De retour des 33ème JDE du 22 au 24 août à Toulouse, ce mail pour en causer. Nous étions un peu plus de 2000 sur le site ! Plusieurs moments ont fait l’objet d’une captation et peuvent être revisionnés ici :
- Plénière du jeudi midi : Ouverture + Discours de David Cormand + « Europe: l’heure du sursaut et du choix entre écologie et barbarie »: https://bit.ly/2ZffPun
- Plénière du jeudi soir: « Plus chaud.e.s que le climat: et maintenant? »: https://bit.ly/2U7SfK3
- Plénière du vendredi soir « Nous sommes la nature qui se défend »: Partie 1 https://bit.ly/2ZhMxuT / Partie 2 https://bit.ly/2MCmub3 / Partie 3 https://bit.ly/2ZoVDFz
- Plénière du samedi midi: « De nouveaux enjeux pour l’écologie politique »: https://bit.ly/2U08cSo
Mais surtout pleins d’ateliers, moments de réflexion en petites groupes sur « Un autre modèle économique est possible », « Faut-il en finir avec les partis politiques », « Pourquoi préférer la ZTL à la ZFE ? », « Quelle éducation face au tout numérique ? » etc. Ce parti montre qu’il est aussi une université populaire de formation. Voici quelques extraits du discours d’introduction de l’organisatrice Marine Tondelier :
« L’écologie est et reste un sport de combat. Que vous pratiquez pour la plupart ici. A en écouter certains, vous allez pouvoir arrêter car on a une excellente nouvelle pour vous : TOUT LE MONDE EST DEVENU ECOLOGISTE. Et donc comme vous devez aussi parfois l’entendre « on n’a pas besoin de parti écologiste parce qu’elle est dans tous les partis » et d’ailleurs « l’écologie ne devrait pas être un parti ». En fait il y a en fait au moins deux sortes d’écologistes politiques, des « d’écologiste mais ». Ils sont écologistes « mais tu comprends blablabla là on n’a pas le choix ». L’écologie d’accord, « mais le développement économique tu comprends c’est important ». L’écologie d’accord, « mais le nucléaire on peut plus faire sans ». L’écologie d’accord, « mais tu vois ce projet va supprimer des terres agricoles mais le promoteur m’a dit qu’il allait créer plein d’emplois ». L’écologie d’accord, « mais tu comprends en avion je mets 2 heures alors qu’en train j’en aurais mis 4 »… J’arrête la liste mais elle est encore longue. Le problème, vous l’avez compris, c’est qu’il y a toujours à la fin une bonne raison d’être écologiste « mais », quand on tolère que l’écologie passe après. Ce raisonnement « l’écologie mais » est risqué, car il donne l’impression que l’écologie est partout même quand elle n’est nulle part ou si peu dans les actes. Mais notre avenir, nos enfants, notre planète et surtout ceux qui y vivent ont besoin d’écologistes POINT. D’écologistes sans MAIS. D’écologistes qui ne soient pas dans le « en même temps » mais dans le « il est temps », l’urgence écologique n’attends pas. »