Le peuple vient de s’exprimer : victoire du candidat Front national au deuxième tour de la cantonale qui vient de se dérouler dans le Var. Nous l’avions déjà dit, il y a seulement deux offres politiques sérieuses, celle de l’extrême droite et celle de l’écologie. Il n’y a pas d’autres choix possibles.
L’écologie politique présente sans interruption au moins un candidat aux présidentielles depuis 1974 (le candidat René Dumont). Mais il existe aussi un autre positionnement à cette même date, celui de l’extrême droite (le candidat Jean-Marie Le Pen). Depuis quarante ans bientôt, le Front National propose le repli sur nos frontières et désigne des boucs émissaires, l’immigration principalement, pour faire face à la crise globale de notre système thermo-industriel. Il est en effet plus facile dans l’adversité de montrer du doigt un coupable présumé. De son côté l’écologie politique présente nombre d’analyses et de pratiques alternatives, c’est-à-dire des réponses complexes pour une crise multiple. Ce positionnement est juste même s’il n’est pas toujours payant en terme électoral. Une réponse fausse mais simple reste toujours plus attractive. C’est pour cela que le Front national est arrivé au deuxième tour des présidentielles en 2002. C’est pour cela que Claude Guéant ou Brice Hortefeux au pouvoir ont tenu le même discours que Marine Le Pen. C’est pour cela qu’il y a eu la victoire de Brignoles. N’oublions pas Nicolas Sarkozy faisant risette aux électeurs du Front national pour le deuxième tour des présidentielles 2012 !
Que peut-on dire alors des partis dits « de gouvernement » ? En novembre 2010, le Manifeste pour une société écologique fondateur d’EELV était clair : « Les deux grands courants idéologiques engendrés par la révolution industrielle sont désormais à bout de souffle ; le credo productiviste, produire plus pour consommer plus et stimuler la croissance, constitue leur matrice commune. » Si EELV était vraiment le porte-parole de l’écologie, ce parti porterait le seul discours alternatif aux simplismes de l’extrême droite. Nous les écologistes, nous n’avons pas besoin de boucs émissaires pour parler de la crise, nous voulons affronter l’urgence sociale et écologique en face.
Les gauchistes se sont jetés sur l’écologie comme la vérole sur le bas clergé. C’est sans doute pour cela que l’écologie politique manque de crédibilité pour lutter contre l’extrémisme.
Morbleu, l’ extrême droite, terme à remplacer par droite nationaliste , est écologique car elle lutte contre l’ immigration du 1/3 monde , source d’ augmentation de la population ! Elle est malthusienne aussi .
Le nationaliste aime son pays , ses paysages, sa faune et sa flore et son désir le plus ardent est de les protéger contre les destructions fomentées par les « cupides et les productivistes » .