Une tribune de 5 maires EELV pour dire seulement çà : « Nous soutiendrons sans réserve la personnalité qui émergera de la primaire de l’écologie , première étape d’un futur vaste rassemblement des forces écologistes et de progrès. » Les contributeurs sur lemonde.fr se déchaînent :
Rémont : Personne ne semble noter la gageure littéraire qui consiste à accumuler en un seul texte autant de poncifs, d’expressions conventionnelles, d’éléments de langage éculés. J’aime particulièrement « la confluence des bonnes volontés et des savoir-faire. «
munstead : C’est un événement! Les membres d’un parti croient devoir annoncer dans une tribune du Monde qu’ils soutiendront le candidat aux présidentielles désigné par leur parti. Ça alors !
Ibrahim Saw : Sous-entendu, nous soutiendrons Eric Piolle, maire de Grenoble, glorieusement porté par les 12 500 inscrits à cette primaire.
Obéron : Leur primaire, étant donné le peu de participants, paraît bien dérisoire. Notre mode de scrutin pour la présidentielle impose les alliances avant même le premier tour (et suffisamment tôt pour qu’elles paraissent crédibles et bien élaborées).
Safran : Sans union de la Gauche, c’est p….. dans un violon
Bouwele : Les maires de Strasbourg, Lyon et Bordeaux ont été élus par une coalition EELV,PC,LFI avec environ, au mieux 15% des électeurs inscrits …. Leur première année de mandat a été partout émaillée de multiples couacs résultants d’un dogmatisme souvent halluciné . Je vois mal l’écolo-gauchisme percer au niveau national.
Orion : N’en déplaise aux auteurs de cette tribune, les Français tiendront les pastèques éloignées de l’Élysée. Et EELV n’a pas le monopole de l’écologie et ne l’aura jamais.
Passant : Cette expression « les pastèques » (cf. vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur) que vous utilisez constamment pour désigner les écologistes a été popularisée par Jean Marie Le Pen.
Orion @passant : Et parce que Le Pen a dit une fois la vérité, aussi dérangeante soit-elle pour les Verts, il ne faudrait plus la dire ? Autrement dit, si Le Pen dit 2+2=4, il faut dire que c’est égal à 3 ? J’attends votre réponse…
RLap : » Les différentes initiatives citoyennes lancées à l’occasion de l’élection présidentielle permettent, d’ores et déjà, d’identifier les premières personnalités qui composeront « l’équipe de France du climat » qu’une présidence écologiste aura la responsabilité de composer et d’animer. » D’ores et déjà ils se proposent pour « l’équipe de France du climat »: drôle ! Moins drôle est l’affirmation que ce qui est fait au niveau municipal doit l’être au niveau national : c’est avouer une ignorance de la spécificité des fonctions et donc la responsabilité du Président de la république qui doit représenter les intérêts des Français dans la transition écologique, ce qui n’a de sens qu’internationaleement avec comme simple exemple la Chine ouvre les mines de charbon pour fabriquer les cellules photovoltaïques que nous lui achetons!
Cartesien : Il faudrait qu’EELV précise son programme. Arrêt du nucléaire ? Imposition aux communes des éoliennes ? Ouverture des frontières ? Augmentation/diminution des taxes et impôts ? Révision de la politique de natalité ? Naturalisation de tous les sans papiers ? Vitesse limitée à 110 km/h sur les autoroutes ? Interdiction de la caravane du tour de France ?.
Alain Coulombel : Ce n’est pas de rafistolage dont notre planète a besoin, mais de dix ou quinze mesures basculantes. Cela passe par la remise en question des activités écocidaires (déforestation, projets inutiles, agriculture intensive), de la surconsommation comme de la société du spectacle (Jeux olympiques, 5G, publicité). Cela passe par la réforme de nos institutions. Cela passe par des mécanismes de rationnement dans l’usage des énergies fossiles et des ressources non durables de la planète.
Regiomontanus : Malheureusement, la seule chose dont on soit sûr pour l’instant est que le/la candidat/e qui émergera de la primaire ne sera pas une personnalité et ne pourra guère avoir d’autre ambition que le remboursement de ses frais de campagne.
Sandrine Rousseau, candidate EELV, devant la foule en liesse : « Il va nous falloir du courage politique. Et, ce que je peux vous dire, du courage, j’en ai. Ce que je peux vous dire, c’est que de la colère, j’en suis remplie. Ce que je peux vous dire, c’est que, de la radicalité, j’en suis pétrie ».
Tout un programme ! Avec Sandrine Rousseau on ne sait pas où on va, mais on y va !
Les lignes de démarcation semblent ténues entre Delphine Batho, « l’écologiste décroissante », Sandrine Rousseau, « l’écologiste féministe », Jean-Marc Governatori, « l’écologiste du centre », Yannick Jadot, « l’Européen » et Eric Piolle « l’humaniste ». Mais pour moi la meilleure c’est Delphine Batho quand elle tacle Yannick Jadot : « J’attends qu’on m’explique comment on peut être écologiste et ne pas être pour la décroissance ».
Yannick n’emploie jamais le terme « décroissance » de peur d’effrayer les électeurs non encartés à EELV ! Il pratique l’écologie superficielle, celle de la « croissance verte », celle en fait du « business as usual ».
Les lignes de démarcations sont en effet ténues, c’est le moins qu’on puisse dire. Personnellement je les mettrais tous les cinq dans le même sac. Reste à voir ce qu’on fait du sac. 🙂
Beaucoup de publicité pour un parti de gauche immigrationniste (au service du gros patronat) et dont les mesures prônées confinent au greenwashing : il est vrai qu’ encourager la venue de milliers / millions de migrants sous de fausses raisons humanistes relève de la véritable écologie .😜
Prôner la suppression des centrales nucléaires alors que la population française ne cesse pas d’ augmenter témoigne de la crétinerie idéologique de ces zozos verts !
Que disparaissent au plus vite les charlots de EELV : au fait existe – t-il des militants malthusiens dans ce parti pastequiste ? J’ ai de sérieux doutes à ce sujet !
N’oublions pas le Mouvement Écologiste Indépendant (MEI) qui représente une tendance assez différente de l’écologie politique dominante et qui s’éloigne d’une idéologie qui fait peur à beaucoup de français.
Le problème des partis périphériques construits sur une idée (écologisme ici, anticapitalisme à l’extrême gauche, nationalisme à l’extrême droite), c’est qu’ils sont prisonniers de leur base militante attirée par cela et rien d’autre. Du coup, ils ont du mal à élargir l’horizon. Cela ne pose pas trop de problème dans les systèmes parlementaires à la proportionnelle, qui sont prévus pour représenter tous les citoyens, y compris des factions ayant quelques idées fixes. Mais dans le système français centré sur la présidentielle, cela ne marche pas, il faut être capable de parler à tous y compris des gens sociologiquement et politiquement éloignés de ses vues, d’avoir un discours crédible au-delà de son idée maîtresse, d’assumer pleinement la tâche n°1 qui reste le régalien, etc.
Les écolos sont très mal armés pour cela, on le voit ici et on le verra aussi bien avec les positionnements des 3 autres candidats.
Ce que vous dites est vrai. Ces partis que vous appelez périphériques n’ont aucune chance de remporter une élection présidentielle. Toutes leurs gesticulations font partie du Spectacle (The Show must gon !) Le seul candidat qui puisse l’emporter c’est bien celui qui est capable de parler à tous.
Pour ça il faut déjà qu’il présente bien. Belle cravate, beau sourire et tout et tout. Si le candidat est une candidate on oublie bien sûr la cravate. Ensuite il ou elle se doit d’être un tant soit peu crédible. Ne pas se trainer un gros tas de casseroles et ne pas trop dire d’âneries. Comme promettre une chose et en même temps son contraire, comme le coup du ni-ni. Parce que ça ça ne marche qu’une fois.
Alors là ça devient très difficile, je dirais que ça s’apparente à du grand Art. Surtout à notre époque où l’Abstention (et le PRAF, lire Brice Teinturier) représente le plus gros parti, et où les citoyens n’en ont plus que le nom.
Question à Eric Piolle lors des journées d’été EELV : « est-ce qu’il faut avoir le melon pour être président de la République ? » Réponse : « J’ai pas le melon, j’ai la pêche. On nous traite souvent de pastèques, ça fait déjà trois, vous en ajoutez deux, vous avez vos cinq fruits et légumes par jour. »
C’est la preuve que l’écologie progresse à toute vitesse… dans les assiettes.
Pour introduire Yannick Jadot, Claire Desmares-Poirrier, élue au conseil régional de Bretagne, a promis un discours qui parle « au cœur, aux tripes et pas seulement à la tête ». Le candidat s’est tenu à cette exigence, à coups d’anaphores et de morceaux de bravoure. Il s’est même autorisé d’entrer dans nos assiettes : « on est le pays de la bonne bouffe, de la gastronomie, on n’a pas à manger du Sodexo ».
Il ne faudra pas compter sur Yannick pour présenter une écologie de rupture… il en est encore à vouloir légaliser le cannabis !
Le problème, si on peut appeler ça comme ça, c’est que cette «écologie de rupture» n’a aucune chance de passer par les urnes. Regardez déjà
le mal qu’elle a à passer par les oreilles. Elle doit donc commencer à passer par les tripes via les assiettes. Et le chichon et en même temps. Jadot et Piolle ont tout compris.
Eric Piolle a dévoilé dans Le Dauphiné son « plan pour la France » dans lequel il promet une trentaine de mesures comme un « ISF climatique », la création de 1,5 million d’emplois verts ou encore trois milliards d’euros d’investissement supplémentaire dans le ferroviaire.
Des broutilles ! Ce n’est certainement pas à la mesure de la rupture écologique nécessaire pour préserver les générations futures d’un avenir sas ressources fossiles avec le réchauffement climatique en prime.
Yannick Jadot fait valoir une tribune signée par 1 100 personnes dont 330 élus. Ces affidés écrivent : « Yannick Jadot incarne l’écologie aux yeux de nombre de Français : il dispose d’une notoriété importante. C’est un acquis fondamental en vue de l’élection présidentielle, pour être entendu au-delà de l’électorat traditionnel écologiste. »
Miser sur la notoriété merdiatique d’un candidat qui s’est dégonflé à la présidentielle de 2017, c’est vraiment ne pas avoir d’argument…
Je suggère à Biosphère de s’autoproclamer candidat unique de l’ Écologie 100% Véritable .
Plus on est de fous plus on rit. Ça ne nous en fera jamais qu’un de plus.
Vous avez une bonne connaissance de l’histoire de l’écologie qui n’apparaît pas ici, dommage. Comme vous suivez notre blog avec attention, et nous vous en remercions, vous savez déjà que notre blog analyse depuis 2005 les péripéties de l’écologie à l’épreuve du pouvoir. Notre ambition biosphèrique est seulement d’informer pour mieux savoir comment se situer.
Nous avions conseillé au Conseil fédéral d’EELV de ne pas avoir de candidature de témoignage en 2022 car tous les partis prendront la couleur verte. Il fallait qu’EELV se situe comme force d’appoint pour un candidat qui sortira des choix merdiatiques (Hidalgo peut-être) et lance toutes ses forces dans les législatives. Pour en savoir plus, lire notre synthèse antérieure :
Quelle stratégie pour l’écologie en 2022 ?
Faut quand même reconnaître qu’il m’arrive parfois d’être en accord avec la pensée biosphèrique. Et là aussi je n’hésite pas à le dire. Comme le 9 AOÛT 2020 (Quelle stratégie pour l’écologie en 2022?)
Quant à Hidalgo… bof ! Je ne pense pas que vous puissiez espérer d’elle autre chose que des broutilles, c’est à dire pas mieux qu’ Eric Piolle . Mais bon, on peut toujours aussi penser que les broutilles sont partie des petits pas.
Les militants écologistes se retrouvent à partir de jeudi 19 août à Poitiers pour leurs Journées d’été. L’occasion pour présenter les cinq candidats à la primaire écologiste qui débute le septembre (pour 17 000 votants). Le pôle écologiste a cependant choisi de ne pas mettre les cinq candidats aux prises les uns avec les autres dans un débat aux « JDE ». A la place, chacun aura une séquence « carte blanche », seul sur scène, pour exprimer sa différence.
Étonnant donc, des écologistes au rabais ! Pour une présidentielle sérieuse, les candidat(e)s se battent normalement tous ensemble en face à face pour que les électeurs puissent comparer la force de leurs petits bras.
Une primaire « écologiste » pour rien alors que les candidats potentiels à gauche son déjà en surnombre, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, et même Arnaud Montebourg qui vient lui aussi d’annoncer sa candidature à l’Élysée.
– « Pour une présidentielle sérieuse, les candidat(e)s se battent normalement tous ensemble en face à face pour que les électeurs puissent comparer la force de leurs petits bras. » (Biosphère)
– « Les journées d’été des verts ont été organisées de telle sorte que les candidats à l’élection présidentielle ne puissent pas s’écharper». ( Présidentielle 2022 : La future primaire écologiste ne crée pas de divisions (pour l’instant) aux « Journées d’été ». Sur 20minutes.fr )
Sur ce coup ceux qui aiment la bagarre seront déçus. Faut dire que des candidats potentiels qui s’écharpent ça fait sérieux. Misère misère !
trouvé sur Internet à propos de la primaire « écologiste » :
Jacques : Comment des personnes comme Piolle et Governatori qui ont 4 et 6 gamins peuvent-ils se prétendre écologistes alors que la cause principale des problèmes de la Terre est la surpopulation.
Lorange : Non, la cause principale des problèmes de la terre n’est pas la surpopulation. Un Occidental pollue jusqu’à 30 fois plus qu’un seul Africain.
Goumiche @ Lorange : on vous laisse donc faire le calcul pour une famille de 8 Occidentaux 😉 Ça en fait de la pollution !
Réponse à Orion. Si vous n’aimez pas les pastèques je parie que vous n’aimez pas non plus les melons.
D’accord avec Alain Coulombel, « Ce n’est pas de rafistolage dont notre planète a besoin, mais de dix ou quinze mesures basculantes. » Il a juste oublié le contrôle technique des motos.