Qui suis-je ? De quelle ethnie, de quelle couleur, de quel sexe, de quelle nationalité, de quelle citoyenneté ? Réponses complexes dans un monde traversé par des identités multiples et fracturé par des égoïsme locaux. Le 7 octobre 2021, le Tribunal constitutionnel polonais, aux ordres de la majorité nationale-conservatrice, a rendu un arrêt perçu comme remettant en cause un des fondements de l’Union européenne (UE) : la primauté du droit européen sur les droits nationaux. Phagocyté par des juges politisés, directement nommés par la majorité parlementaire, le Tribunal constitutionnel est en fait une « anomalie juridique ». L’association des juges polonais Iustitia a déclaré vouloir continuer à « respecter les arrêts des tribunaux européens et rester gardienne des valeurs européennes ». Mais cette décision purement politique de la « Cour constitutionnelle » ouvrirait une brèche dans le système législatif européen. La décision de la cour polonaise « ressemble à un Polexit juridique, mais pour l’heure, il faut se contenter d’une présentation orale de son jugement ! Les résurgences du nationalisme ne sont que broutilles sur une planète en proie à des problèmes majeurs, accès aux ressources naturelles, inégalités croissante, réchauffement climatique, etc. Il s’agit de nations gouvernée par des populistes qui n’ont que leur propre pouvoir en ligne de mire, certainement pas l’intérêt général.
Un écologiste reconnaît qu’il n’est de nationalité polonaise ou de citoyenneté européenne (depuis 1992) que par inadvertance, par le hasard du lieu de sa venue au monde et des pérégrinations de ses parents. Nous sommes cosmopolites par essence et d’une nationalité quelconque par nécessité temporaire. Il n’y a structurellement ni homme ou femme, ni noirs ou blancs, ni Palestiniens ou Israéliens, ni n’importe quelle autre ethnie, il n’y a que des humains. Nous sommes tous citoyens de l’univers, Terriens. Restera alors à appliquer la sagesse : « Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime (Montesquieu) » Ajoutons : Si je savais quelque chose qui fut utile à l’humanité et préjudiciable aux conditions de vie sur Terre, je la regarderais comme un crime. »
Du point de vue des écologistes, être Polonais ou Européen n’a pas grande signification puisque nous habitons tous et toutes la même planète qui se fout des frontières. Nous sommes tous cosmopolites dans un monde recroquevillé dans ses égoïsmes nationalistes. Il ne devrait plus jamais y avoir de débat sur les identités nationales, il devrait y avoir une prise de conscience planétaire que nous appartenons tous à la même biosphère, que c’est la Terre qui est notre patrie, que nous dépendons du substrat qui nous fait vivre. Ni nationaliste ni internationaliste ni européen, terrien tout simplement ! L’écolo pense global, cosmopolite, mais en même temps il vit local, enraciné dans son terroir. A ce moment-là seulement, nous pourrons prendre des décisions qui puissent aller dans le sens du bien commun.
Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere.
23 décembre 2021, Qu’est-ce qu’être français ? Réponse écolo
16 décembre 2009, nous n’avons aucune identité nationale
Quelques éléments de réflexions sur lemonde.fr :
a.w. : La primauté du »droit européen » c’est d’avoir une justice indépendante du pouvoir des partis politiques. Ce qui n’est pas le cas en Pologne où tout le système judiciaire et constitutionnel est aux mains du parti nationaliste. Ce parti s’est accapare en plus par des magouilles politiques de l’administration, de la justice, de la Banque d’État polonaise, etc.etc. 30% des électeurs polonais et entre 20 et 25 % de la population ont permis a Kaczynski le »petit timonier » d’installer une autocratie.
Rockrol25 : L’imbécilité historique des polonais est une constante, c’est le seul grand peuple européen qui n’a jamais pu stabiliser une existence étatique autonome du fait de son incapacité à définir une stratégie hiérarchisant les priorités. La Pologne avait refusé de se joindre à la France dans la guerre car Hitler lui avait promis l’enclave tchèque de Teschen pour prix de sa neutralité. Moins d’un an plus tard il n’y avait plus de Pologne. L’histoire se répète aujourd’hui face à la Russie revancharde de Poutine. Au lieu de s’arrimer au camp occidental, elle provoque le protecteur américain par des initiatives anti homosexuelles grotesques et le financeur européen par des rodomontades judiciaires. Ça pourrait mal finir une fois de plus.
ROTZ : À présent la situation est, paradoxalement, relativement simple: soit le gouvernement polonais rentre dans le rang et respecte les règles auxquelles la Pologne a souscrit dans le Traité d’adhésion qu’elle a signé, soit il enclenche la procédure relative à l’article 55 et ouvre la voie à une sortie de la Pologne de l’UE, comme l’a fait le UK l’année dernière.
BOLAND : L’Europe me fait penser à un parent qui n’arrête pas de dire « Je vais me fâcher » et qui ne se fâche pas… L’enfant sait jusqu’à quel point il va être « gagnant » à ce jeu et devient un enfant-roi ingérable. La « famille » Europe a 27 enfants. Il serait temps d’avoir le geste éducatif exemplaire.
Quelle naïveté cet article ! Déjà quand on voit que dans des quartiers, on ne parvient plus à appliquer nos lois, parce que les populations de migrants veulent imposer leurs lois et leur culture ! Quartiers où nos mondialistes n’oseraient même pas y vivre ! La liberté de la femme dans ces quartiers n’en parlons même pas ! Même les femmes non-musulmanes n’ont plus aucune liberté dans ces quartiers, parce que la faune locale veut imposer la charia ! Donc si le poids démographique, ethnique et culturelle a son importance ! D’autant qu’il y a aussi les fraudes aux allocs, des personnes qui perçoivent les allocations familiales mais ne vivent plus en France depuis plus de 6 mois, il y a des trafics pour détourner l’argent des allocs. Quant au cosmopolitisme, n’a rien d’écologique, car ça favorise le tourisme de masse, et les avions, la plupart des migrants font des allez-retours en avion avec leur pays d’origine.
– « Quelle naïveté cet article ! »
Ah bon ? Mais déjà, de quel article parles-tu ?
Et ton commentaire, de quoi peut-il être qualifié ? C’est quand même malheureux cette propension à toujours tout ramener à ça : « Le poumon, vous dis-je ! »
Les migrants, les «africanomuzz» etc. «importés» et soutenus par ces salopards de «gauchomondialistes» et blablabla et blablabla et BEUEUEURK !!
De quoi tout ce vomi est-il le symptôme ?
Quoi qu’il en soit… c’est tout ce que cette actualité t’inspire ?
Si la Pologne veut sortir de l’UE (Polexit)… qu’elle le dise clairement, et qu’elle fasse comme le Royaume-Uni. Mais après qu’elle ne vienne pas pleurnicher, qu’elle en assume toutes les conséquences. Prévisibles ou pas.
Seulement la Pologne a le cul entre deux chaises. Plus exactement ses nationaux-polulistes actuellement au pouvoir, qui eux aussi en ont a bien besoin, de l’Europe.
Ne serait-ce que pour toucher le Pognon, les fameux fonds européens de relance. Comme quoi il n’y a pas que les Autres (ceux qui se gavent d’allocs familiales et patati et patata) qui veulent le beurre et en même temps l’argent du beurre.
– « D’abord, car je crois que la préférence pour sa proximité (géographique, familiale, de goût et de culture …) a un sens.» (Didier Barthès)
Bien sûr que ça a un sens, et du sens. Chacun de nous (du moins la majorité des humains) souhaite vivre là où il est né, là où il a grandi, là où sont ses racines. Le besoin ou le désir d’exploration s’explique tout connement par la simple curiosité. Celui de conquêtes, de colonisations, par la bêtise inhérente à l’Homme. Si les humains migrent (comme migrent certains animaux) ce n’est avant tout que pour des raisons de survie. Raison de plus pour arrêter de voir les migrants comme des envahisseurs, des profiteurs etc.
Pareil pour les goûts et les cultures. Raison de plus pour reconnaître que les langues régionales et locales (les patois), les traditions et les cultures (la corrida, la chasse, par exemples), que tout ça a aussi un sens. Reste à voir ce qui prime, ce qui vaut vraiment d’être défendu et sauvé. Par exemple… le cassoulet ou l’hospitalité ?
Quoi qu’il en soit nous voyons bien que le repli sur soi au niveau d’un pays (d’une nation ?) ne règlera jamais tous les problèmes qui découlent de cette multitude de visions et de divisions. En poussant cette logique (identitaire) il nous faudrait des lois au niveau de chaque commune. Et des clôtures autour de chaque village.
Le repli sur soi est le hochet favori des gauchomondialistes par lequel on laisserait la formidable richesse de civilisation africanomuzz (TERALOL) envahir une Europe sclérosée refermée sur son immense richesse culturelle , scientifique , sociale (vraie richesse celle – là.
Salauds d’ Européens rances , un vrai scandale !!!!!😁😁😁😁😁!
Pour ces ravagés du bulbe , tout nationaliste amoureux de sa civilisation ne cherche que le conflit avec ses voisins immédiats et refuse tout contact avec des pays même éloignés ===> nationaliste ne veut pas dire nazi .
Il est temps d’ en finir avec la gauche et ses métastases qui cancérisent notre société qu’ elle a décidé d’ abattre
– «Je préfère ma fille [ou ma famille] à mes amis, mes amis à mes voisins, mes voisins à mes compatriotes, mes compatriotes aux Européens.» (Jean-Marie Le Pen)
Ce point de vue est aux antipodes de celui de Montesquieu. Non, tous les points de vue ne se valent pas ! Seulement et hélas certains sont bien plus simples (simplistes et simplets) à comprendre. Surtout pour celui qui n’a qu’un oeil.
Par exemple il y a ceux qui aiment croire que leur réussite est le résultat de leurs efforts et de leur mérite. Que si Pierre Paul et Jacques, Amira Ahmed etc. sont dans la merde, c’est de leur faute. Pas assez vaillants, entreprenants, intégrés, blancs etc. Ceux qui croient avoir réussi (la Rolex, le Pognon, le Pouvoir, les tapis rouges etc.) en sont général fiers.
Puisque le monde est binaire (ceux qui creusent et ceux qui tiennent le flingue chargé), en face il y a ceux qui les regardent. Ceux qui creusent et qui bavent en les regardant ne font qu’entretenir leur propre misère. D’un autre côté (au-dessus, par-delà…) il y a ceux qui en voyant leur «réussite» sont fiers d’avoir échoué. Qui pensent que leur seul mérite est d’être bien né. Qui pensent que tout n’est qu’une affaire de hasard. Et qu’il n’y a donc aucun mérite à avoir tiré les 6 bons numéros au Loto.
Seulement bon courage pour leur faire entendre ça, à tous ces winners et autres killers. Et même à tous ces pauvres bougres qui se prennent à tort pour des loosers. Misère !
Je ne juge pas les choses en fonction de qui les a dites mais en fonction de mes propres réflexions et j’assume mes préférences, oui je préfère ceux que j’aime, et je trouve bien ridicule et bien hypocrite un universalisme qui prétendrait le contraire. C’est une position tellement facile… et tellement fausse que d’aimer tout le monde à égalité par principe.
Quant à la suite de votre propos je ne vois pas le rapport avec les miens, (je n’ai ni Rolex, ni pouvoir, ni tapis rouge, ni pognon, si cela peut vous rassurer) Quant aux mérites des uns et des autres, je le juge au cas par cas et pas forcément avec les critères volontairement désagréables que vous prêtez à ma pensée.
Tout le monde préfère ce (ou ceux) qu’il aime, le contraire serait inquiétant. Par exemple il se trouve que je préfère mon chien à beaucoup de bipèdes, et finalement peu importent les raisons. N’empêche que je serais bien ennuyé si je devais choisir entre sauver mon chien ou Untel que je ne peux pas saquer.
En attendant, je trouve cette citation de Montesquieu bien plus intéressante que celle du vieux borgne. Bien plus intéressant aussi cet ajout suggéré par Biosphère et qui jusque là ne semble intéresser personne. «Si je savais quelque chose qui fut utile à l’humanité et préjudiciable aux conditions de vie sur Terre, je la regarderais comme un crime.» On voit là qu’il y a une hiérarchie dans les valeurs. Ce qui renvoie à une de mes questions précédentes : Qu’est-ce qui vaut vraiment d’être sauvé ? (Le cassoulet ou l’hospitalité ?) Je rappelle que si on ne répond pas aux questions, aussi cons soient-elles, on n’avance pas.
Comme d’autres pays européens la Pologne est sur la mauvaise pente. Elle fait là un pas de plus. Les populistes nationalistes aiment raconter que l’UE est la Cause de tous nos problèmes, et que La Solution passe donc par la sortie, par le repli sur soi. Les grillages aux frontières ne sont alors là que pour nous protéger… on connaît la chanson.
Cet arrêt du tribunal constitutionnel polonais confirme donc «la primauté du droit constitutionnel sur les autres sources de droit». Toutefois il «n’affecte pas les domaines dans lesquels l’UE a des compétences déléguées dans les traités», tels que les règles de concurrence, le commerce et la protection des consommateurs (sic Le Monde).
Le cons-sot-mateur polonais sera donc désormais mieux «protégé». Et en même temps le Business as usual est préservé. C’est formidable ! De quoi de mieux pouvons-nous rêver ?
Mais que demande le Peuple ?
J’ai longtemps partagé cet universalisme de pensée et d’objectifs, je commence à m’en éloigner un peu.
D’abord, car je crois que la préférence pour sa proximité (géographique, familiale, de goût et de culture …) à un sens. Elle est présente dans toutes les espèces, dans toute l’histoire de la vie et des sociétés humaines. On ne peut aussi facilement la rejeter.
D’autre part, parce qu’elle ouvre la voie à un mondialisme inquiétant (en contradiction d’ailleurs avec le « Small is beautiful » des débuts de l’écologie ).
Ainsi, pourquoi donner la prééminence aux lois européennes sur les lois nationales au prétexte que par les hasards de l’Histoire nous nous sommes affiliés à un ensemble plus vaste ? En quoi ces lois sont-elles meilleures ? On voit qu’une telle approche conduit à mépriser les peuples et à faire preuve d’un ostracisme bien peu sympathique comme l’illustrent les propos anti-polonais de Rockrol25.
– « Qui suis-je ? De quelle ethnie, de quelle couleur, de quel sexe, de quelle nationalité, de quelle citoyenneté ? Réponses complexes dans un monde traversé par des identités multiples et fracturé par des égoïsme locaux.» (Biosphère)
La question est seulement celle-là, c’est là-dessus que nous devons réfléchir. Je suis d’accord avec Biosphère, les réponses (parce qu’il ne peut pas y en avoir qu’une) sont complexes. Par exemple et loin de moi l’idée de relancer ce vieux débat (qui n’en est pas un, débat) qu’est ce que l’identité française ? Autrement posée, c’est quoi un vrai français ? Pour beaucoup ce sera une caricature, seulement ils ne peuvent pas le voir comme ça. Un beauf, comme les dessine Cabu, avec un béret et une baguette sous le bras. Avec en plus le marcel, là nous avons le super beauf.
Superbeauf voire ultrabeauf avec baguette , beret , litron de vin dans la poche et hyperfier de l’ être !
Je préfère ma position de beauf à celle du moralisateur gauchiste à la petite semaine croyant détenir la Vérité et dont le jugement est infaillible
Un con de gauche (pléonasme) cela moralise sans arrêt , c’est à cela qu » on le reconnaît d’ ailleurs .
Ah ça c’est ben vrai ça, et super bien envoyé ! Bravo mon cher marcel, toi au moins t’en as une paire. Les afromuzz, les gauchos, les moralistes à la noix, moi je te les foutrais tous dans un sac et à la baille ! Hi-han hi-hon !
Alors, mon bon michel C , on se démultiplie sous différents noms pour écouler sa moraline dégoulinante ? (parti d’ en rire (pauvres Francis Blanche et Pierre Dac devant subir cela) , misere , esprit critique ) === n – uplement de la personnalité
Reprenez-vous , mon vieux , allez consulter un psy , il pourra vous aider .
Vous me faites pitié 😂😂 et je peux comprendre votre désarroi à la vision du lent délitement de la « pensée » de gauche (sic) et de sa disparition dans un avenir très rapproché .
– «En quoi ces lois sont-elles meilleures ? On voit qu’une telle approche conduit [etc.]»
Tout dépend de quelles lois on parle. Vous aurez remarqué que comme par hasard les règles de concurrence, de commerce et de protection des consommateurs ne sont pas contredites. Dans quels domaines pensez-vous que les nationaux-populistes polonais souhaitent avoir les pleins pouvoirs ? Et pas seulement ceux-là, n’oublions pas leurs homologues européens. Et n’oublions pas que le phénomène n’est pas nouveau. Si le terme populist(m)e pose problème, on peut toujours les qualifier d’ultranationalistes.
Vu sous cet angle là, on voit où conduira une telle approche. Et pourquoi pas une Europe Bis, un nouvel empire, un Reich ou un truc comme ça… avec la Pologne, la Hongrie, l’Italie… pour commencer ?
Evidemment Esprit Critique, si vous parlez à ma place, vous pouvez me faire dire des choses que je n’ai pas dites et ainsi facilement les ridiculiser.
Ai-je fait allusion à un nouvel empire ou un un Reich (là, franchement, vous exagérez), ai je parlé des pays particuliers ? Ai-je défendu les lois sur un commerce sans limites ? Jamais, alors il ne faut pas me faire ce procès.
Je ne vous fais là aucun procès, je ne fais que pointer cette dérive que personne ne peut nier. Comme je ne peux évidemment pas répondre à votre place, répondez alors à ma question : Dans quels domaines pensez-vous que les nationaux-populistes polonais souhaitent avoir les pleins pouvoirs ?