CLIMAT, attaque au marteau d’un tableau

L’exécutif conservateur à Londres encourage la production d’hydrocarbures en attribuant des nouvelles licences d’exploration et de forage d’hydrocarbures en mer du Nord. En guise de protestation, des militants du mouvement écologiste Just Stop Oil ont brisé lundi 6 novembre à la National Gallery, la vitre de protection d’un tableau de Velazquez. Le tableau, qui date du milieu du XVIIe siècle, avait été lacéré en 1914, au hachoir, par la suffragette canadienne Mary Richardson. Elle protestait alors contre l’emprisonnement d’une autre militante pour le droit de vote des femmes au Royaume-Uni. La seule journée de lundi a été marquée, selon la police, par une centaine d’arrestations de membres du mouvement, désormais familier des tribunaux.

Commentaires binaires sur le monde.fr

C. du Lac : Peut-être qu’ils ont raison mais l’action est choquante.

Ours : On notera que la désobéissance civile est désormais beaucoup plus policée aujourd’hui qu’il y a un siècle. Il s’agit seulement d’une vitre de protection abîmée alors que la suffragette canadienne Mary Richardson avait lacéré au hachoir l’œuvre elle même ! Malgré cette retenue, la seule réponse du gouvernement est la répression. Que les donneurs de leçon qui trouvent cette action stupide et contre productive n’hésitent pas à faire part de leur grande expérience d’actions subtiles, raffinées et surtout efficaces !

pierre guillemot : Si j’avais envie de tout casser, comme un enfant qui veut montrer qu’il est malheureux, je me ferais écologiste. Mon comportement prendrait un autre sens aux yeux du monde. Ainsi, je deviendrais célèbre et je guérirais.

Haïdouk : Je ne sais pas ce qui est le plus désolant, entre la politique de ce gouvernement de faire dans le « « pragmatique » et « réalisme », ou bien les actions de ces militants. Mais je sais ce qui est à terme le plus nuisible pour le bien commun.

Klaatu Vanuatu : En réalité, cela est une manifestation du versant millénariste de l´écologie qui voit le mal dans toute forme de civilisation et donc tout naturellement rejette l´art qui en est l´expression la plus aboutie.

San-San : La comparaison avec les suffragettes est intéressante, car n’en déplaise à la majorité des contributeurs, elles ont dû se faire remarquer pour obtenir le droit de vote. Les actions de ces jeunes sont bien sympathiques (je veux dire : ils ne s’attaquent pas à des humains et abîment très peu de choses, c’est un fait) et font parler, c’est le principal.

Pm42 : Bravo à la presse de donner un mégaphone à ces vandales qui n’en ont rien à faire de l’écologie, ne proposent aucune solution mais sont prêts à détruire des œuvres d’art pour exprimer leur révolte adolescente.

Voici venu le temps de vivre : Le tableau a-t-il été abîmé ? C’est la seule question qui prévaut. Jusqu’à présent aucune œuvre n’a été endommagée par de telles actions. Mais que font concrètement ceux qui les critiquent ? Une idée, peut-être, pour combattre l’hypocrisie des pollueurs ? Allez, tout va bien : la prochaine COP sera présidée par un pétrolier…

4 réflexions sur “CLIMAT, attaque au marteau d’un tableau”

  1. Casser une vitre d’un tableau, tout le monde s’en fout, ça n’a aucun impact ! Ça n’empêche pas les populations d’être hypnotisees par les supermarchés ! Les populations se réjouissent de remplir leurs caddies… Les populations lisent beaucoup plus les brochures publicitaires que les actualités… Le plaisir est toujours vainqueur ! Tant qu’il ne sera pas démontré qu’on puisse associer ecologie et plaisirs quotidiens (au pluriel) , alors il n’y aucune raison que les populations se tournent vers l’écologie…

    1. Non tout le monde ne s’en fout pas ! Et oui ça un impact.
      Cet impact, sur la vitre… fait au moins le bonheur de celui qui va réparer. Et qui va sûrement empocher un joli chèque. Alors justement, pensons à eux, les vitriers.
      Au lieu de s’en prendre connement au Beau (lire TSP À 05:18), ces jeunes qui ont envie de jouer du marteau feraient bien mieux de taper sur le Laid.
      Nous verrons plus tard pour les affreux… genre le marchand de temps de cerveau humain disponible (Le Lay de TF1)… comment il convient de les réparer.
      En attendant, ce ne sont pas les vitres des panneaux publicitaires et les vitrines des magasins de luxe et de saloperies diverses qui manquent, pour se défouler.
      Et puis il n’y a pas que les vitriers à satisfaire, pensons aux fabricants et marchands de marteaux. En voilà une bonne idée de cadeau pour Noël, qui approche…
      Un bon gros marteau. Made in France de préférence !

      1. Mais avant de nous en servir pour déconner, du bon gros marteau … servons-nous en d’abord pour casser toutes ces idées reçues, fausses de surcroît, qui nous empêchent d’avancer. Un bon gros marteau pour philosopher (penser) comme le faisait Nietzsche. Pour Déconstruire, comme le faisaient Deleuze, Derrida, Foucault et bien d’autres. Mais bon, je sais combien tout ça te dépasse, mon brave BGA.
        Et qu’en plus tu ne veux surtout pas risquer de te taper sur les doigts. Ben oui ça fait trop mal. Sinon tu peux aussi t’en servir pour te taper sur la tête. Tu verras alors le bien fou que ça fait quand ça s’arrête. 🙂

  2. Les attaques d’œuvres d’art sont choquantes car c’est une action contre le beau. Les actions de ces écolos s’attaquent au beau pour faire parler d’eux à bon compte et faire croire à la justesse de leur cause.
    Je trouve ce type d’action bien puéril et surtout une démonstration de leur bêtise voire de leur inculture. C’est aussi une démonstration de l’hystérisation du débat écologique politique et de la venue d’une génération de jeunes écologistes politiques qui sont déstabilisés par les alertes catastrophistes des générations précédentes .
    Tout cela finalement vole très bas et ne concerne que peu de gens.

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