Extraits du livre de Michel SOURROUILLE, « L’écologie à l’épreuve du pouvoir ».
Voici nos trois propositions pour améliorer le fonctionnement du système scolaire :
- un vaste chantier d’éducation à la crise écologique,
- la recherche d’un langage commun,
- une nouvelle structuration du système scolaire.
Ministre de la Jeunesse et des Générations futures
1. Éducation à la crise écologique
Le futur président de la République doit lancer, dès la nomination de son Gouvernement, un grand chantier d’éducation pour comprendre la crise écologique, l’évaluer, l’anticiper et la gérer. C’est aussi important pour notre avenir que l’éducation aux principes de la démocratie, aux mécanismes économiques ou aux règles de bonne conduite. En France, l’éducation à l’environnement a fait son entrée officielle dans le système scolaire grâce à une circulaire du ministre de l’Éducation nationale le 29 août 1977. La Charte de l’environnement de 2005 a été incluse dans la constitution française. Son article 8 explicite clairement que « l’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte ». Il faut généraliser et approfondir ce qui a déjà été décidé. En 2006, le Pacte écologique de Nicolas Hulot est signé par la plupart des candidats à la présidentielle 2007. La cinquième proposition consiste à « promouvoir une grande politique nationale d’éducation et de sensibilisation à l’écologie et au développement durable ».
« L’ensemble des programmes et activités scolaires, du primaire aux cursus supérieurs, devront être progressivement réformés dans leur contenu afin qu’y soit intégré l’enseignement des connaissances permettant de comprendre pourquoi ce qui a fonctionné jusqu’à présent cesse d’être valide, ainsi que des notions de base sur le fonctionnement de la nature. Il s’agit d’imprégner l’ensemble des enseignements afin que, au minimum, les élèves et les étudiants intègrent ces connaissance au même titre que la lecture ou le calcul.
Dans tous les cursus supérieurs (agriculture, architecture, ingénierie, journalisme, sciences politiques, etc.), des modules sur l’écologie et ses différentes composantes (énergie, pollution, érosion de la biodiversité…) seront obligatoirement inclus.
Pour réussir cette réforme du système scolaire français, il conviendra, au préalable, de mobiliser le corps enseignant et de le former à ces questions. L’objectif de cette politique d’éducation, c’est d’obtenir que la majorité de la population puisse intégrer, dans des délais rapides, les connaissances et pratiques fondamentales en écologie. Le Gouvernement s’adressera directement à l’opinion publique, en s’appuyant sur toutes les types de médias, télévision, Internet, presse écrite, radiophonie. Ces campagnes se feront aux conditions tarifaires réservées aux questions d’intérêt public, sur le modèle des campagnes de la sécurité routière ou de la lutte contre le tabagisme ».1
Au niveau primaire, les jardins potagers, la plantation d’arbres fruitiers, les petits élevages, l’observation des mares, les jeux de pleine nature seront généralisés dans tous les établissement scolaires. Les enfants doivent pouvoir « sortir de la ville » et découvrir que l’écologie est une pratique quotidienne des relations qui existent entre les différents êtres vivant sur la Terre et des équilibres qui en découlent. Les centres permanents d’initiation à l’environnement (CPIE) seront popularisés. L’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD), introduite dans le Code de l’éducation (article L.302-19) comme mission générale de l’école, devrait déboucher sur la transversalité de l’éducation et la polyvalence des enseignants.
2. Recherche d’un langage commun
La cohésion entre action gouvernementale et relais médiatiques est indispensable. Les informations diffusées n’accordent à l’heure actuelle qu’une place minime aux questions d’environnement et la plus grande place aux faits divers, alors que presse, radio et télévision sont censées répercuter ce qui doit compter aux yeux du public. Ils doivent éviter la « life politics » ou politique de la vie : médiatiser un meurtre plutôt qu’une lutte ouvrière, insister sur le terrorisme plutôt que sur la fonte des glaciers… Cela doit changer.
La place des messages publicitaires devra être repensée. Les mass-média jouent en effet un rôle déterminant dans le formatage des esprits et des comportements. Rappelons-nous cette formule célèbre de Patrick Le Lay, alors PDG de TF1 : « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Les émissions de TF1 ont pour vocation de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages publicitaires. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible. » La réforme de l’audiovisuel public devait supprimer la publicité après 20 heures dès janvier 2009 et totalement à la fin 2011. Des tentatives ont été faites pour interdire toute publicité pendant les programmes destinés aux enfants. Une mesure pour interdire l’accès à la publicité télévisée aux produits et services qui ont un impact écologique significativement négatif sera mise à l’étude. Dans un avenir contraint par la pénurie de ressources, la recherche de la sobriété partagée aboutira bientôt à la disparition totale de la publicité, remplacée par les études qualité-prix.
La recherche d’un langage commun sera facilité par l’apprentissage à l’école d’une langue-pont entre les nations plutôt qu’à la démultiplication des langues étrangères. En 1887, Ludwik Zamenhof, un jeune médecin polonais polyglotte, lance les bases de l’espéranto : 7 500 mots d’usage courant, une grammaire très simplifiée de 16 règles ne connaissant pas d’exception, une langue si facile que le temps d’apprentissage en est réduit. Se limiter à la langue maternelle et à l’espéranto, ce n’est pas ce que cultivent les politiques aujourd’hui. La députée Barbara Pompili avait posé en 2012 une question écrite au ministre de l’Éducation nationale sur la pratique de l’espéranto : « L’usage de cette langue est reconnu pour son intérêt dans les échanges entre les peuples et son action en faveur de l’amitié transnationale. L’apprentissage de l’espéranto est également considéré comme relativement aisé, notamment pour les jeunes. C’est pourquoi je demande s’il est envisagé que l’espéranto puisse devenir une option facultative au baccalauréat. » On reproduit ici la réponse du Gouvernement, en résumé :
« Bien que parlé par des millions de locuteurs dans le monde, l’espéranto n’est pas en mesure de concurrencer les langues internationales comme l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le russe et le français… À titre de rappel, 58 langues sont déjà possibles au baccalauréat : danois, hébreu moderne, catalan, créole, amharique, bambara, haoussa, etc. Ces langues ont été retenues parce qu’elles répondent à une forte demande des candidats… Or l’espéranto n’est ni une langue répondant à une forte demande des candidats et faisant l’objet d’un enseignement, ni une langue maternelle. Il n’est donc pas envisagé d’accroître encore la diversité des langues évaluées au baccalauréat ».2
Le ridicule de cette réponse qui laisse penser à une infériorité de l’espéranto sur le bambara laisse pantois. Notre mère la Terre a pourtant besoin de l’élaboration d’un langage commun aux humains. Puisque les relations intercommunautaires oscillent trop souvent entre l’indifférence et le mépris, il est nécessaire que l’échange verbal puisse au moins être compris par les deux parties. L’étude de l’espéranto devra devenir obligatoire à la rentrée scolaire de septembre 2017, dès la grande classe de maternelle, pour être programmée année après année dans les autres niveaux de l’école élémentaire.
3. Nouvelle structuration du système scolaire
Une société post-carbone ne sera pas facile à mettre en place. Cela implique une nouvelle structuration du système scolaire dans une perspective qui dépasse largement le cadre d’un quinquennat. L’idée générale est à la fois le raccourcissement des études et la prépondérance de la pratique sur la théorie.
« Pendant la Longue Catastrophe (l’épuisement des ressources fossiles), les études seront moins longues, et il se peut que les enfants soient obligés de travailler une partie du temps. Comme tout sera local, la prise en charge de l’éducation dépendra des conditions économiques et du niveau de stabilité sociale de l’endroit, et il y aura de grandes différences. D’innombrables spécialisations professionnelles vont disparaître, et par conséquent les moyens d’existence qu’elles représentent. Le marché de l’emploi radicalement transformé n’aura plus besoin d’innombrables diplômés de l’enseignement supérieur ».3
Les nations riches ont préparé avec l’école obligatoire instituée au xixe siècle l’abandon par leurs enfants de la terre nourricière pour des activités de plus en plus parasitaires. Nous possédons des techniques d’enseignement et des batteries de tests pour former et évaluer nos enfants, mais l’essentiel de ce qu’ils apprennent pour passer les examens est oublié dans les jours qui suivent. Bien qu’ils restent des années assis à recevoir des cours, leur apprentissage réel ne commence souvent que le lendemain du jour où ils quittent le lycée. Si l’on se réfère à l’objectif égalitaire que l’école se proposait initialement, partout la prolongation des études est devenue improductive et la pyramide sociale se maintient intacte. Scolariser les adolescents n’est pas un but en soi, ce qui importe est l’entrée dans la vie active… Or, l’allongement de la scolarité n’est plus favorable à l’insertion professionnelle. L’école des pays riches était autrefois une école sans risque qui donnait 100 % de gagnants pour les 10 % de joueurs seulement qui pouvaient participer à cette roulette éducative. La scolarisation massive (collège unique, objectif de 80 % de bacheliers dans chaque génération…) a bouleversé les pronostics de gain. Quand il y a 100 % de jeunes qui font des études longues, il n’y a plus que 10 % de gagnants : la hiérarchie sociale n’a pas été modifiée alors que la scolarisation se généralisait, il n’y a toujours qu’une minorité de privilégiés professionnellement.
On peut faire de l’acquisition de connaissances une activité qui dure toute la vie au lieu de se limiter aux années d’enseignement initial à l’école. Le concept anglo-saxon de literacy désigne une aptitude générale à comprendre et à utiliser des informations écrites de toute nature (textes, schémas, documents chiffrés), mais aussi à étendre ses connaissances tout au cours de la vie. La reconnaissance de l’expérience sociale ou professionnelle rompt avec la tradition selon laquelle tout diplôme sanctionne une formation théorique. Chacun aurait le droit de faire certifier des compétences acquises aussi bien dans le cadre d’une activité professionnelle que dans celui d’une association ou d’un syndicat. Ainsi pourrait-on acquérir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle sans passer par les voies traditionnelles de l’école ou de l’université. Il existe déjà un modèle nordique qui s’appuie notamment sur un solide système de formation continue des adultes en offrant des passerelles multiples entre les différents domaines de compétence. Si l’on va au bout de cette logique, on résout au passage la question du chômage : excepté les personnes malades, tout le monde serait soit au travail, soit en formation rémunérée.
1. Nicolas Hulot (avec le Comité de veille écologique), Pour un pacte écologique, op. cit.
3. James Howard Kunstler, La fin du pétrole, le vrai défi du xxie siècle, Paris, Plon, 2005.
– «Le futur président de la République doit lancer, dès la nomination de son Gouvernement, un grand chantier d’éducation pour comprendre la crise écologique, l’évaluer, l’anticiper et la gérer.»
Ce qui rejoint ce que disait Nicolas Hulot : « L’ensemble des programmes et activités scolaires, du primaire aux cursus supérieurs, devront être progressivement réformés [etc. etc.] »
Tout ça c’est très joli, c’est le grand YAKA du jour, l’Éducation. Voire le dressage, le formatage, le recâblage, le décalaminage etc. Et ce dès la maternelle et tout le long de la vie !
Tout passe par là, bien évidemment. Alors YAKA !
Premier problème, les formateurs, les éducateurs. Sachant que quand on sait faire on fait, et que quand on ne sait faire on enseigne, et que quand on ne sait faire ni l’un ni l’autre on fait de la politique… où sont ces gens crédibles qui savent déjà de quoi ils parlent, qui montrent l’exemple etc. Ces gens qui seraient, peut-être, même pas sûr, capables d’apprendre à d’autres à enseigner tout ça ? Vous me suivez, non ? Ce n’est pas grave. Comment former cette armée de profs, d’éducateurs de maîtres, d’écoles et de con férences… comment fait-on quand même le Président, de la Raie Publique, ne comprend rien à tout ça ? Et qu’il se fout de l’écologie comme je me fous de lui.
Et là je les entends déjà, pleurer, tous ces beaux parleurs, bien intentionnés :
– « Oui mais ça c’est facile, de se moquer, de ceux qui essaient d’avancer.
Mais toi, qu’est ce que tu proposes, de mieux, en attendant ? »
Et là je leur dis : « Ben, dans quelle langue dois-je le dire, pour être plus clair ?
En espéranto peut-être ? » 🙂
Reprenant avec son autorisation les écrits de Michel SOURROUILLE, notre blog biosphere présente pendant quelques jours des textes préparatoires à la présidentielle 2027. En effet les résultats de l’épisode 2022 montrent que cinquante ans après la publication du rapport Meadows sur les limites à la croissance, en 1972, l’écologie politique stagne électoralement. La simple idée qu’il puisse exister des limites écologiques à la croissance économique est restée minoritaire dans l’opinion publique, et carrément hérétique parmi les décideurs. L’idée de décroissance y est au mieux ignorée, au pire utilisée comme une invective facile pour disqualifier l’ensemble des écologistes.
Or le dernier rapport du GIEC est plus alarmant que jamais, une guerre en Ukraine fait craindre pour la sûreté des centrales nucléaires, la hausse des prix de l’énergie préfigure un choc pétrolier et gazier…
« La simple idée qu’il puisse exister des limites écologiques à la croissance économique est restée minoritaire dans l’opinion publique, et carrément hérétique parmi les décideurs. »
Si si tout le monde le sait qu’il y a des limites de ressources, mais tout le monde fait l’autruche, c’est différent ! Tout simplement parce qu’il n’y a plus personne quasiment qui sait vivre autrement sans supermarché ! Les gens ne savent plus confectionner les objets manufacturés eux mêmes de manière artisanale, tout le monde est habitué à aller aux supermarchés (y compris Leroy Merlin). En terme non pas intellectuel, mais en terme de « ressenti »notre cerveau intègre l’idée que les ressources sont illimitées, car dans un supermarché les rayons sont toujours plein, tu prends à peine 1 boîte dans un rayon qu’un salarié remplit déjà le rayon de la boîte manquante, ça donne l’impression d’infinité de ressources…
D’ailleurs, quand on effectue un achat à Conforama, on ne se rend plus compte qu’on prélève du bois pour un meuble, puisqu’ils sont colorés ou il y a un revêtement sur les planches. C’est comme le rayon viande dans un supermarché, la découpe de viande est dissimulée à présent, alors que dans les années 80 on voyait encore des bœufs et des cochons suspendus à un crochet derrière la vitrine de boucherie. Aujourd’hui on ne voit plus les animaux suspendus, mais on perçoit directement la viande en barquette, et les viandes sont aussi colorées, voir directement enfoui dans une crêpe, une bouchée à la reine, etc. Du coup lorsqu’on achète de la viande, on n’a plus le sentiment d’abattre un animal pour manger. Bref, la majorité de la population ne se préoccupe plus des conditions animales, elle n’en fait pas son problème, chacun plante directement ses crocs dedans !
Si on serait 60 ans en arrière, si j’étais à la campagne, je n’aurai pas les mêmes difficultés aujourd’hui, et pour la majorité des gens c’est pareil. Pour ma génération et celles d’après, on est né dans un milieu qui nous entourait de béton et de supermarchés, et vu qu’on est né en plein dedans et qu’on a évolué dedans, et ben ce béton et ces supermarchés sont devenus notre environnement naturel, notre cerveau l’intègre comme tel ! Or dans les faits, ce sont des environnements artificiels, et du coup les citoyens sont déconnectés de la gestion des ressources naturelles alors que nos aïeux étaient impliqués dans cette gestion. Par exemple, si j’aurais été un menuisier à la campagne, j’aurais certainement fait gaffe à ne pas prélever trop de bois trop vite afin que la forêt à proximité ait le temps de se régénérer. Or aujourd’hui je vais à Conforama je paie en Carte bleue sans me demander où a été prélevé le bois.
Si on serait 60 ans en arrière… si tu étais en 1962 à la campagne, tu n’aurais pas les mêmes difficultés qu’aujourd’hui, ça c’est sûr. Seulement tu en aurais d’autres. Dont tu ne pourrais même pas nous faire profiter, vu que le Net n’existait pas. Par exemple, si la brouette dont ta mère a besoin pour aller laver tes couches à la rivière, été comme hiver, était en panne… la brouette pas ta mère, eh bien tu serais dans le caca. Et si en plus la cuve de la cabane au fond du jardin était pleine à ras bord, alors je te dis pas. Et je sais de quoi je cause. Ne va surtout pas croire que tout était mieux avant, le bon sens paysan et patati et patata. Si… au lieu d’être je ne sais quoi tu avais été un menuisier à la campagne… Dieu seul sait ce que tu aurais fait, ou pas. De mieux ou de pire etc. En attendant ce qui est sûr, c’est que si ma tante en avait je l’appellerais tonton.
Je ne nie pas que les technologies soient plus confortables, et rendent la vie plus douce c’est très vrai. MAIS toutes les technologies ne sont pas durables ! On même tout de même qu’on abuse de technologies donc de ressources ! Par exemple, aujourd’hui de plus en plus de gens achètent des robots pour la cuisine, hormis que ces robots ont quasiment le format de robots professionnels pour les restaurants ! Quant aux voitures elles aussi de plus en plus grosses, pour ne pas dire énormes tout ça pour transporter 1 seul passager ! Bref, on utilise plus de ressources naturelles que nos besoins réels ! Au détriment des générations futures ! Voir même de générations présentes parce qu’il y en a beaucoup de démunies dans le monde ! Quel intérêt de prendre l’avion pour aller à la plage alors que des plages ce n’est pas ça qui manque en France, y compris en montagne aux bords des lacs !
Puis sans compter toutes les machines pour manger ! Des raclettes, des poêlées électriques, des machines à mini-crêpes, des plaques pour griller, les machines à croque-monsieur et encore plein de truc, franchement ? Moi la raclette, je la passe directement dans le four dans un plat et je sers tout le monde en même temps, les croque-monsieur pareil allez hop j’en passe directement plusieurs dans le four plutôt que de me faire chier avec un robot pour les faire 2 par 2. Aujourd’hui, je vois que les restaurants qui se spécialisent raclette mettent 1 machine par personne ! Où va-t-on ? Les robots pour laver le sol, ce n’est pas plus simple que de laver à grande eau et passer un coup de serpillère pour éponger ? Les robots pour une grande surface comme un supermarché je comprend, mais pour laver la maison ?
Quant aux laves-vaisselles ? Vraiment utile pour des foyers qui n’excèdent que rarement 4 personnes ? Pour un restaurant je comprends, mais pour les particuliers non ! Bref, il faut toujours des logements de plus en plus grands pour installer tout le parc de machines domestiques à la maison ou l’appartement ! (lave vaisselle, lave linge, la ribambelle de robots qu’on met sur la table pour manger, la légion de robots pour cuisiner, bureaux + ordinateurs individuels, aspirateur, machine à laver sol et j’en passe bien d’autres) Hormis que si les logements sont de plus en plus grands, il faudra aussi chauffer des logements de plus en plus grands ! Mais tôt ou tard ça va coincer lorsqu’on n’aura plus assez d’énergie pour chauffer tout le monde l’hiver ! Bref, beaucoup de gaspillage !