Le Comité consultatif national d’éthique valide l’ouverture, le 15 juin 2017, de la procréation médicalement assistée (PMA). C’est la première fois que cette instance, qui, jusque-là, rendait ses préconisations à l’aune des grands principes de la bioéthique, tels que l’inviolabilité et l’indisponibilité du corps humain, prend en compte en premier lieu l’évolution des familles . Ou plus particulièrement le désir d’enfant des femmes qui ne peuvent pas en avoir, si elles sont seules ou en couple lesbien. Quel est le résultat ? Des familles homoparentales qui se déchirent comme des couples ordinaires !
« C’était ma première histoire homo, avant j’étais hétéro. Marie est très grande, elle est indépendante et libre, notre première nuit est parfaite. A partir de là, on ne se quitte plus… Notre fille court entre les fleurs mais depuis quelque temps, je trouve Marie un peu bizarre : « Ça ne va pas ? – Non, ça va pas, c’est fini entre nous », me répond-elle, sans aucune négociation. Je proteste : « Et moi ? On est un couple, on a quitté Paris, on a fait une thérapie de couple… » Je suis anéantie, elle me confirme sa décision en me racontant à quel point elle est mieux sans moi avec notre fille. Par texto, elle me dit qu’elle veut divorcer. Elle m’explique que, pour elle, il n’y a aucun problème de garde sur notre enfant, car c’est le sien. « Tu quittes la maison définitivement quand je rentre de vacances », m’ordonne-t-elle. Je vais voir une avocate, qui me conseille d’adopter notre fille, sinon je n’aurai aucun droit sur elle. Mais Marie ne veut plus que je voie notre enfant. Elle lui lave le cerveau, lui raconte que je ne suis personne, car elle n’est pas née dans mon ventre, que je ne suis qu’une baby-sitteuse. Qu’est-ce que je n’ai pas vu ?
Effectivement, la maternité, c’était son projet. Je l’ai accepté, je l’ai accompagnée pour la PMA en Espagne. Quand notre fille est née, elle a pris toute la place. On s’engueulait, car elle était trop fusionnelle avec le bébé. On était en plein dans le cliché, je me sentais comme un père qui venait fracturer leur lien. Selon elle, le couple est dédié à l’enfant. Moi, je ne pense pas ça, je pense qu’on n’est pas que des parents. Je me suis rebellée là-dessus, elle ne l’a pas supporté. »
Viviane17 : C’est le problème des couples où l’un des deux, en général la mère, considère que l’enfant est à elle, et que l’autre, qu’il soit un homme ou une femme, n’est rien et n’a rien à faire dans sa vie. Cette histoire triste montre surtout que la rupture est tout aussi violente dans un couple lesbien que dans un couple « classique », et que l’enfant est dans les deux cas utilisé pour faire souffrir l’autre.
G. de Montmorency : Je cite : « Elle m’explique que, pour elle, il n’y a aucun problème de garde sur notre enfant, car c’est le sien. ». C’est le sien ??? Je lis également : « PMA en Espagne » -> Nous y sommes : la marchandisation des corps, l’enfant est devenu un objet. C’est le mien ! Non, c’est le mien !! Triste époque… Avec la PMA, et bientôt la GPA, sous un faux prétexte de modernité, d’égalité ou de je ne sais quoi, notre société s’enfonce dans de plus en plus d’individualisme et de marchandisation des corps. Quelle tristesse !
GuPi : C’est le problème fondamental de la PMA/Gpa, la propriété… a qui « appartient » l’enfant en suite. Celui qui parle de moral, de Dieu, de nature est soit un hypocrite ou un idiot. C’est un problème capitaliste de notre société de consommation. Mais un enfant ne doit pas devenir un produit de consommation…
Lecteur du ghetto : Quant à l’homosexualité, il y a une contradiction fondamentale à exiger l’enfantement… et vouloir « faire comme » les hétéros…Adopter un enfant, c’est une chose (morale et particulièrement admirable). En fabriquer en empruntant la semence d’autrui tout en niant sa parenté (et éventuellement en marchandisant tout ça), c’en est une autre (que je ne peux pas soutenir).
Mètre des phynances : tiens tiens, pour une fois ce n’est pas le mâle (d’où vient tout le mal) qui joue le rôle du méchant dans un article du « monde ». Étonnant…
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere
25 octobre 2019, discuter PMA, c’est interdit par les LGBT
10 octobre 2019, Les anti-PMA sont-ils décroissants ?
24 septembre 2019, PMA, qui voudrait vivre sans père ? (synthèse)
Je trouve ça désespérant. Et marrant et en même temps.
Elles et ils, et les entre les deux également, se battent pour avoir les mêmes droits que n’importe quel couple de quidams. Et on en est arrivé à trouver ça normal.
Et maintenant on découvre que quand ça ne va pas plus entre elles… ou ils et les autres… en plus elles, ils etc. se battent entre elles, ils etc. Exactement comme lorsque les quidams se bouffent le nez au sujet de n’importe qui et de n’importe quoi. Mon dieu quelle pagaille !
J’ai envie de leur dire, «Mais nom de dieu, arrêtez vos conneries ! Faites l’amour, pas la guerre.»
Dans la nouvelle loi de bioéthique, un mécanisme de filiation spécifique est prévu pour les couples de femmes. Afin d’établir un lien entre la mère qui ne porte pas l’enfant et celui-ci, les deux mères devront effectuer une reconnaissance conjointe anticipée devant notaire, en même temps que le consentement au don requis pour tous les couples. Cette reconnaissance conjointe anticipée sera mentionnée sur l’acte de naissance intégral de l’enfant.
La mère qui a porté l’enfant deviendra, elle, mère par l’accouchement.
Aujourd’hui l’intense propagande du lobby LGBT fait en sorte que beaucoup de jeunes ne savent pas à quel sexe s’identifier. C’est dommageable. Mais cela ne veut pas dire que chaque sexe a une spécificité comportementale. Au contraire notre nature biologique fait en sorte qu’il y a égalité entre l’homme et la femme. Quelques petites différences corporelles superficielles ne sont rien face aux possibilités cérébrales dont nous disposons,homme ou femme. Des lesbiennes en couples reproduisent les schémas habituels des couples hétérosexuels !.
C’est la société qui nous formate, n’oublions pas qu’à une époque encore récente la femme n’avait même pas le droit de vote en France.