2027, ministère de la bonne santé

Extraits du livre de Michel SOURROUILLE, « L’écologie à l’épreuve du pouvoir ».

Voici trois propositions pour garder une population en bonne santé :

  • dépolluer le milieu de vie,
  • se soigner autrement,
  • sortir du sport-spectacle.

Ministère de l’Espérance de vie en bonne santé

Un gouvernement écologiste doit s’attacher à résoudre à la fois le problème du déficit de la sécurité sociale et préserver la vie en bonne santé. En 2011, les régimes de base représentent un budget total de 440,8 milliards d’euros, soit environ un quart du PIB de la France. Le déficit de la sécurité sociale a représenté 2,66 % du budget total, soit 11,7 milliard d’euros. Depuis 1998, le solde du régime général n’a été excédentaire qu’à trois reprises, en 1999, 2000 et 2001. En 2011, la dette sociale s’élevait à 142,8 milliards d’euros. Les dépenses ont tendance à progresser plus vite que la croissance économique alors que nous risquons la récession économique quand la raréfaction des ressources naturelles se fera sensible. Si l’espérance de vie s’établit à 85 ans en moyenne pour une femme et 78,7 ans pour un homme, l’espérance de vie en bonne santé n’est que de 63,5 ans pour les femmes et à 61,9 ans pour les hommes (en 2010) avec une tendance à la baisse. Il faut dès maintenant apprendre à lutter contre les causes de détérioration de la santé et apprendre à se soigner autrement.

1. Dépolluer le milieu de vie

Autrefois l’agriculture était largement exempte des intrants de synthèse (pesticides) ; aujourd’hui les femmes enceintes et les jeunes sont exposés à une quantité toujours plus grande de substances qui interfèrent avec le système hormonal. Les inconvénients du système technique commencent à prendre le pas sur les bénéfices qu’ils nous ont apportés. Les maladies de civilisation, favorisées ou provoquées par la technique, pèsent désormais plus lourd que les maladies naturelles.

« La transition épidémiologique s’est faite en France au milieu des années 1920, quand les maladies infectieuses sont passées derrière les maladies cardiovasculaires. Depuis 2004, celles-ci ont été à leur tour dépassées par le cancer qui représente aujourd’hui 30 % des causes de mortalité contre 3 % en 1906. Malgré des moyens considérables mis en œuvre, il n’y a pas eu de progrès majeur en matière de traitement du cancer depuis trente ans. L’OMS ne peut plus continuer à limiter les causes des maladies chroniques à quatre facteurs (tabac, alcool, alimentation et sédentarité) en passant sous silence la responsabilité de la pollution physico-chimique. La santé est la traduction de la qualité de la relation de la personne humaine à son écosystème. Par exemple, une ville conçue pour la voiture engendre une pollution urbaine, mais aussi une baisse d’activité physique, et donc un risque d’obésité.

L’obésité se traduit par une baisse d’espérance de vie de 5 à 15 ans selon les estimations ; or, celle-ci étant croissante, mécaniquement l’espérance de vie ne peut que régresser. La diminution de l’espérance de vie en bonne santé constatée dans plusieurs pays européens est un autre signal. Entre 2003 et 2007, on a observé une décroissance de cet indicateur pour les hommes en Italie (de 70,9 ans à 62,8), en Espagne (de 66,8 à 63,2), en Allemagne (de 65 à 59,8) ; il en est de même pour les femmes ».1

L’État veillera à interdire les perturbateurs endocriniens et autres substances nocives dispersées dans notre environnement comme les néonicotinoïdes. Mais ce n’est là que l’aspect le plus voyant. Pour lutter contre les caries mais aussi l’obésité ou le diabète, l’Organisation mondiale de la santé avait recommandé début mars 2014 la limitation à moins de 10 % de la ration énergétique journalière la part des sucres ajoutés dans l’alimentation, soit 50 grammes de sucre ( 12 cuillères à café). Si vous prenez un bol de céréales le matin, une cannette de boisson sucrée et un yaourt sucré, vous avez déjà dépassé cette limite ! Ce n’est pas le lobbying de l’industrie agroalimentaire qui doit faire les lois, c’est le parlement.

2. Se soigner autrement

Se soigner autrement, c’est avoir une autre approche du médecin, du médicament et de la mort. L’acte médical devrait rester une relation interindividuelle aidée par la technique et non l’inverse. Si beaucoup de médecins croient que le patient attend des médicaments, c’est parce qu’ils ont été formés au curatif au détriment du préventif, parce qu’il ont été formatés par l’industrie pharmaceutique à prescrire le remède miracle. Pourtant 80 % des Français interrogés considèrent qu’une consultation ne doit pas forcément se terminer par la délivrance de médicaments : on attend du praticien qu’il explique ce dont on souffre, qu’il fasse preuve d’une bonne écoute et donne des conseils utiles.

Les médicaments génériques doivent être la loi commune. Le meilleur rapport qualité-prix devrait être encouragé. Il y a près de 7 000 marques qui se font concurrence alors que la dénomination commune internationale (DPI), l’espéranto du médicament, ne compte que 1 700 substances thérapeutiques. Une commission de la transparence en France avait évalué en 2005 1 100 médicaments ordinaires : un quart n’avait pas fait la preuve de son efficacité. Bien plus, les médicaments sont sommés aujourd’hui d’améliorer le bien-être de gens qui ne sont pas malades, que ce soit pour maigrir ou pour faire l’amour. Dans le même temps les pays pauvres sont ignorés des laboratoires pharmaceutiques. En fait les humains peuvent faire de la bonne médecine avec trente médicaments seulement. Un décret du 25 mars 2016 a conditionné le remboursement des médicaments au respect de critères scientifiques avec « amélioration du service médical rendu ». 85 % des médicaments ont obtenu la note V, à savoir absence de progrès thérapeutique.

L’hospitalisation devra être aussi repensée.

« Les bons sentiments sans kilowattheures risquent d’être difficiles à mettre en œuvre ! Une journée d’hospitalisation en service de réanimation, accessible à tout citoyen occidental, coûte de 500 à 5000 kWh d’énergie, l’essentiel étant contenu dans les biens et services utilisés par l’hôpital. Elle n’est en outre possible que grâce à l’utilisation en France de métaux et produits chimiques extraits dans de lointaines contrées, de gaz russe ou de pétrole norvégien pour chauffer les bâtiments, laver les draps ou faire le plastique des cathéters, etc. Même si cela peut paraître sordide, dès lors que la quantité d’euros (d’énergie) est limitée, il devient légitime de se demander si la collectivité doit plutôt les dépenser pour sauver mille conducteurs imprudents ou vingt malades de Parkinson. Il faudra soigner avec moins de flux matériels à disposition. Cela soulèvera des débats difficiles sur notre rapport à la mort, et sur le fait qu’aujourd’hui nous jugeons que toute consommation de ressources non renouvelables est justifiée pour maintenir en vie des personnes en bout de course avec des dispositifs lourds ».2

L’acharnement thérapeutique provoqué par la médecine en général et par la médecine palliative en particulier pose un vrai problème. L’État s’est déjà penché sur la fin de vie. Avec la loi Leonetti de 2005, il y avait un peu moins d’acharnement thérapeutique, le malade est sédaté, il ne semble pas souffrir… mais il ne meurt pas. Ou du moins il n’en finit pas de mourir. L’ADMD (droit de mourir dans la dignité) essaye de faire évoluer la législation française en matière de fin de vie. En France, en 2007, le programme présidentiel du Parti socialiste se voulait volontariste : « Nous saisirons le Parlement d’un projet de “loi Vincent Humbert” sur l’assistance médicalisée pour mourir dans la dignité. » Dans les 60 engagements de la présidentielle 2012, François Hollande proposait que « toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Après bien des péripéties, la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie a été définitivement adoptée en janvier 2016. Elle ne constitue ni l’avancée décisive espérée par les partisans d’un « droit à mourir » ni le statu quo défendu par les pro-vie. Une évolution vers le suicide assisté est possible.

3. Sortir du sport-spectacle

Dans un gouvernement écologiste, il n’y aura pas de ministre dédié aux sports en tant que tels. L’espérance de vie en bonne santé ne dépend pas du sport-spectacle. L’ancien sprinter Roger Bambuck, médaillé aux JO de Mexico en 1968 et secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports de 1988 à 1992, s’exprimait ainsi en 2016 : « L’activité physique est 100 % positive pour la santé, l’équilibre mental et social. Alors que le sport de haut niveau, je n’hésite pas à le dire, est une activité dangereuse à tout point de vue » (Le Monde du 2 avril 2016). Il est vrai qu’il a été obligé de mettre en place la première loi de prévention et de lutte contre le dopage. Loin du sport-spectacle, l’activité physique se moque des records.

L’activité physique est de la responsabilité de la personne, d’un club ou d’une organisation territoriale, le national n’a rien à gérer. Car le sport de masse détourne l’attention de l’essentiel. Si les médias, les politiques et les Terriens avaient prêté autant d’attention au réchauffement climatique qu’aux Coupes du monde de football, les conférences internationales auraient été un franc succès. Mais le capitalisme libéral préfère que les humains s’intéressent au foot-spectacle plutôt qu’à leurs conditions de vie présentes et futures. Les dirigeants les plus puissants de la planète déroulent le tapis rouge devant les bureaucrates de la FIFA (Fédération internationale de football association) quand il s’agit de plaider la cause de leur pays pour obtenir le Mondial.

« Le football est une multinationale comme une autre, qui participe au même titre que Coca-Cola ou McDonald’s à la reproduction élargie du capital, à la stabilisation des régimes politiques et à la crétinisation consumériste des masses. Ses clubs sont cotés en bourse, ses spectacles sponsorisés pas les multinationales, ses pratiques illégales (dopage, évasion fiscale) et ses panneaux publicitaires omniprésents ».3

La politique n’a pas à se mêler de l’organisation d’un show planétaire, même quand il s’agit des Jeux olympiques. Les JO ont été privés de ressources financières jusqu’en 1972 parce que le président du CIO de l’époque était un farouche défenseur de l’amateurisme ; le CIO d’aujourd’hui est devenu richissime grâce à la vente des droits de retransmission et au sponsoring d’épreuves désormais ouvertement professionnelles. Sous le prétexte du sport comme expression des peuples, les Jeux olympiques sont aujourd’hui le cache-sexe du système marchand : sur le stade comme ailleurs, la lutte entre États se transforme en lutte entre firmes. Quand François Hollande se déclare « favorable à ce que la Ville de Paris, si elle en décide », se porte candidate aux Jeux olympiques de 2024, c’est sur la base de faux arguments : « C’est très important parce que ce sera un moment de ferveur, et surtout ça fera plein d’équipements avant, plein d’emplois, plein d’industries qui pourront se montrer. » Ce sera plutôt de Grands travaux inutiles et imposés.

À l’avenir la facture énergétique sera l’un des freins les plus puissants au développement sportif. Il y aura une réduction drastique des déplacements et des compétitions quand le prix du baril explosera. Plus vite, plus loin, plus fort, telle est la devise des Jeux olympiques modernes, alors même que les principes d’une société équilibrée devraient être, à l’inverse : « Aller moins vite, aller moins loin, plus de douceur ».

1. André Cicolella, « Crise sanitaire, la quatrième crise écologique », in EcoRev’, n36, 2011.

2. Jean-Marc Jancovici, Changer le monde : tout un programme !, op. cit.

3. « Football, la colonisation du monde », Quel Sport ? no 25/26 : http://www.quelsport.org/

16 réflexions sur “2027, ministère de la bonne santé”

  1. Dépolluer le milieu de vie, se soigner autrement, sortir du sport-spectacle. Bien sûr !
    Un bémol toutefois sur un passage du point 2 (Se soigner autrement) :
    – « Les bons sentiments sans kilowattheures risquent d’être difficiles à mettre en œuvre ! Une journée d’hospitalisation en service de réanimation, accessible à tout citoyen occidental, coûte de 500 à 5000 kWh d’énergie, l’essentiel étant contenu dans les biens et services utilisés par l’hôpital. [etc.] » (Jancovici)
    J’ai déjà eu l’occasion ici de commenter ce genre de déclarations. Je pense qu’il y a une part de provocation dans certains des propos de Janco (sur les vieux, les taulards…). J’espère qu’il mettra un peu d’eau dans son vin (sa piquette) en prenant de l’âge. Je déteste cette façon de penser, de tout traduire en chiffres, que ce soit des dollars, des euros ou même des kWh.

    1. « Je déteste cette façon de penser, de tout traduire en chiffres, que ce soit des dollars, des euros ou même des kWh »

      Ben oui on le sait tous que les gauchistes ne veulent pas se prendre la tête avec les chiffres, ils veulent juste dépenser l’argent des autres sans compter ou se taper des rails de crédits qu’ils ne remboursent jamais. C’est certain que dans ces conditions pourquoi se prendre la tête avec les chiffres ? (mais la réalité est tout autre, voir mes commentaires ci-dessous qui ne reprend pourtant que les chiffres officiels)

      1. Encore une fois tu interprètes à ta sauce pour ne retenir que ce qui t’arrange.
        Comme par hasard, à la fin de mon commentaire du 25 AVRIL 2022 À 18:26 (Esprit critique) tu lis : «Les chiffres ne mentent pas.» Seulement comme ça va dans ton sens, tu ne peux rien trouver à chipoter. Je voulais juste dire qu’il y a des choses qui ne peuvent pas se traduire par des chiffres, autrement dit qui ne peuvent pas se mesurer. La valeur d’une vie humaine, déjà. Mais aussi le bonheur, la joie, la douleur, la beauté, l’intelligence et j’en passe. Ce qui évidemment, n’empêche pas les imbéciles de le faire. Les assureurs mettent en effet un prix sur des vies humaines, pendant que d’autres classent des miss, et d’autres calculent un indice de bonheur etc. Janco lui, son truc c’est de tout traduire en KWh. Je suis sûr qu’il peut me dire combien de kWh pèse mon caca de ce matin.

  2. SÉRIEUX ! J’ai regardé le Pib de la France depuis 2017, depuis que Macron est devenu Président. Alors
    2017 = 2 272,4 milliards d’€uros
    2018 = 2 304,8 M d’€
    2019 = 2 354,9 M d’€
    2020 = 2 302,9 M d’€
    2021 = 2483,1 M d’€

    Bref, en 5 ans le Pib n’a augmenté que de 211 Milliards d’€uros, pour plus de 600 Milliards de dettes !!!!! (voir même 700 milliards; à regarder) Et il appelle ça de la croissance ! A part que les 600 milliards restent à payer et vont nuire à la croissance future, ce sera à dégrever de la croissance future ! Mais Macron appelle ça de la croissance verte ! J’ai hâte de voir la tête de français lorsqu’il faudra passer à la caisse ! Allez les youngs criaient « Ouaissss avec Macron on s’américanise avec l’Europe c’est trop cool ! »

    1. Comme vous pouvez le constatez, le Pib aurait du augmenter au même rythme que les dettes publiques, or je n’ai pas vu le Pib augmenter de 600 milliards, pourtant l’effet est censé être mécanique, surtout avec une monnaie qui n’a que 1 de rotation de circulation dans le système ! Objectivement, pour celui qui VEUT BIEN VOIR, on s’est appauvri de 600 – 211 = 389 milliards d’€uros soit près de 400 milliards, autrement dit les 2/3 volatilisés ! (mais qu’il faudra quand même payer, puisqu’on a financé à crédit !) Et tous les UmPs tous en cœur avec leurs supplétifs vert rouge modem, hurlent « Nous sommes meilleurs gestionnaires que le Front National » La bonne blague !

    2. Les français n’ont toujours pas compris les enjeux ! Je vais prendre l’année 1981 en référence, l’arrivée de l’UmPs au pouvoir ! Alors en 1981 en France, il y avait 553 Milliards d’euros de Pib pour 112 milliards d’euros de dettes soit 441 milliards de Pib d’excédents comparativement aux dettes, comme vous pouvez le constatez les socialo-communistes ont hérité d’un pays qui avait plus de Pib que de dettes !!!! 40 ans après, en 2021, il y a 2483 milliards de Pib pour 2813 milliards de dettes, autrement dit il y a plus de dettes que de Pib !!! Et encore ne sont pas encore dévoilés les dettes hors bilan, qui sont cachés sous le tapis par nos dirigeants UmPs ! La France a plus de dettes que de Pibs depuis qu’on est entré dans l’Union européenne, mais il faut du caca dans les yeux pour ne pas le voir !

  3. et bien dansez maintenant

    Rectification: ce sont le sport business et le sport compétition qui sont blâmables, en revanche le sport spectacle est plaisant, inspirant, émulateur.
    Les sportifs du spectacle sont en représentation, comme des musiciens, des acteurs de théâtre ou des jongleurs de cirque…

    1. Esprit critique

      Voir l’origine du mot SPORT. Le Sport doit être entendu comme synonyme de Compétition. Et même de Business. On aime, ou on aime pas.
      Les sportifs sont des professionnels, grassement payés, les clubs sont des entreprises, les J.O, le Tour de France brassent des millions etc. Le sport et la compétition ont de nombreux points communs avec la guerre. Déjà le langage (combats, victoires, défaites stratégies, etc. etc.) On aime ça, ou pas. Moi pas.
      Ce sport-spectacle n’est rien d’autre que le sport de compétition (pléonasme) promu et diffusé le plus largement possible. Sport-spectacle = sport de masse.
      Le sport est à distinguer de l’activité physique, qui elle peut être entendue comme un amusement, un jeu, une distraction.

      1. et bien dansez maintenant

        Ce sport spectacle, les millions, les clubs sponsorisés par les multinationales, cela représente 0.01% du sport et des sportifs.
        Ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain! Sinon, TOUT est pourri, parce que TOUT peut-être gangrener par le pouvoir, l’argent.
        Sinon, le mot « stratégie » n’est pas un gros mot. C’est juste définir dans le temps et l’espace des objectifs à atteindre…

      2. Si un mot ne veut pas dire la même chose pour tout le monde, alors il est normal qu’il y ait des désaccords. On a certainement dû vous poser la question, le toubib déjà : «faites-vous du sport ? »
        Pour les uns, «faire du sport» ce sera marcher, voire courir, tout seul ou en compagnie, une demi-heure ou une heure par jour. Ou alors une ballade pépère à vélo le dimanche, ou encore une partie de tennis etc. Et ça juste pour garder la forme, la forme de quoi peu importe, et/ou passer un bon moment.
        Pour d’autres «faire du sport» ce sera lever de la fonte et tirer sur des élastiques tous les jours, juste pour avoir des gros biscotos, pour plaire aux filles, ou aux mecs peu importe, ou pour pouvoir leur foutre sur la gueule au cas où etc.

      3. Le sport à toutes les sauces

        Et pour les puristes… ce sera des heures et des heures d’entraînement, chaque jour, en vue du match ou de la course du week-end, ou du Championnat ou des J.O etc.
        Ce n’est évidemment pas du tout le même état d’esprit. L’esprit de compétition est évidemment valorisé dans notre société, et peu de gens osent le remettre en question.
        Pour d’autres le sport se pratique dans le canapé, devant la télé, le pack de bière à portée. Et pour d’autres enfin, le sport ne se pratique qu’en chambre. 🙂

  4. Les gauchistes UmPs se réjouissent de 5 ans de Macron de plus, ils vont pouvoir continuer de s’engraisser de fast food grâce à l’argent publique. En 20 ans, la France a perdu la moitié de ses emplois industriels. Mais c’est grâce à l’industrie qu’on créée des emplois de qualités aussi bien dans l’industrie même que dans les emplois de services qui gravitent autour, comme par exemple les assurances pour les automobiles; mais pas que ! Là les emplois en croissance ne sont que dans le secteur du service mais dans les fast-food ! Les fast food ne cessent de pousser comme des champignons ! A Amiens, dans les années 80, le seul et unique fast food qu’on connaissait c’était un Quick au centre ville et il n’y en avait pas d’autres. Aujourd’hui, on a plusieurs Quick Mac Do, Burger King KFC des pizzérias à gogo et une multitude de Kebabs, tous les quartiers sans exception sont maillés de Fast food, au point que les Fast food sont empilés les uns sur les autres…

    1. En France, les diplômes sont distribués comme des kinders surprise, la plupart des diplômes sont des gadgets enrobés par l’œuf en chocolat macronien, + de 90 % de bacheliers aujourd’hui contre – de 60% dans les années 70/80. Ces jeunes ne se sentent plus pissés; ils se croient les plus intelligents du monde avec leur Young Leaders Awards alors qu’ils n’ont jamais connu le monde de l’entreprise. Les jeunes sont contents, Macron distribue l’intelligence à coup de bacs kinder et de l’argent publique en endettant le pays pour que ces jeunes puissent se goinfrer de Fast food ! Trop super, on s’américanise, le summun du progrès ! Allez les jeunes 10 kg de mac do sur la fesse gauche 10 kg de burger king sur la fesse droite, 15 kg de kebab sur le bide et 12 kg de pizza sur les hanches, et ils sont contents !

    2. Mais bon ces jeunes youngs awards macroniens, croient qu’avec leurs études bidons, ils vont tous pouvoir devenir de grands avocats et médecins, de grands dirigeants d’entreprises ou d’état, de grands commerciaux et chanteurs internationaux à plus de 8000 euros par mois… La déception sera grande lorsqu’ils vont sortir de l’université, et qu’ils vont se retrouver dans un fasto food quelconque avec des salaires de smicards et qu’ils auront des coups de pieds au cul pour assurer la cadence du débit de burgers ! Ces jeunes auront tous un gros cul un gros bide les hanches qui dégueulent et seront fiers de devenirs américains (cachés derrière le mot européens dans les débats), ils n’auront plus de souffle, et hurleront à l’antifascime avec Mélenchon pour réclamer davantage de minimums sociaux pour compenser la hausse des prix des hamburgers…

  5. Reprenant avec son autorisation les écrits de Michel SOURROUILLE, notre blog biosphere présente pendant quelques jours des textes préparatoires à la présidentielle 2027. En effet les résultats de l’épisode 2022 montrent que cinquante ans après la publication du rapport Meadows sur les limites à la croissance, en 1972, l’écologie politique stagne électoralement. La simple idée qu’il puisse exister des limites écologiques à la croissance économique est restée minoritaire dans l’opinion publique, et carrément hérétique parmi les décideurs. L’idée de décroissance y est au mieux ignorée, au pire utilisée comme une invective facile pour disqualifier l’ensemble des écologistes.
    Or le dernier rapport du GIEC est plus alarmant que jamais, une guerre en Ukraine fait craindre pour la sûreté des centrales nucléaires, la hausse des prix de l’énergie préfigure un choc pétrolier et gazier…

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