Malgré ou à cause des attentats terroristes à Londres, le G8 réuni en Ecosse publie en juillet 2005 un texte commun sur le changement climatique : « Ceux d’entre nous qui ont signé le protocole de Kyoto (c’est-à-dire tout le monde sauf les Etats-Unis) se félicitent de son entrée en vigueur et oeuvreront pour en assurer le succès (….) La convention-cadre des nations –Unies constitue l’enceinte appropriée pour négocier l’avenir du régime multilatéral sur le changement climatique ».
George Bush accepte donc implicitement que cet « accord pourri » (comme il l’avait qualifié avant l’ouverture du sommet) soit reconnu à sa juste valeur, à savoir le strict minimum des obligations de la communauté internationale envers la Biosphère.
(écrit le 9.07.2005 par Michel Sourrouille)