Diminuer sa consommation de viande, éviter l’avion, renoncer à une voiture… Autant de mesures individuelles fortes pour réduire son empreinte carbone et lutter contre le réchauffement climatique. Mais le changement de comportement le plus efficace, selon des chercheurs de l’université de Lund (Suède) et de l’université de la Colombie-Britannique (Canada), reste encore de faire moins d’enfants. Un bébé pèserait en effet 58 tonnes de CO2 par an, tandis que le cumul d’un régime végétarien (en moyenne 0,8 tonne par an), de l’arrêt des voyages en avion (1,6 tonne) et de l’usage d’une voiture (2,4 tonnes) permettrait d’économiser au total 4,8 tonnes par an.
Clara Georges : « Je suis tombée sur le magazine Society, dont le titre m’avait accroché le regard : « Faut-il être fous pour faire des enfants ? ». Quand un soir mon compagnon, optimiste-né, s’est mis à me parler de son désespoir devant l’actualité du jour, j’ai perdu pied. Nos trois bambins étaient déjà couchés et nous chuchotions pour évoquer la situation à Gaza. Je me suis entendue dire : « Mais quel monde allons-nous leur laisser ? » Nous étions fous et irresponsables d’avoir mis au monde trois humains de plus. A peine nés, ils sont déjà pris dans un défi climatique insoluble. C’est souvent l’argument avancé par les « no kids », ceux qui défendent le choix de ne pas faire d’enfants. Le philosophe sud-africain David Benatar postule qu’il est immoral de procréer parce que les parents causent un tort à leur enfant en le mettant au monde. Sa thèse repose sur l’« asymétrie morale » – en gros, il faut toujours préférer que l’enfant n’existe pas, parce qu’on lui épargne ainsi des expériences négatives, ce qui constitue un bien moral, tandis que le fait de lui éviter de vivre des expériences positives ne constitue pas un mal. Mon collègue Jean Birnbaum, le chef du « Monde des livres », vient de publier Seuls les enfants changent le monde… »
Pas lieu de controverse sur lemonde.fr
MeparazArt : Ce qui je crois manque à cet article c’est la dimension politique de cette décision. L’engagement que nécessite la lutte contre le chaos climatique qui menace les nouveaux-nés n’est en rien comparable à celui qu’ont pu prendre nos parents pour nous voir naître.
dupondt : « Seuls les enfants changent le monde » ! Trop tard, c’était à leurs parents que prendre cette responsabilité, ce qu’il n’ont pas fait, c’est à eux d’assumer la responsabilité. Pour ma part j’ai pris la décision « no kid » après le rapport Meadows en 1972 et j’ai été conforté par le rapport Stern (2006) et les différents rapports du Giec q.
R3 D3 : Faire des enfants, Il faut être un peu dans le déni face à ce qui vient !
Et pourquoi pas : Dans les faits, la probabilité de générer un(e) sauveur(e) est improbable. Quand ma fille de 8 ans me parle de ce qu’elle fera en 2050, je ne peux m’empêcher de penser à ce qui se pourrait se trouver sur son chemin : un hiver nucléaire, une guerre civile, une chaleur suffocante, un air irrespirable,… Est-ce honnête de lui dire que tout ira bien?
Pat Cartier : En tant que childfree déterminé, parfois militant, je ne vois pas les gens qui pensent vraiment leur projet parental comme des adversaires. La manière dont ils savent prendre leurs responsabilités en matière d’éducation compense largement la folie de leur prise de risque. Le problème, ce sont tous ces gens, beaucoup plus nombreux, qui sont assez bêtes pour pondre sans penser, sans mûrir leur décision, par habitude, paresse et grégarisme. C’est à eux qu’il faut faire comprendre qu’il existe d’autres possibilités dans la vie que de fonder une famille, et que ces possibilités peuvent se révéler tout à fait gratifiantes à court, moyen et long terme. C’est à eux qu’il faut faire entendre que sans enfants la vie est plus libre, et plus riche.
Soteria : On ne négocie pas avec la Terre et on ne peut pas indéfiniment se défausser de nos problèmes en les laissant aux suivants.
César Bistruk : Un système pérenne et équitable serait de tirer au sort dans la population les couples ayant le droit de faire un enfant, parmi ceux en condition de procréer. À concurrence du nombre annuel d’enfants nécessaires pour atteindre une population-cible permettant un mode d’existence soutebable. Déjà anticipé par la SF d’autrefois, p. ex. dans « La stratégie Ender », d’Orson Scott Card.
Eric.Jean : Pas besoin de contraception ou d’abstinence pour régler le problème démographique, les épidémies, les famines et les guerres feront ça très bien. Mais rassurez-vous, ce ne sera pas tout ça, partout, en même temps. Avec un peu de chance vos enfants vivront au bon endroit au bon moment.
En savoir plus grâce à notre blog biosphere
La pensée d’avant-garde du « no kid »
extraits : Le mensuel La décroissance s’acharne à nier la contrainte démographique. En avril 2023, son titre en Une, « Faites des bébés, pas la guerre » alors que trop de naissances comme nous le démontre constamment l’histoire ne peut faire que de la chair à canon. Son titre en page 3, « La pensée stérile des no kid », est vraiment dégueulasse par rapport à tous ceux et celles qui se refusent à faire un enfant pour des raisons d’altruisme écologique…
Tendance GINK, Green Inclination No Kid
extraits : Certaines personnes, par souci écologique, ont fait le choix de ne pas avoir d’enfant. On les désigne par l’acronyme « Gink », pour Green Inclination No Kid en anglais. En France, Corinne Maier a publié No Kid, Quarante raisons de ne pas avoir d’enfant et le belge Théophile de Giraud Save the planet, make no baby. Il est vrai que la stérilisation pour raison contraceptive n’est pas réservé aux femmes ou au hommes, ligature des trompes d’un côté, vasectomie de l’autre. Dans sept pays, la prévalence de la stérilisation masculine est supérieure à celle de la stérilisation féminine : en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Royaume-Uni, en Corée du Sud, en Espagne, au Bhoutan et aux Pays-Bas…
No kid, ces femmes qui ne veulent pas avoir d’enfant
extraits : (Juillet 2014) Il y a des articles assez dégueulasses sur les nullipares, ainsi cet article du Nl Obs sur les croisés de la dénatalité : « Les forcenés de la grève de l’utérus… Pas d’enfants de la vie, un rêve pour ces angoissés de l’hyperfertilité… Ces pythies de la non-reproduction… ». Et puis paradoxalement, dans le dernier Figaro-Madame*, un article perspicace sur le « No-kid par militantisme » : « Pour certains, ne pas avoir de fils ou de fille, est un service rendu à l’humanité… On est déjà beaucoup trop sur terre… Il faut réguler la démographie… Une population moins nombreuse faciliterait l’organisation sociale, le partage de l’espace et donc l’émergence possible de relations apaisées entre humains et avec la nature. »…
Ginks, pourquoi ne pas avoir d’enfants ?
extraits : Il est tellement rare qu’une revue présente la mouvance malthusienne de façon objective que nous en faisons la promotion en reprenant leur article. Nous attendons avec impatience l’ analyse de « Silence » sur le passage aux 8 milliards d’êtres humains prévu par l’ONU au 15 novembre 2022.
Je suis favorable à une diminution de la population mondiale pour des raisons d’impact de l’humain sur la vie. Mais ce concept de no kids me paraît être purement une préoccupation occidentale adhérent au concept de décarbonation des sociétés.
Nous voyons ici un effet pervers du concept de lutte contre le réchauffement climatique en sacrifiant les futures générations supposées être porteuse de pollution au CO2. Imaginez que cette notion de pollution CO2 soit fausse ou que la lutte contre le réchauffement climatique soit impossible alors voyez l’absurdité de ce concept de no kids.
Attention mon cher TSP, moi je peux me permettre, mais vous c’est pas pareil.
C’est pas parce que avez quelques points d’avance que vous devez vous permettre de rigoler des no-kid. Ou ne serait-ce que douter qu’ils sont à l’avant garde du Combat. Attention, il y a des choses sur lesquelles, ici, ON n’a pas le droit de douter !
Bref, que les climatologues se soient plantés sur le rôle du CO2 (des GES) dans le réchauffement, ça m’étonnerait, mais bon. Que la lutte pour l’atténuer soit peine perdue, ça oui c’est possible. Maintenant tout ça n’enlève rien à l’absurdité de ce concept (cette lubie) de no-kids.
( à suivre )
Faut juste comprendre que ces gens-là l’écologie n’est pas la première raison de ne pas en avoir. En tous cas c’est vrai que les gosses ça coûte du pognon et qu’en plus c’est chiant. Quand c’est petit ça braille la nuit, ça vous empêche de dormir, et de sortir aussi. Le pire c’est quand la couche est pleine. Mon dieu ce que ça pue !
Qui kadu caca kaki collé au cucu, collé au cucu…
Qui kadu caca kaki collé au cucu, collé au cucu jusqu’au kiki ??
Je vous laisse imaginer 30 m3 de couches jetables pleines de caca kaki.
Déjà tout ce bon compost con pourrait faire. 🙂 🙂 🙂
Je lis avec attention vos remarques et cela m’intéresse.
Le concept de no kids ne me choque pas en tant que réduction du nombre d’humains sur la planète, ce qui me chagrine c’est de le faire pour de mauvaises raisons.
Quand on fait une action sur un malentendu cela aboutit toujours à un fiasco car on s’est trompé d’objectif.
Cela dit , je ne me moque de personne, juste du concept.
Pour ce qui est de votre allusion aux points marqués ou de ce que l’on ne peut pas dire ici, je ne comprends pas bien mais ce n’est pas grave.
Sachez que je fais très attention à ne pas argumenter sur le RC justement pour pouvoir continuer à discuter sur ce blog qui est intéressant.
Tsp, Vu qu’il n’y a pas longtemps que vous le fréquentez, ce blog, ça ne me choque pas du tout que vous ne compreniez pas tout. C’est sûr aussi que si ON part sur un malentendu ça risque fort de pas le faire. Mon dieu quelle pagaille sur ce blog ! Vu que vous le trouvez intéressant, pour vous faire une idée vous pouvez toujours parcourir ses nombreux articles (Archives, moteur de recherche) et lire les commentaires. Et entre malentendants alors là je vous dis pas. Là c’est le Grand N’importe Quoi garanti ! Spécialité de ce blog. Notamment ce que je raconte, au premier, second, troisième voire dixième degré.
Un indice pour vous aider : Michel C (Mézigue) = Esprit critique = Misère misère = Parti d’en rire et Jean Passe. Un troll quoi. Si ce n’est un ultra-con (oui oui !) ou encore un emmerdeur, c’est comme vous voulez 🙂 🙂 🙂
Le poids de l’empreinte carbone de nos bambins peut être calculé de différentes façons. Par exemple un enfant qui vit à l’occidentale, dans les six premiers mois de sa vie, va consommer 30 m3 de couches jetables. Il y a 820 000 enfants qui naissent chaque année en France. Multiplié par 30 m3, on atteint à peu près les volumes de 10 000 piscines olympiques. Juste sur les six premiers mois de sa vie, et juste sur la question des couches ! Tout calcul de toute façon montrera que ne pas faire d’enfant est le geste le plus écolo qui soit. Un bébé de moins ne mangera pas de viande, n’aura pas d’automobile et ne prendra pas l’avion !
Vu ce constat irréfutable, vu l’état de nos ressources naturelles de plus en plus mis à mal, on ne peut que constater qu’il est « impossible de se reproduire à l’infini dans un espace fini ». Il est donc normal que des personnes utilisent la possibilité de ne pas faire d’enfant. (à suivre)
(suite) Les partisans du mouvement No Kid sont à l’avant-garde de la prise de conscience écologique et d’un changement culturel qui tranche avec le natalisme historiquement imposé par les religions, les politiques, les économistes et même les démographes. Cette intoxication mentale qui amenait les femmes à croire que ne pas être mère, c’était louper le sens de leur existence de femme, est enracinée. Un changement d’imaginaire, le mot d’ordre « No Kid », va donc être mal perçu au départ. Il suffit de se rappeler les énormités dites à Simone Veil lors de la discussion parlementaire en France sur l’autorisation de l’IVG pour le constater. Le mouvement des traditionalistes pro-life est vent debout contre les progressistes du pro-choice.
Comme pour l’IVG, le « No Kid » ne veut pas imposer aux femmes un comportement, mais permettre de choisir en toute connaissance de cause d’avoir ou ne pas avoir d’enfant. (à suivre)
(suite et fin) Pour en savoir plus sur le tabou démographique et ne pas dire trop de contre-vérités sur ce blog biosphere, nous conseillons à Michel C et à Bga80 de se procurer le dernier livre à 23 auteurs paru sur la question, « Surpopulation … Mythe ou réalité ? ».
Il nous faut combattre la mauvaise foi et le dogmatisme et essayer de promouvoir ensemble l’intelligence collective.
Ou alors de se procurer « Le Défi du Nombre »
C’est bien beau de multiplier le nombre de couches par le nombre de bébés pour faire paraître les chiffres plus gros et tenter d’obtenir raison par procuration par cette méthode, mais je peux me prêter au même exercice ! Si on multiplie le nombre de barils de pétrole par le nombre d’automobilistes soit 42 millions qui mangent de la viande et dont une part importante d’entre eux prennent l’avion, alors ça représente combien de piscines olympiques ? Parce que tu ne vas pas me faire croire que 820.000 bébés polluent plus que 42 millions d’automobilistes viandards qui prennent l’avion ? Tout ça est ridicule ! Dans tous les cas les chiffres sont faux, un bébé à lui seul n’émet pas 53,2 tonnes de plus qu’un adulte chaque année ! Il ne faut pas chier dans la colle quand même !
Laisse tomber les couches BGA, ça sert à rien. Comme ON te le conseille gentiment À 12:41, et à moi aussi d’ailleurs, cours plutôt te procurer le dernier livre à 23 auteurs paru sur la question. Pour leur faire plaisir je te propose de le lire et de m’en faire un petit résumé. 2 lignes max à tout péter, va surtout pas griller ton quota de 4 cartouches avec des conneries.
Pour en finir de cette grosse blague des 58 tonnes, te rassurer et en même temps te prouver par a+b que sur ce coup t’as raison :
– Faire un enfant de moins est-il l’acte le plus écolo ? (youmatter.world)
– Pour la planète, faire moins d’enfants ? (reporterre.net)
» Un bébé pèserait en effet 58 tonnes de CO2 par an, tandis que le cumul d’un régime végétarien (en moyenne 0,8 tonne par an), de l’arrêt des voyages en avion (1,6 tonne) et de l’usage d’une voiture (2,4 tonnes) permettrait d’économiser au total 4,8 tonnes par an »
C’est quoi ces chiffres bidon ? Car comment est il possible qu’ un bébé qui dort 80% de sa journée, dont les seules choses qu’il soit propriétaire c’est d’un lit pour dormir puis de quelques minuscules vêtements, et dont la seule activité étant de boire du lait de ses biberons de la journée, et de se laisser changer ses couche-culottes puisse émettre plus de CO2 (car vous annoncez 58 tonnes par an quand même) puisse émettre plus de CO2 qu’un adulte viandard qui prend quotidiennement sa bagnole et effectue plusieurs voyages en avion (4,8 tonnes) !!!
Bref le bébé émet tout de même 53,2 tonnes de plus que cet adulte viandard en question ! Alors que se passe t il vraiment ? Le bébé émet des prout au kérosène 24/24h ?? Puisse je connaître le mode de calcule s’il vous plaît ?
Enfin pour ma part, je ne vois pas pourquoi je devrais arrêter de manger de la viande tout ça pour que des bourgeois puissent continuer de rouler en 4×4, Suv ou limousine et puissent continuer de prendre l’avion et se promener avec leur yacht et autres bateaux de plaisance ? Manger de la viande c’est naturel à l’humain puisque constituant nos besoins de notre corps biologique, pas le reste (technologies) qui ne sont que des inventions et caprices humains !
Et c’est reparti pour un tour, tournez manège ! Et voilà qu’ON nous ressort la bonne vieille blague du bébé qui pesait 58 tonnes. Cette fumeuse étude qui «démontre» (par a+b) que ne pas faire d’enfant est le geste le plus écolo. Avec ça tout bon écolo qui se respecte sait donc ce qui lui reste à faire, ne pas en faire ! Après ça il pourra faire ce qu’il voudra, prendre l’avion etc. Et vu qu’il aura pris soin de ne pas en faire il aura même le doit de se foutre de l’avenir de ses petits-enfants. N’importe quoi !
Bref, même si c’est comme pisser dans un violon, je peux toujours rappeler, encore une fois, que cette «étude» a été démontée plus d’une fois, qu’il a été démontré qu’il ne s’agit là que d’un trompe-couillons. Mais bien sûr ON pourra toujours me dire que c’est c’lui qui l’est, le couillon. Ping-pong ping-pong ! ( à suivre )
Toujours avec les mêmes chances de succès, je pourrais aussi démontrer (par a+b avec Preuve par 9) que le geste le plus écolo reste le suicide. Mais attention ! Pour ne pas tomber sous le coup de la Loi (Article 223-13 du Code pénal), je précise que ce que je dis là n’est absolument pas un conseil. Chacun est libre !
Bref,. c’est fatiguant, désolant, décourageant etc. Et marrant et en même temps !
-« Sur ce blog biosphere, le commentateur Michel C. fait feu de tout bois contre le malthusianisme et se heurte à fleuret non moucheté à Tsp qui ne voit que surpopulation.»
( “L’intelligence collective, impossibilité majeure” … il y a deux jours )
Petite précision. Ce qui me gave, ce que je combats, comme je peux… avec les armes qui sont les miennes, l’ironie principalement… c’est avant tout la mauvaise foi et le dogmatisme.
Et ce prosélytisme ridicule qui va avec. Ah elle est bêêêle «l’intelligence collective» !!!! 🙂