Ceci est un extrait du bimensuel Biosphere-Info auquel vous pouvez vous abonner gratuitement en envoyant un message à biosphere@ouvaton.org
Après sa thèse à Vancouver, Mathis WACKERNAGEL a commencé à travailler avec William REES sur la notion de capacité de charge d’un écosystème. Au lieu de se demander combien de personnes peuvent vivre sur un territoire, ils ont inversé la question en se demandant combien chaque personne utilise de nature, puis de comparer le résultat avec la disponibilité de la nature. Ils avaient inventé l’empreinte écologique.
Depuis deux siècles, la science et la pensée occidentales se fondent sur le dualisme cartésien. Ce dualisme, qui considère l’homme comme un élément distinct et séparé de son environnement, influe de façon importante sur notre comportement envers le reste de la « réalité » physique… au point d’en oublier cette réalité !
1996 Notre empreinte écologique de Mathis WACKERNAGEL et William REES (écosociété, 1999)