« Écologie punitive » est un élément de langage utilisé par la droite anti-écolo pour éviter d’aborder la nécessaire rupture écologique. Mais si nos décideurs devenaient responsables et ouverts au sort des générations futures, ils devraient mettre en place une réglementation très stricte contre tout ce qui détériore le climat mondial, et donc peser principalement sur les investissements en matières d’énergie fossile. L’exigence du long terme devrait l’emporter sur les préoccupations de court terme.
Gabrielle Siry : « 80 % des émissions de gaz à effet de serre sont issues de la combustion des énergies fossiles. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié fin 2020 un premier rapport sur les politiques de « sortie du charbon ». L’Union européenne a commencé à développer une « taxonomie verte » (classification) des activités durables, destinée à flécher les investissements en faveur de la transition vers une économie sans carbone. Des mesures doivent être prises afin de faire baisser de manière drastique les financements de ces énergies, qui polluent et causent près de 100 000 morts prématurées par an en France. Si écologie punitive il doit y avoir, c’est à l’encontre de ces financements. Il ne sera plus possible d’adopter une vision restrictive des émissions carbone, pratique que dénoncent régulièrement les ONG : les émissions indirectes (issues de l’utilisation des produits fabriqués, par exemple l’utilisation d’une voiture) seront obligatoirement comptabilisées, au même titre que les émissions directes (issues du processus de fabrication de la voiture). Il doit coûter plus cher de réaliser un investissement nuisible pour le climat qu’un investissement bénéfique à la transition écologique. C’est le sens de la proposition de « facteur de pénalisation brun » : plus l’actif est nuisible pour le climat ou la biodiversité, plus le montant du capital immobilisé par la banque – destiné à couvrir le risque lié à cet investissement et à prévenir le risque de faillite – devrait être élevé. »
La « tragédie de l’horizon» reste pourtant d’actualité , les investissements fossiles sont maintenus à des fins de pure rentabilité immédiate, et prennent le pas sur les risques climatiques qui pèsent à moyen terme sur l’investisseur lui-même. Cette myopie temporelle fait référence à des risques catastrophiques susceptibles de se manifester bien au-delà de l’horizon des décideurs économiques et politiques actuels. Quant aux citoyens, leur dépendance au fonctionnement de marché leur enlève toute incitation à assumer les coûts de la prévention de pertes présumées frapper les générations d’un futur lointain. Il nous faut donc jeter un pont entre le présent et l’avenir. Or le marché financier, même s’il est efficient pour synthétiser l’information présente, est en revanche incapable de fournir une boussole pour s’orienter vers le futur. Il revient donc aux acteurs politiques de déterminer une vision du long terme. Notons aussi que des investisseurs responsables comprendraient que les tendances lourdes qui dégradent la vie des sociétés ont des conséquences néfastes à long terme sur le rendement financier du capital et peuvent aboutir à des pertes importantes.
Pour en savoir plus, Un bon financier est avant tout un bon écologiste
extraits : les marchés ont perdu toute faculté à délivrer la moindre information sur l’état du monde réel – sur la raréfaction ou la disponibilité d’une ressource naturelle par exemple. Ils sont non seulement devenus myopes mais aussi « fumigènes ». Ils brouillent, ils occultent la réalité. Normalement, plus une ressource se raréfie, moins elle est accessible, plus son prix augmente… ce qui hiérarchise les priorités, flèche les investissements et forge nos représentations du monde. Mais lorsque les indicateurs boursiers ne s’affolent pas, c’est qu’il ne se passe rien. C’est l’une des raisons de l’extraordinaire surdité des dirigeants politiques devant « la multiplicité des menaces scientifiquement avérées » qui pèsent sur les sociétés… La Grande dépression qui a suivi le krach boursier de 1929 n’a pu se résoudre que par l’irruption d’une guerre mondiale… Depuis 2012, une ONG baptisée 350.org a lancé une coalition intitulée Divest-Invest (désinvestissez-Investissez). Le mouvement avait été bien suivi, plus de 200 institutions ont déjà décidé de désinvestir du secteur pétrolier en transférant 50 milliards de dollars vers d’autres domaines. ..
« Écologie punitive » est un élément de langage utilisé par les mêmes qui raffolent de toutes ces expressions visant à discréditer l’écologie profonde : «écologie pastèque», «écologie gauchiste», «écofascisme» etc. Ces gens là ne sont ni plus ni moins que des réactionnaires.
Pour que surtout rien ne change ils utilisent tous les stratagèmes possibles et imaginables : attaques ad hominen, caricaturer et/ou salir l’adversaire, le qualifier de Khmer vert, faire semblant de plaisanter en évoquant les Amish ou la lampe à huile, diversions, mensonges, brouillage, novlangue, etc.
Et après ça on nous demande de croire à cette fable, ou cette théorie selon laquelle «une transparence accrue en matière climatique incite les acteurs financiers, sous la pression de l’opinion, à faire évoluer leurs pratiques» (Gabrielle Siry). Et donc que cet «effort inédit de transparence» demandé aux institutions financières va dans le sens du sauvetage du Climat.
La Transparence ??? Elle est bien bonne celle-là !!!
– « Écologie punitive » est un élément de langage utilisé par la droite anti-écolo (Biosphère)
– « Si écologie punitive il doit y avoir, c’est à l’encontre de ces financements. » (Gabrielle Siry )
Nous l’avons dit mille fois, aujourd’hui tout le monde est écolo, même les plus pourri(e)s.
Ce n‘est même plus la peine d’utiliser des guillemets puisque le mot écolo ne veut plus rien dire.
Et par conséquent anti-écolo non plus.
À force de répétitions et de manipulations etc. nous avons fini par croire que la droite pouvait être écolo. Comme le sont les marchands de pesticides, de bagnoles et de tout et n’importe quoi. Et aujourd’hui que le monde de la Finance se soucie du Climat. Et qu’il est désormais disposé à punir les mauvais élèves et patati et patata. Mon dieu que nous sommes bêtes ! Misère misère.
Le Marché, le Capital, les Profits, la Croissance, le Business, le Capitalisme… c’est sacré.
Brun ou vert peu importe, le Pognon c’est sacré !
Actionnaires, investisseurs, assureurs, banquiers, banquières etc. tout ce «joli» monde ne se soucie que d’une chose, le Pognon ! Le seul climat qui les intéresse c’est celui de Londres et de Wall-Street. L’autre, celui qui fait fondre la banquise etc. n’est pour eux qu’une opportunité. Voilà donc ni plus ni moins comment résonne le monde de la Finance. Tout le reste n’est que du blabla, de l’intox, dont le but est de nous soumettre si ce n’est de nous fidéliser à cet ordre des choses.
La gauche aussi kiffe le pognon à donf ! Et plus particulièrement le pognon des autres, ce qui explique que les gauchistes soient autant taxovores ! Percevoir des taxes sur le dos du travail des autres pour se constituer des rentes et gagner de l’argent en se tournant les pousses, comme Mélenchon devenu multimillionnaire en pantouflant pendant plus de 30 ans au parti socialiste . Parce que l’argent perçu par les taxes la gauche ne le déploie pas pour réparer l’environnement mais bel et bien pour se mettre le pognon dans sa poche ! (le très socialo-communiste Mélenchon fait parti des 1% les plus riches de France, sic !) Bref taxer le travail des autres rapporte gros !
Voyons, dis-nous… quand c’est la dernière fois que tu as vu les gauchistes aux manettes ? Tu ne sais même plus où sont la droite et la gauche, alors arrête donc avec ça !
François Hollande et Macron sont issus du parti socialiste, ils sont toujours au pouvoir.
Et bien sûr, selon toi … ces deux là sont des gauchistes !
C’est bien ce que je disais, laisse tomber va.