La controverse récente entre Benoît 16 et l’islam n’est pas nouvelle, chaque religion cherche à établir sa primauté. Lors du concile de Florence en 1442, l’Eglise réaffirme sa position la plus traditionnelle, hostile à tout système religieux concurrent : « La sainte Eglise romaine proclame qu’en dehors de l’Eglise nul n’aura part à la vie éternelle, qu’il soit païen, juif, incroyant ou séparé de l’Eglise. Il sera la proie du feu éternel et destiné au diable s’il ne rejoint pas l’Eglise avant sa mort ». Thomas Müntzer, l’une des premiers disciples de Luther, rêve d’un royaume de dieu déjà réalisé sur terre et soutient la révolte paysanne de 1525. Alors Luther, un hérétique qui a réussi, se déchaîne : « Partout où le paysan ne veut pas entendre raison, que l’autorité saisisse l’épée et qu’elle frappe. Tout prince est serviteur de dieu. Il y a un grand nombre d’âmes séduites, entraînées de force. Il faut à tout prix les délivrer et les sauver. C’est pourquoi frappez, égorgez ». Cette intolérance à l’intérieur de l’espace géographique mis en tutelle par le christianisme se retrouve dans la plupart des autres religions, ainsi le Coran tient exactement le même langage que son concurrent : « Les vêtements des infidèles seront taillés de feu, et l’eau bouillante sera versée sur leurs têtes. Leurs entrailles et leur peau seront consumées ; ils seront frappés de gourdins de fer » (sourate XXII).
Or dieu ne dit rien car il ne peut rien dire, ce sont des hommes qui s’expriment pour lui et peuvent raconter n’importe quoi. Moi aussi, j’ai donc le droit de dire que le christianisme ou l’islam, c’est du pareil au même, un tissu de conneries. Le seul culte qui vaille, c’est le respect de l’équilibre des écosystèmes car ce qui nous permet de vivre durablement, la Biosphère, est un fait réel et avéré.
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