Nous mangerons bientôt du krill et des insectes. A la recherche de la nourriture miracle, voici l’ensète qui pourrait paraît-il nourrir près de 110 millions de personnes d’ici à 2070 !!!
Noé Hochet-Bodin : » L’ensète appartient à la famille des Musaceae mais, contrairement au bananier, il n’a aucun fruit à offrir. En revanche, sa pulpe abondante et sa racine lui valent souvent le qualificatif de « plante contre la faim ». Dans le sud de l’Éthiopie, l’ensète fait déjà office de nourriture de base pour 20 millions d’habitants des hauts plateaux qui bordent la vallée du Rift. S’il faut trois jours pour récolter entièrement les « fruits » d’un seul ensète, c’est parce que celui-ci donne entre 70 et 100 kg de rendement… Mais l’ensète ne répond pas aux besoins nutritifs, sa teneur en protéines et en calories est insuffisante. »
Le point de vue des écologistes
Edgard Wibeau : Pas un mot sur les exigences agronomiques de cette plante. Si la valeur nutritionnelle est aussi faible que celle du manioc (plante originaire … d’Amérique), on n’est pas sorti de l’auberge. Et encore : quantité d’eau pour boucler le cycle ? Température minimale de survie ? Nombre de degrés pour boucler le cycle ? Exigence en matière de sols ? Apports nécessaires ? Ce qui est sûr, c’est que le coup de la plante miracle, il a été fait souvent, et que si c’était le cas, ça se saurait.
Republique-universelle : Quelles que soient les qualités d’une plante, pour sa culture et notre alimentation, il ne faut pas faire reposer une stratégie alimentaire sur la monoculture. Cette plante, si elle présente des intérêts doit être cultivée dans un système agraire plus complexe et conservant des plantes déjà adaptées. Il n’y a pas de plante miracle.
Jigi : De nombreux palmiers et le bambou ont un cœur délicieux à manger, mais à la valeur nutritive extrêmement faible. De plus l’ensète doit pousser au dessus de 2100 mètres. Cela explique probablement que sa consommation n’a pas dépassé sa région d’origine, au contraire d’autres plantes domestiques (taro, manioc).
Michel SOURROUILLE : Demain pas de problème alimentaire, on mangera des algues et de la spiruline « si riches en protéines »… Après le vers de farine, le criquet migrateur est autorisé dans les assiettes des Européens. Riches en acides gras, protéines, vitamines, fibres et minéraux, les insectes sont considérés par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture comme des aliments très nutritifs… On pense même nous faire ingurgiter du krill, la nourriture des baleines, 500 millions de tonnes de matière vivante. Et maintenant la pulpe abondante et la racine de l’ensète ! On nous fait croire au miracle d’une source illimités de nourriture, ce qui n’empêche pas 800 millions de personnes de souffrir grave de la faim. On ne pense pas du tout au fait de limiter la fécondité humine alors que nous sommes dorénavant 8 milliards de bouches à nourrir.
M.Constantine : La nourriture miracle à mettre en parallèle avec la population à nourrir… si la population augmente avec la quantité de nourriture cela n’apporte rien. En juillet 2015, selon l’Agence centrale des statistiques éthiopienne, la population s’élève à 90 074 000 habitants. En 2020 selon la banque mondiale, on arrive à 115 millions. Un pays qui croit de 25 millions de personnes en 5 ans est ingérable, définitivement ingérable. Le taux de fécondité est de 4,15 enfants par femme (2019), le taux de croissance annuel de la population de 2,5% (2020), soit un doublement en 28 ans seulement. Même en faisant l’hypothèse, dite moyenne, d’une poursuite de la baisse de la fécondité, les Nations unies projettent 160 millions d’Éthiopiens en 2035. L’ensète n’arrivera jamais à nourrir les Éthiopiens qui naissent aujourd’hui… alors le reste du monde !
Vous reprendrez bien une cuillèrée de vers de farine .
Donc , sous prétexte que la population mondiale croît énormément , il faudra se serrer la ceinture de plusieurs crans et se priver comme le paysan bengalais, bouffer des chenilles ou des vers de farine ou … peut être vivre dans des monades urbaines à la Silverberg .
Le cannibalisme me plairait bien car il élimine de la population humaine et accroît ainsi l’ espace vital disponible
Signé Marcel Duterte dit le misérable qui se préoccupe vraiment du sort de l’ humanité 🤣🤣
Se serrer la ceinture de plusieurs crans ???
Et de combien en ce qui vous con cerne personnellement ?
Pas un seul j’imagine. Ben voyons !
Signé La Gauchiasse qui se préoccupe vraiment de la Saloperie qui enfle .
Oui, il vous semble … Ce n’est donc peut qu’une illusion.
Et j’ai bien dit peut-être. Pour savoir… il vous faudrait peut-être alors essayer de voir ça d’un autre point de vue. Ou alors penser à changer de lunettes.
Voyez mon pauvre petit marcel, les choses ne sont peut-être pas aussi simples et simplettes qu’elles vous semblent.
Réponse à DIDIER BARTHÈS 11 AOÛT 2022 À 04:14
Je pense que vous prenez le problème à l’envers, dans le mauvais sens…
Vous, vous pensez qu’on va finir par manger n’importe quoi (?) tout simplement, ou plutôt tout connement… parce qu’on a envie d’être plus nombreux. Toujours plus …
Comment expliquez-vous ça, alors ? L’ennui peut-être ? N’importe quoi !
Quand un pote débarque à la maison à l’heure du repas, que lui dites-vous ?
Moi je lui dis, tout gentiment : « Reste manger avec nous, on va bien se débrouiller, quand il y en a pour deux il y en a pour trois. » Ce n’est pas pour autant qu’on mange n’importe quoi.
Maintenant c’est sûr, si ce sont dix potes qui débarquent et que le frigo est vide, alors là ce n’est plus pareil. Et là on ne va pas en trucider un pour le bouffer. On n’est quand même pas des sauvages, du moins pas encore. ( à suivre )
Non, c’est seulement (et tout simplement, ou tout connement) parce que nous sommes de plus en plus nombreux que nous sommes bien obligés de réfléchir à ce que nous pourrions bien manger.
Des criquets… par exemples ? Et pourquoi pas, qu’est-ce qui vous gène avec ça ? Nos ancêtres mangeaient des insectes (voir les études). On mange bien des crevettes, des escargots, l’homme est omnivore. Ce qui ne veut pas forcément dire qu’il est fait pour manger n’importe quoi.
De l’ensète, alors ? Et pourquoi pas, qu’est-ce qui vous gène encore avec ça ?
En attendant, regardons et mesurons toute cette nourriture que nous gaspillons, et tout ce qui se perd. Ne serait-ce que tous ces fruits que nous laissons aux oiseaux, toutes ces châtaignes aux sangliers, et qui pourrissent. Peut-être est-il temps de nous souvenir, ou de redécouvrir, que le châtaignier a été pendant très longtemps « l’arbre de vie de nos campagnes » .
Quant aux dérives … (« Ne nous laissons pas aller à ces dérives ») justement parlons-en des dérives, et de la Dérive !
De mon côté, je ne vois pas du tout en quoi manger des criquets ou de l’ensète, ou des châtaignes voire des glands serait une dérive. Par contre je vois très bien où votre discours et votre obsession du Surnombre nous mènent. Mais ça chuuut… faut pas le dire, c’est tabou !
– « D’après une étude récente […] l’ensète pourrait […] » ( Noé Hochet-Bodin – Le Monde)
– « A la recherche de la nourriture miracle, voici l’ensète qui pourrait paraît-il […] » (Biosphère)
On ne sait que trop bien, sur Biosphère, ce que valent les études. Non pas sur le plan scientifique, parce que de côté là ce ne sont pas les professeurs et les experts qui manquent… mais sur le plan idéologique, dogmatique.
Comprenez par là que celle là ne va pas dans le Bon Sens. Ben non ! Ah mais si … suce tété le contraire… alors là suce tété différent. Ben oui, c’est de bonne guerre comme on dit.
Certains ne manqueront donc pas de dire que cette étude est bidon, qu’elle émane d’une bande de fumiers, à la solde d’autres fumiers et patati et patata. Ben oui, parfois et souvent ça vole très bas sur Biosphère. Misère misère !
Et pourtant et pour commencer, « l’ensète pourrait » ne dit pas que « l’ensète pourra ».
Que dit cette étude ?
– « C’est une culture qui peut jouer un rôle vraiment important dans la sécurité alimentaire et le développement durable » ( Dr Wendawek Abebe )
– « L’ensète possède des caractéristiques vraiment inhabituelles qui le rendent absolument unique en tant que culture. Vous pouvez le planter à tout moment, vous pouvez le récolter à tout moment et il est pérenne. C’est pourquoi on l’appelle l’arbre contre la faim […] Nous devons diversifier les plantes que nous utilisons au niveau mondial en tant qu’espèce, car tous nos œufs sont dans un très petit panier pour le moment.» ( Dr James Borrell )
L’ensète est donc une plante intéressante et prometteuse. Qui s’en plaindra ?
La métaphore du très petit panier (Dr James Borrell) est elle aussi intéressante.
En effet «Près de la moitié des calories que nous consommons proviennent de trois espèces : le riz, le blé et le maïs». (Cultivé en Éthiopie, cet arbre pourrait nourrir des millions de personnes dans le monde – 25 janvier 2022 -positivr.fr)
Et maintenant nous pourrions donc compter, en plus, sur l’ensète. Et sur le châtaignier, les criquets, le krill et j’en passe. Maintenant je comprends que tout ça puisse en déranger certains. C’est con quand même non ? Ah bon …
Quant au point de vue des (z)écologistes. Edgard Wibeau se pose des tas de questions… En attendant, bien que je ne sois pas agronome, j’ai déjà trouvé les réponses. Du moins des éléments de réponse. Alors le diable y serait si lui n’était pas foutu de les trouver. Je rappelle que je ne crois pas au diable… ni aux miracles.
Mais nom de Dieu qui parle ici de miracle ? C’est qui ce On qui «nous fait croire au miracle d’une source illimitée de nourriture » ? Je l’ai déjà dit, ce n’est pas parce que certains journaleux disent des conneries qu’il faut les répéter comme un perroquet.
Ne nous laissons pas aller à ces dérives, un jour nous nous priverons de tout et mangerons n’importe quoi simplement pour être plus nombreux.
http://economiedurable.over-blog.com/article-manger-des-insectes-la-derniere-fuite-en-avant-52054400.html
J’ai lu votre article avec intérêt. Quelques remarques. Si les insectes sont généralement consommés frits dans l’huile, on peut aussi les cuisiner autrement. Grillés, cuits à l’eau, on peut même en manger crus, des goûts et des couleurs vous connaissez la suite. Vous trouvez amusant la disposition dont nous ferions preuve (je cite) à piétiner la nôtre (culture) et à changer de mode d’alimentation. Moi ce que je trouve amusant, c’est que d’un côté on nous répète qu’il nous faut changer nos habitudes, de consommation, les déplacements, les loisirs etc. etc. par contre il ne faudrait rien changer à notre culture gastronomique. Quant à cette fameuse «fuite en avant», ça c’est vous qui le voyez comme ça. Autrement dit c’est juste votre point de vue.
Par contre, là où je suis d’accord, c’est dans votre réponse à DelphineB (15/06/2010) au sujet des criquets. Oui mais… on peut alors très bien produire des criquets en masse totalement exempts de saloperies. Et tant qu’à bien faire, on peut même en produire des labellisés Bio. Et là je parie que vous aimerez ça. 🙂
Non a cette fuite en avant.