Malthus nous avait averti dès 1798 : si nous laissons dériver notre fécondité humaine au-delà des capacités de notre milieu de vie, nous subirons guerre, famine et épidémie. En RDC, République démocratique du Congo, une épidémie de variole du singe est à l’origine de 581 décès depuis janvier 2023. Elle s’est propagée avant tout du fait de la transmission par contact sexuel parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Certes cette épidémie actuelle n’est pas causée par la surpopulation. Mais la RDC connaît l’une des croissances démographiques les plus rapides au monde, et ce n’est pas une bonne nouvelle. 102 millions d’habitants en 2023, et la RDC comptera 215 millions d’habitants d’ici 2050. La population du Congo a augmenté de 3,3 % en 2022, soit un doublement en 21 années seulement. Les conditions sociales telles que la pauvreté et la faim s’aggravent. Le pays est confronté à des troubles politiques et conflits armés. En 62 ans d’indépendance, la RDC n’a connu sa première transition pacifique du pouvoir qu’en janvier 2019. Des foyers d’insécurité subsistent, notamment en raison de conflits intercommunautaires. Paradoxalement il y a une absence totale de politique démographique nationale.
Deux raisons démographiques expliquent la forte croissance de la population : la diminution du nombre de décès et le nombre élevé de naissances. Au cours des dernières décennies, la RDC a connu une baisse constante de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. La médecine a fait son oeuvre. Mais le taux de retard de croissance (42 % des enfants de moins de cinq ans) est l’un des plus élevés d’Afrique subsaharienne ; la malnutrition est la cause de près de la moitié des décès dans cette classe d’âge. On estime que 97 % des enfants de dix ans en RDC sont en situation de pauvreté des apprentissages, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas en mesure de lire et comprendre un texte simple.
En ce qui concerne les naissances, les femmes congolaises ont en moyenne 6,2 enfants au cours de leur vie. Cela représente quatre naissances de plus que la moyenne mondiale de 2,3 bébés. L’enquête démographique et sanitaire la plus récente du pays a révélé que les femmes congolaises voulaient en moyenne six enfants et les hommes en voulaient sept. Un début précoce de la maternité signifie un plus grand nombre d’années procréation. En RDC, plus de 30 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Le pourcentage de femmes en âge de procréer qui utilisent une forme efficace de contraception moderne a été estimé à environ 7 % seulement en 2018. La moitié des femmes déclarent avoir subi des violences physiques et près d’un tiers ont subi des violences sexuelles, le plus souvent au sein du couple.
D’autre part la RDC ne profite pas du dividende démographique, un afflux de jeunes pour nourrir la machine économique. Car trop de jeunes, c’est le chômage assuré. La République démocratique du Congo, d’une superficie équivalente à celle de l’Europe occidentale, est le plus grand pays d’Afrique subsaharienne. Elle possède des ressources naturelles exceptionnelles, notamment des gisements de minerais (cobalt, cuivre, etc.), un grand potentiel hydroélectrique, de vastes terres arables, une formidable biodiversité et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Mais la grande dépendance du pays au secteur minier l’expose fortement aux variations des cours internationaux des matières premières. Aujourd’hui l’augmentation des recettes d’exportation ne permet plus de compenser le renchérissement des factures d’importation de denrées alimentaires et de carburant.
De toute façon la grande majorité des habitants de RDC ne profite pas des richesses naturelles du pays. La RDC fait partie des cinq nations les plus pauvres du monde. En 2022, 62 % des Congolais (60 millions de personnes) vivaient en-dessous du seuil de pauvreté (moins de 2,15 USD par jour). La RDC se classe au 164e rang sur 174 pays selon l’indice de capital humain. Il s’établit à 0,37, au-dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne (0,40). Cela signifie qu’un enfant congolais né aujourd’hui ne peut espérer réaliser que 37 % de son potentiel, par rapport à ce qui aurait été possible s’il avait bénéficié d’une scolarité complète et de qualité, et de conditions de santé optimales. C’est aussi l’un des pays les plus touchés par la faim. Son score à l’indice global de la faim s’élève à 37,8. Cet indice permet de classer les pays sur une échelle de 0 à 100, 0 étant la meilleure note et 100 la pire. Les valeurs supérieures à 30 sont « extrêmement alarmantes ».
Le pays est confronté à des troubles politiques et conflits armés depuis six décennies. L’indice mondial de la paix – qui mesure le degré de pacification des nations et des régions – classe la RDC parmi les pays les moins pacifiques du monde, après l’Afghanistan, le Yémen, la Syrie et le Soudan du Sud. Le 30 octobre 2023, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé que, site à des conflits armés, 6,9 millions de personnes en RDC étaient actuellement déplacées à l’intérieur du pays – le chiffre le plus élevé jamais enregistré. Aucun autre pays ne compte autant de victimes de guerres que la RDC depuis la fin de la seconde guerre mondiale, plus de cinq millions de morts au bas mot.
Guerre et famine pour la République démocratique du Congo comme l’avait prévu Malthus dès 1798 !
Une liste des pays surpeuplés sur ce blog
Surpopulation généralisée dans tous les pays
Sources d’information à consulter :
https://www.banquemondiale.org/fr/country/drc/overview
PS : Bien que la langue officielle de ce pays soit le français, les médias en métropole occultent complètement la question démographique.
Par exemple voici le genre d’articles que LE MONDE consacre à la RDC : guerre, politique et faits divers, out la question surpopulation.
Elections en RDC : les observateurs européens se déclarent bloqués par l’insécurité (29/11/2023)
En RDC, la « congolité » au cœur des crispations de la campagne présidentielle (27 novembre 2023)
Présidentielle en RDC : l’opposant Moïse Katumbi promet la paix à Goma après trois décennies de guerre (24 novembre 2023)
A Goma, dans l’est de la RDC, la guerre si loin si proche (20 novembre 2023)
En RDC, la campagne officielle pour les élections du 20 décembre est lancée (20 novembre 2023)
Sélection galerie : Sammy Baloji, artiste congolais, chez Imane Farès (18 novembre 2023)
RDC : les rebelles du M23 ont repris Kishishe, où ils sont accusés d’un massacre en 2022 (15 novembre 2023)
En RDC, six morts lors d’une « dispute » entre militaires et miliciens (13 novembre 2017)
RDC : 6,9 millions de déplacés internes, du jamais-vu selon l’OIM (30 octobre 2023)
Naufrage sur le fleuve Congo en RDC : au moins 47 morts (17 octobre 2023)
« Des corps ensevelis dans la boue » : dans l’est de la RDC, le bilan des inondations s’alourdit (10 mai 2023)
Concernant la non information des médias français sur les problématiques de surpopulation, il est clair que les médias et les journalistes français sont contrôlés par les agences de presse pourvoyeuses des infos et directement par l’état à travers les propriétaires, voir l’audition du patron de Cnews par le sénat.
Ces agences de presse sont elles mêmes contrôlées par l’état, voir l’enquête du sénat sur les informations soit-disant trop propalestiniennes qu’ils avaient diffusés récemment.
Bref, notre société démocratique ne l’est pas trop quand même, faut pas pousser.
Si vous voulez des informations internationales, il vaut mieux parler l’anglais, le russe, le chinois et l’hindi.
Grâce aux homos et «leur» sida, qui se sont invités au «débat», tout le monde devrait comprendre la logique. Disons plutôt l’idéologie (système d’idées). Aider les pauvres oui, MAIS à condition ! Qu’ils prolifèrent moins. L’Aide doit donc d’abord servir à ça. Et ce n’est qu’après, en fonction des résultats, qu’ON verra s’il y a lieu ou pas de les aider pour le Reste.
C’est à dire OFFRIR à seulement ceux qui MÉRITENT… la médecine qui va bien pour lutter contre la mortalité, notamment infantile, les épidémies (paludisme, sida, variole, et aussi ces maladies autrefois éradiquées qui ont resurgi : lèpre, peste etc.) Les aider et en même temps à lutter conte la pauvreté… à prévenir et gérer les catastrophes naturelles, ou pas, à se développer etc. etc.
Autrement dit, aide-toi et le Ciel t’aidera ! Non ce n’est pas la Bible qui le dit.
Ou alors celle d’un sinistre Pasteur. ( à suivre )
À votre bon cœur messieurs dames !
Et c’est ainsi que « Le Zimbabwe a réussi ce type de programme international pour arriver à un nombre d’enfants par femme de 4 autour de l’an 2000, Ce qui reste beaucoup. »
Donc, peut et doit mieux faire ! De son côté, en 2014 la RDC a elle-aussi mis en place une politique dans ce sens (Plan Stratégique National pour la Planification Familiale 2014-2020). L’indice de fécondité est ainsi passé de 7 en 1990 à 6 en 2023. No comment !
Autant dire que pour le Reste, ces deux pays peuvent toujours s’asseoir sur l’AIM (Aide Internationale Malthusienne).
En attendant, je trouve cette idéologie vraiment malsaine. Pour ne pas dire DÉgueulasse.
Cet exemple de la RDC montre bien l’analyse de M Garenne, l’apport de la médecine dans la mortalité infantile ne peut se faire sans un apport de contraception.
Les habitudes de procréation s’ancrent dans un ensemble de concepts sociaux puissants. Seules , les femmes qui subissent les naissances sont prêtes à adhérer à une aide contraceptive, d’autant que c’est une décision intime qui concerne leurs corps.
Et comme les gouvernants ne feront rien dans ce sens, seule une aide internationale peut organiser le financement d’une campagne de contraception auprès des femmes.
Le Zimbabwe a réussi ce type de programme international pour arriver à un nombre d’enfants par femme de 4 autour de l’an 2000, Ce qui reste beaucoup.
La tendance actuelle des intellos ou des gauchistes français à vouloir ne pas intervenir au nom d’un principe de culpabilité morale de colonialistes est absurde et insupportable.
La variole du singe dans son mode de propagation fait penser au sida.
Surpopulation avec défrichement de forêts, interactions sans précautions des humains avec une faune sauvage porteuse de maladies tropicales, pratiques sexuelles multiples dans des communautés sexuelles, homosexualité, favorisant la diffusion rapide de l’agent infectieux.
En 1985, j’étais déjà professeur de biologie et je faisais cette analyse auprès des terminales pour le sida.
Rien ne change, personne n’a conscience de ces dangers naturels ou de l’urgence à éviter ces épidémies et l’humain continuera sa pullulation folle et sa course vers les catastrophes. L’humain agit comme un simple invertébré incapable de gérer son avenir. Finalement, notre cerveau n’est pas très évolué et ne nous préservera pas d’une extinction de masse.
– Surpopulation en Argentine => Javier Milei ! (25 nov 2023)
– Surpopulation au Malawi => choléra (janv 2023)
– Surpopulation au Zimbabwe => choléra (28 nov 2023)
– Surpopulation au Kenya => Dette (juin 2023)
– Surpopulation => Sécheresse (2 déc 2023)
=> Le Poumon vous dis-je !
– « Certes cette épidémie actuelle n’est pas causée par la surpopulation. Mais […] »
Ben mince alors… je n’y comprends plus rien. Pourquoi donc autant de précautions ?
Surtout quand la suite ne parle que de Surpopulation. Pourtant ON le sait, que tout est bon, pour nous parler du Poumon. Osez Joséphine ! Surpopulation en RDC => variole du singe !
Tiens par exemple, cet article d’hier sur Le MONDE aurait pu faire aussi bien l’affaire :
– Saluts nazis et cris racistes avant le match OM-OL : deux supporteurs lyonnais jugés en janvier
(à suivre)
Ben oui, cet article aurait fait un excellent support. Pour pouvoir se DÉfouler et DÉgueuler, sur les Autres. Surpopulation => Peste brune !
Mais finalement rien à foot de la peste brune, du choléra et de la variole !
Et pourtant… parmi les principaux facteurs d’émergence ou de réémergence de la variole du singe, voici ce que je lis sur Wikipedia :
– « Démographie et mobilité mondiales. La croissance démographique, l’urbanisation de zones rurales, la facilité et la rapidité des voyages intercontinentaux favorisent la dissémination d’infections virales jusqu’alors rares et localisées »
Du pain béni quoi ! Dommage que Biosphère n’ait pas saisi l’occasion, ON aurait pu rigoler. ( à suivre )
Là encore j’aurais fait remarquer que le Poumon n’est qu’UN des principaux facteurs. ON aurait pu alors parler, par exemple, de cette baisse de l’immunité collective contre les orthopoxvirus, conséquence probable de l’arrêt de la vaccination antivariolique.
Et là bonjour le «débat» : Vax ou Antivax choisis ton camp camarade !
Ou alors sur le fait que les cas surviennent principalement dans les réseaux homosexuels. Ce qui fait penser à autre chose. Et là ON aurait pu DÉvelopper la théorie : Surpopulation => Homosexualité => Mortalité => DÉpopulation .
Et là encore choisis ton camp, ou ton genre, camarade !
LIRE ARTICLE sur Le Point intitulé « Trafic de drogue à Lyon : le rôle trouble des antifas »
Introduction de l’article, je cite :
« Les dealers mènent la vie dure aux riverains de la place Mazagran, sous l’œil bienveillant des militants d’extrême gauche locaux. »
Le truc étant que ça ne se passe pas qu’à Lyon mais partout en France !
La surpopulation des pays d’Afrique est responsable des famines et des guerres ! L’extrême droite n’a rien à voir là-dedans ! Tes procédés gauchistes consistant à faire peur avec l’extrême droite ne fonctionne plus ! Plus personne n’est dupe sur le sujet ! Franchement comme si Marine Le Pen était responsable de toutes les famines dans le monde ? C’est carrément de l’escroquerie intellectuelle ! Les français n’ont pas à prendre à charge les surplus de population en Afrique ! Ce sont aux parents de subvenir aux besoins de leurs enfants par le travail ! Si les africains ne parviennent pas à nourrir leurs enfants, ce sont eux les responsables de ce fait !
Au lieu de raconter n’importe quoi, comme d’hab, dis-nous plutôt si t’es bien vacciné contre la variole. Du singe ou du porc peu importe.