Comment ne pas penser au virus Sars-Cov-2 quand il s’agit du virus PPA ? L’Allemagne, la Belgique, la Chine, la France, le monde entier est concerné par la peste porcine. La gravité et la contagiosité du virus rend nécessaire l’identification de la zone infectée, l’élimination des animaux touchés, la désinfection complète du site et le contrôle des déplacements des suidés et matières à risque. La peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale qui touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers. Faute de traitement efficace connu, les porcs et autres suidés malades doivent être abattus, enterrés ou incinérés dans les conditions sanitaires appropriées. Comme pour la pandémie humaine, le confinement devient obligatoire et le contrôle aux frontières omniprésent :
– Les trois régions frontalières de l’Allemagne avec la Pologne se barricadent, elles ont annoncé la construction d’une clôture, haute de 1,50 m et longue de 62 km, qui suivra le tracé de la frontière. A terme, cette structure prolongera les quelque 248 km de clôtures partiellement électrifiées, que les autorités régionales du Brandebourg et de Saxe ont déjà érigées depuis le début de l’année, le long de la ligne Oder-Neisse.(19 juillet 2020)
– Peste porcine, après les premiers cas déclarés en 2018 dans le nord de la Chine, l’épidémie s’est diffusée comme une traînée de poudre. Les pertes pourraient s’élever à 200 millions de bêtes sur l’année 2019. Soit le tiers de la production annuelle du premier pays producteur et consommateur de porc au monde, avec environ 55 millions de tonnes consommées en 2017. (16 mai 2019)
– Après la découverte de deux sangliers contaminés par la peste porcine en Belgique, à moins d’un kilomètre de la frontière française, le 6 janvier, le gouvernement français a décidé de délimiter une zone dite blanche de 141 km2. Toute activité économique ou de loisirs y est interdite. Le grillage, enfoui à 50 cm dans le sol et s’élevant à 1,50 m ou 2 mètres selon les endroits, est censé résister aux tentatives d’évasion et d’intrusion des animaux. Quarante-cinq kilomètres de barrière devraient être déployés.(7 mars 2019)
L’élevage en batterie des humains et des animaux ne présage rien de bon, la concentration accentue les risques de contamination. La pandémie humaine s’est propagée à la planète entière, il en est de même de la peste porcine. Et les végétaux ne sont pas à l’abri d’une infection virale. Dans un livre sur la surpopulation à paraître en octobre 2020, Michel Sourrouille écrit : « À population nombreuse, consommation de masse, production de masse dans des conditions désastreuses, risque croissant d’épidémie. Le risque de contamination entre animaux humains et non-humains se double du risque alimentaire au niveau végétal. La bactérie Xylella fastidiosa ravage 200 espèces et tout particulièrement les oliviers. Il n’existe aucun traitement curatif, les végétaux contaminés sont arrachés dans un rayon de dix mètres en France, et une surveillance renforcée est instaurée, avec des visites mensuelles ainsi que des prélèvements de végétaux. Autre exemple récent, le Tomato Brown Rugose Fruit Virus (ToBRFV) détruit les cellules de la tomate et peut décimer jusqu’à 100 % des plants contaminés sur un site de production. Ce virus est apparu dans une exploitation bretonne qui a été placée sous séquestre… »
Pour la faune ces genres de barrières sont de véritables catastrophes, non seulement nous occupons tout l’espace, mais nous le séparons en infimes petites parcelles, on ne pourrait pas faire pire. Nous sommes vraiment de véritables destructeurs de la nature.
Et l’humain est lui-même un virus contre toutes les autres espèces (végétales et animales), on peut même dire qu’il est carrément devenu un virus contre lui-même.
De toute façon, mieux vaut que la planète Terre Gaïa fasse un gros nettoyage à coups d’Armaggeddon’s’ au pluriel (volcans, séismes, épidémies, sécheresses, tsunamis, criquets et famines)… Lorsque 95 % de l’humanité a plus d’affection pour un robot sans âme et autres carcasses métalliques et n’a aucun sentiment envers les autres espèces vivants, on peut se dire que ce n’est pas grave que ces 95 % disparaissent… Regarde moi ça tous ces bonhommes prêts à tuer pour une clope ou une bagnole ! Pour ma part, j’en ai rien à cirer qu’ils disparaissent ! Ils sont tous grotesques à bichonner leur bagnole…
Et c’est repart dans le grand n’importe quoi ! Je cite :
– « Et l’humain est lui-même un virus […] De toute façon, mieux vaut que la planète Terre Gaïa fasse un gros nettoyage […] on peut se dire que ce n’est pas grave que ces 95 % disparaissent…[…] Regarde moi ça tous ces bonhommes prêts à tuer pour une clope ou une bagnole ! Pour ma part, j’en ai rien à cirer qu’ils disparaissent ! »
Mélange des genres, généralisations, raccourcis etc. Et en plus on a le culot de prétendre que je n’argumente pas quand je ne suis pas d’accord. Mon dieu quelle misère ! Tout ça traduit une profonde confusion, qui se traduit naturellement par un profond malaise, qui va jusqu’à l’envie d’en finir. Pour moi c’est ça le pire.
D’ accord avec toi mais le problème réside dans le fait que nous pourrions faire partie de la charrette des condamnés par dame nature qui se contrefout du bipède , ce parasite agaçant et destructeur .
Je verrais aussi sans déplaisir disparaître des milliards de bipèdes ce qui nous assurerait un plus grand espace vital , une meilleure santé psychologique et physique mais ……
– « Je verrais aussi sans déplaisir disparaître [etc.] »
Ben voyons ! C’est donc juste une question de plaisir, et de déplaisir. Le plaisir de ce «je», conscient de faire partie du «nous», et qui compte bien continuer à en faire partie (pour des siècles et des siècles ?) Et qui donc, tout naturellement, a peur de «faire partie de la charrette des condamnés par dame nature».
Ce «je», qui ici ne cache pas son mépris (si ce n’est sa haine) de l’Autre, des autres, «des milliards de bipèdes».
Ainsi donc, si les autres disparaissaient… alors ceci «nous assurerait un plus grand espace vital , une meilleure santé psychologique et physique mais ……»
(en clair : «ceci M’assurerait un plus grand plaisir.» Comme je comprends !)
Quoi «mais….» ? Un plus grand espace vital, soit. Mais une meilleure santé psychologique, ça reste à voir. Pareil pour la santé physique. Dans un monde dévasté, pollué de toutes parts, j’en doute.