’urgence climatique. Si cette notion n’est pas nouvelle, on peut l’aborder de deux manières, changeant alors activement son sens.
La décroissance peut d’abord être abordée comme contexte, l’inverse de la croissance comme état subi, souvent associée à la désindustrialisation : un territoire qui perd ses entreprises et centres d’emplois, ses habitants, qui n’est plus/pas attractif ; état subi sur un territoire donné, mais que l’on peut considérer comme étant néanmoins causé en partie par la mondialisation libérale à la recherche du moindre coût.
La décroissance peut également être abordée comme politique, comme stratégie. Approche plus récente, cette vision ne prône plus la recherche de la croissance et la course à l’attractivité, dans un monde où les ressources sont finies et où, si l’humain doit survivre, il doit savoir se contenter de moins. A noter bien-sûr que cela doit se penser conjointement à une équité entre les individus, du local à l’international (un luxembourgeois a une empreinte écologique 26 fois supérieure à un yéménite[1]). Si la décroissance va plus loin que la sobriété – souvent vue comme négative – la décroissance comme politique se veut positive, car choisie – en tant que choix collectif de société, en général à une échelle encore locale.
Même si la décroissance comme politique est de plus en plus visible en tant qu’objet du débat public, elle reste néanmoins encore marginale, surtout dans sa mise en œuvre. La décroissance est-elle nécessaire ? Si oui, comment la mettre en œuvre et à quels prix pour nos territoires ? Les habitants, acteurs et élus du territoire sont-ils familiarisés avec cette notion ? Que sommes-nous prêts à accepter collectivement et individuellement ?
Ce sont ces questions, à la fois de connaissance actuelle sur cette notion de décroissance mais aussi d’anticipation, que le Club prospective vous propose d’aborder dans son séminaire annuel des 31 août et 1er septembre à La Rochelle.
Jeudi 31 août
9h : Accueil café
9h30 : Ouverture de la 6e session extraordinaire du Club prospective
10h : Plénière
- Qu’est-ce que la décroissance ? – Michel LEPESANT, décroissant-chercheur, fondateur de la Maison commune de la décroissance et cofondateur de l’Observatoire de la post-croissance et de la décroissance
- Quelle(s) décroissance(s) dans les territoires ? – Julian PERDRIGEAT, délégué de La Fabrique des Transitions, ancien Directeur de cabinet à Loos-en-Gohelle
- Quelle acceptabilité sociale, quels changements de comportements de la décroissance ? – Xavier BRISBOIS, chercheur indépendant en psychologie sociale et psychologie cogniti
12h30 : Pause déjeuner
14h : Ateliers prospectifs sur les enjeux d’aujourd’hui et de demain autour de la décroissance Déclinaison de la méthode prospective « How to what if ? » pour travailler des trajectoires possibles et repérer les enjeux à prendre en compte au sein de nos territoires.
16h30 : Conclusions de la journée avec un regard croisé des intervenants et des participants
17h30 : Visite patrimoniale proposée par la Ville de La Rochelle autour du Street Art
20h : Poursuite des échanges autour d’un dîner
Vendredi 1er septembre
9h30 : Boîte à outils prospectifs : partage de méthodes pour faire vivre la prospective territoriale dans nos collectivités.
12h : Clôture du séminaire 2023
https://www.adgcf.fr/22-465-5-seminaire-annuel-club-prospective-vers-decroissance-subir-choisir.html
NB : l’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF) rassemble près d’un millier de cadres dirigeants de communautés de communes, de communautés d’agglomération, de communautés urbaines et de métropoles.
Vers la décroissance, subir ou choisir ? Quelle acceptabilité sociale des habitants et acteurs de nos territoires ?
En fait c’est aller vers une forme de normalité, où on produit et consomme seulement si nécessaire des produits durables et réparables. La robotique et l’IA peuvent intervenir pour que les usines tournent à la demande pour des productions nécessaires, et s’arrêtent une fois que la demande est satisfaite. Le travail n’est qu’une fonction nécessaire voir temporaire, en fait il doit être partagé pour réduire sa durée pour tous. Si on réduit le travail aux besoins essentiels, si on oublie la compétitivité et la course au PIB, plus de 50% du travail disparait (pub., bourse, marketing, relocalisation, transports, etc…) l’énergie économisée dépasse les 50%, on regagne du temps pour l’humain.
Hélas …
lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/