Catastrophe, un solde naturel (naissances – décès) « historiquement bas » en France à + 164 000 personnes, le niveau le plus faible constaté depuis l’après-guerre. L’article du MONDE pleure à chaudes larmes, « une mauvaise passe », » un dynamisme démographique en bout de course », « un tableau sombre », « une augmentation de seulement + 0,3 % pour 67,2 millions de personnes », « un indicateur de fécondité à 1,88 enfant par femme qui s’éloigne du seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme) ». C’est vraiment une catastrophe pour la journaliste Gaëlle Dupont. Ce n’est pas l’avis d’une très large majorité des commentateurs sur lemonde.fr :
Hé bé : Cela veut dire que l’on va arrêter de balancer 150 000 jeunes chaque année à Pôle emploi ? J’arrive pas à voir où est la mauvaise nouvelle.
Intriguée : Pourquoi faudrait-il se réjouir de la hausse de la population ou s’attrister de sa baisse? On vit bien dans de nombreux pays où la faible natalité est un choix (Japon, Suisse, Allemagne…). La politique familiale de la France n’est-elle pas un héritage de périodes anciennes où la pression démographique était un atout dans les rivalités européennes et fournissait la « chair à canon » ? Ne faudrait-il pas plus aider les familles pour leur 1er enfant plutôt que favoriser les familles nombreuses ?
Constant : Les articles sont écrits par des curés maintenant ? En quoi une baisse de la natalité est elle négative ?
Laure : On n’a jamais été aussi nombreux en France (pour rappel on était seulement 42 millions en 1950) et on est toujours en train de nous dire « attention nous sommes sous le renouvellement des générations ». Vous désirez quoi ?! Un triplement de la population tous les 50 ans comme au Niger suivi d’une émigration massive ?!! Le but c’est quoi ? Vivre dans des HLM entassés ou vivre convenablement avec de l’espace pour nos enfants ?!!
loulou44 : Le monde est surpeuplé, les villes sont surpeuplées, la région parisienne est sur-surpeuplées, la baisse de natalité est plutôt un bon signe.
Michèle de Dordogne : Oui, excellente nouvelle, il faut réduire la population partout si on veut que notre planète survive
jpet : Il faut s’en réjouir, à l’heure de l’écologie le vrai geste citoyen est de ne pas se reproduire.
LucM : Étonnantes toutes ces réactions en faveur de la baisse de la natalité ! Oui la démographie exerce une pression sur les ressources, mais c’est d’abord dû à notre mode de vie ! Baisser la population ne servira à rien si on consomme toujours autant !
ALAIN-MICHEL SEUX @ LucM : Mais si, ça servira puisqu’il y aura moins de monde pour prélever les ressources donc ça en laissera plus pour ceux qui restent.
Roudoudou : Excellente nouvelle, pourvu que çà dure, même si on n’en verra pas les effets tout de suite… Il est tellement évident qu’il n’est pas possible d’avoir une population humaine en constante croissance mais apparemment nos experts n’ont toujours pas compris çà….
tokolosh : Le différentiel des prix immobiliers par rapport à l’Allemagne par exemple tient largement… à notre petite passion nataliste franchouillarde, justement ! Ce n’est pas compliqué, de la simple offre et demande : plus de mômes = moins de places dispos = ce qui est rare est cher.
CYNIQUE DU BON SENS ET RAISON : 50 millions d’habitants en France, ce doit être le chiffre à atteindre pour maintenir une qualité de vie dans ce pays (conservation de l’écosystème). Un peu d’intelligence collective ne nuirait pas.
JEROME @ CBSR: j’avais calculé autour de 24 millions compte-tenu de l’empreinte écologique autour de 2,6 => 65/2,7 page 2 sur le doc: http://structures.ac-martinique.fr/eedd/EmpreinteFrance4p%5B1%5D.pdf
* LE MONDE du 17 janvier 2018, Natalité : vers la fin de l’exception française
Un jour il faudra bien oser lancer le débat , à savoir si l immigration est elle écologique ?
Est il normal de déraciner des populations pour soutenir la véritable démographie stagnante voir en recul des européens ?
Les populations du sud ont elles pour unique vocation que d échouer dans les sordides logements sociaux de nos banlieues , c est sur que pour des Mr Bouygues c est tout benef .. d un coté is ont de la mains d oeuvre à bas coût et de l autre coté ils construisent toujours plus de logements
Les immigrationnistes d aujourd’hui sont exactement identiques aux colonialistes d hier
Bien sûr d’accord avec « biosphère ».
Sur ce problème comme sur les autres, l’économie doit venir au second plan. La connaissance (l’écologie) prime sur la gestion (économie). Hélas les « gestionnaires décideurs » ne l’entendent pas ainsi, ni d’ailleurs la grande majorité des cons-ommateurs-producteurs-vendeurs-voyageurs-jouisseurs avant tout. Ce n’est effectivement pas pour des raisons écologiques que le projet inutile de NDDL a été abandonné.
L’immigration n’est qu’une conséquence, parmi d’autres, de cette gestion désastreuse. Si (ma tante en avait) on divisait la population par 10 … et en même temps… si on ne voulait pas en finir une bonne fois pour toute avec cette satanée religion du Toujours Plus , si on ne voulait pas lâcher son bout de gras, sa Bagnole, son Pouvoir d’Achat, ses voyages en avion, bref son confort de petit-bourgeois avec tout ce qu’il sous-entend d’injustices, de drames et de misères… alors nous ne ferions que reculer l’échéance : Le Dernier Homme trônant fièrement sur une montagne de déchets et de cadavres.
Et si on divisait la population totale par un facteur 10 pour obtenir à long terme 7 millions d’ habitants : quel paradis ce serait !!!!!
Plus de ville tentaculaire , de pollution catastrophique , d’ embouteillage ,d’ immigration délirante , de surpopulation , de racailles de cités , de tours HLM ,
d’ islam …….
Ce sujet est directement lié à l immigration, c est pas pour rien que le 93 avec environs 29 000 naissances par an est le département métropolitain avec le plus fort taux de natalité .
LE MONDE reste nataliste comme le démontre son éditorial du 17 janvier 2018, Redonner du sens à la politique familiale :
« Même si la population française reste légèrement en croissance, ces chiffres doivent nous alerter pour au moins deux raisons. La première est d’ordre économique. Une natalité dynamique est cruciale en termes de solidarité nationale, car le renouvellement des jeunes générations permet de contribuer au financement des retraites des plus âgés. Le ressort psychologique est tout aussi important. Faire des enfants traduit une certaine foi dans l’avenir, qui est un ressort indispensable à un pays pour se projeter sur le long terme. »
Or plus de naissance quand il est prévu plus de chômeurs dans l’avenir ne permet pas de financer les retraites. De plus la foi dans l’avenir n’est pas une question d’âge, mais un mixte de considérations personnelles et de conditions objectives. Or de plus en plus de personnes savent que notre futur sera de plus en plus difficile pour les générations à venir, réchauffement climatique, descente énergétique, etc. Notre avenir, ce n’est pas « plus », mais « moins », dans tous les domaines.