Philippe Lebreton, la question démographique

– Depuis la sortie de cavernes, l’homme a déclenché une exponentielle ; et une exponentielle, ça va très vite…, surtout vers la fin. (Prof. Mollo-Mollo)

– La vérité doit être affirmée et constamment rappelée : la France moderne pourrait compter 100 millions d’habitants a dit le général de Gaulle dans son message à la nation du 1er janvier 1963. Cette affirmation n’est pas exagérée. (Michel Debré)

– Nul individu conscient de ce que l’homme peut réaliser à l’aide de la technologie et de la science ne peut vouloir limiter le nombre d’êtres humains qui peuvent vivre sur Terre. (Fidel Castro)

– « Un vrai croyant n’utilise pas les moyens de contraception ? » Or condamner le préservatif en Afrique noire devrait moralement impliquer la prise en charge matérielle des enfants à venir, dans un contexte de corruption, de guerres tribales, de crise climatique, de famines et de maladies.

– Avoir été opposé à la colonisation du Maghreb au nom du droit des peuples à l’autodétermination et du droit à la différence ne donne-t-il pas aujourd’hui quelque droit à s’interroger sur les effets pervers d’une immigration massive et rapide ?

– Il vaut mieux employer des moyens anticonceptionnels et élever deux enfants qu’en avoir dix et en perdre huit. Mais pour le bonheur de l’humanité, il vaut mieux en perdre huit qu’en élever dix. (Robert Hainard)

– L’importance de l’effondrement du communisme ? Elle est ridicule à côté du problème numéro un qui nous tourmente : la démographie. Depuis que l’homme est sur cette terre, nous n’avons jamais atteint ce degré de folie. (Claude Lévi-Strauss)

– Il est étrange que les pronatalistes puissent considérer les enfants comme un élément de relance économique, et les personnes âgées comme un fardeau social, alors que les deux classes d’âge sont également consommatrices/non productrices.

– Encore aujourd’hui, la loi du silence entache au niveau planétaire les conséquences de la pullulation démographique, ou popullulation : politiquement incorrecte, « la question ne sera pas posée… »

– Si l’on admet que l’empreinte écologique est à la fois d’origine énergétique et démographique, la popullulation mondiale est un problème de même gravité que la débauche énergétique occidentale.

– Si des rats considéraient notre espèce comme nous observons la leur dans les cages de nos laboratoires, ils comprendraient immédiatement nos problèmes actuels et à venir : entassement démographique, épuisement des ressources, accumulation des déchets, agressivité et lutte pour la survie ; le tout au détriment de l’espèce et du milieu ambiant. (Henri Laborit)

– Avec votre agriculture intensive, vous enlevez à la terre son phosphore. Plus d’un demi pour cent par an. Il disparaît complètement de la circulation. Et c’est cela que vous appelez le progrès ! Vous vous imaginez que nous sommes en progrès  parce que nous mangeons notre capital. Les phosphates, le charbon, le pétrole… Vous êtes en trains de détruire l’équilibre. Et, en fin de compte, la nature le rétablira. (Aldous Huxley, 1926)

– On dirait que l’homme est destiné à s’exterminer lui-même après avoir rendu la planète inhabitable. (Lamarck, 1820)

– Notre nombre, notre polymorphisme génétique, notre polyvalence et notre adaptabilité sont tels qu’il restera bien quelque part des poches de résistance pour « réensemencer » l’anthroposphère. Car l’homme, néoplasme de l’évolution, est bien le « cancer de la planète », dont les métastases peuvent d’ores et déjà être observées dans tous les recoins de la biosphère.

– L’éventuelle renaissance sera cruelle parce que ce n’est pas des forêts médiévales qu’il faudra ressortir, mais des ruines de nos cités pour réhabiliter les terres polluées des campagnes et les glaciers dénudés de nos montagnes.

Le futur a-t-il un avenir ? (pour une responsabilité socio-écologique) de Philippe Lebreton (2012)

4 réflexions sur “Philippe Lebreton, la question démographique”

  1. Lebreton a écrit: »Il est étrange que les pronatalistes puissent considérer les enfants comme un élément de relance économique, et les personnes âgées comme un fardeau social, alors que les deux classes d’âge sont également consommatrices/non productrices. »

    La question est « qu’est-ce que produire? » est-ce seulement faire pousser des légumes, élever des bêtes pour l’abattoir, fabriquer des ordinateurs, des avions et des voitures? Je ne pense pas, les fondements de l’économie sont l’activité et les échanges. A ce titre, marcher, rire, jouer, peindre, chanter fondent l’économie et donc les enfants y participent ainsi que les vieux qui font souvent partie d’une chorale, par exemple.

  2. – « Ainsi ce qui risque de sauver l’espèce humaine, ce n’est peut-être pas tant le fait que «l’homme soit un animal qui fait des outils» mais bien plutôt qu’il est un animal, le seul sans doute, qui sache qu’il doit mourir.» ( Henri Laborit. La nouvelle grille )

    On pourrait remplir des pages et des pages de citations sur la question, le sujet. Et même remplir des bibliothèques entières, toujours plus. Et débattre et «débattre» et se battre etc. à n’en plus finir.
    Et en quoi serions-nous plus avancés ? Parce que finalement, au stade où nous en sommes, la seule question qui vaille c’est celle là.

  3. Didier BARTHES

    Les choses sont trop avancées maintenant, seul le temps long réparera nos dégâts.
    Et encore, cela ne pourra se faire qu’avec une humanité beaucoup beaucoup moins nombreuse, voire avec pas d’humanité du tout si nous continuons ainsi.
    Oui, le professeur Molo Molo avait tout compris

    1. Parti d'en rire

      Si le Professeur Mollo-Mollo avait tout compris, je pense qu’il aurait dû un peu réviser les exponentielles. Je vous l’ai déjà dit, mon cher Didier, patience ! Patience ça va décroitre, et même fortement, ne vous faites pas de souci avec ça.
      Le Professeur Shadoko lui aussi, avait tout compris : «S’il n’ y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème.» Et comme quoi il y a de la bonne herbe, Bob Marley aussi : «S’il y a un problème, il y a une solution. S’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème.» Et comme quoi c’est pas des sonneries, même le Bouddha : «Si le problème a une solution il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien.»

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