2005 : le protocole de Kyoto sans les Américains

Les Américains ont refusé de ratifié le protocole de Kyoto parce qu’ils ont d’abord nié la réalité du changement climatique. Puis ils ont mis en cause le lien entre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, tout cela à l’encontre de l’évidence scientifique. Ils ont aussi prétexté de l’absence de contraintes sur les grands pays du Sud, exclu en effet des efforts recommandés par le protocole d’ici 2012, mais il fallait bien que le pays le plus pollueur de la planète montre l’exemple : les USA génèrent 21 à 25 % des GES pour seulement 5 % de la population mondiale. Enfin les Américains ne veulent pas voir leur croissance amputée, les emplois détruits et la modification d’un mode de vie si agréable que les prisons américaines sont les plus pleines de la planète.

La Biosphère s’exclame : « Vivement la pétro-apocalypse pour que les Américains se souviennent de la crise de 1929. »
(écrit le 5.07.2005 par Michel Sourrouille)

3 réflexions sur “2005 : le protocole de Kyoto sans les Américains”

  1. @biosphere,

    1/ J’avoue ne pas bien comprendre le sens de votre commentaire du 20 juillet 2015 à 8h58.
    Quels sont le rapport entre le mode de vie des citoyens moyens américains et le fort nombre de malheureux jetés en prison, celui entre le mode de vie des américains et le racisme étatique qui habite le pays de l’oncle Sam, ainsi que celui entre le mode de vie des américains et la consommation de drogue?
    2/Vous dîtes que la consommation de drogue envoie en prison.
    Votre phrase ne peut être qualifiée de fausse, mais ce que vous ne précisez pas (et ne niez pas forcément, je vous l’accorde), c’est que c’est la pauvreté des gens qui les fait consommer de la drogue (car ils recherchent des paradis artificiels pour oublier leur misère), consommation qui est ensuite une cause de l’envoie des intéressés au trou. Autrement dit : la première cause de l’arrivée au cachot est la précarité, la drogue n’étant qu’une cause intermédiaire.
    Par ailleurs, la dépendance de citoyens vis-à-vis de la drogue pourrait ne pas entraîner de double-peine si les États ce pays « démocratique » n’appliquaient pas des lois totalitaires punissant d’emprisonnement les drogués simplement parce qu’ils sont drogués (logique qui revient à condamner des victimes comme des coupables).

  2. Quand vous parlez d’un « mode de vie si agréable que les prisons américaines sont les plus pleines de la planète », est-ce ironique?

    Dans l’hypothèse où vous décririez les prisons des USA comme un paradis terrestre pour être enfermés dans lequel des gens commettraient des infractions à la loi, sachez qu’aucune taule d’aucun pays au monde n’offre aucun accueil luxueux à aucun détenu, et que donc qu’aucun non-masochiste ne prendrait plaisir à un séjour en prison.

    1. Invite 2018,
      le mode des vie des uns est agréable… au détriment des autres. Un Afro-Américain su 35 est en prison, un Latino sur 88. Un enfant afro-américain sur 9 a un parent en prison. C’est surtout la consommation de drogue qui envoie en prison. Parler du niveau de vie moyen des Américain comme d’un modèle est un leurre.

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