Nous sommes tous écolos, mais trop souvent nous ne le savons pas encore. Nous faisons tous de l’économie sans le savoir, même dans les sociétés non monétaires : toute personne humaine a besoin de produire et consommer, boire et manger, avoir des relations avec les autres… Nous obtenons cela en fixant des règles de gestion de notre maison commune, ce que nous estimons culturellement être notre groupe social d’appartenance. Mais la sphère économique depuis la révolution industrielle a pris une importance démesurée et nous a fait complètement oublier la sensibilité des sociétés premières : notre maison commune, ce n’est pas le groupe humain, c’est la planète toute entière. En résumé, l’économique et le social ne sont qu’une sous-partie de la biosphère.
Un des journalistes du Monde le plus sensibilisé à cette approche, Hervé Kempf, constate dans le numéro du 6-7 septembre que « le cœur de la politique dans les pays industrialisés aujourd’hui est de trouver comment établir une nouvelle relation avec la biosphère ». Comme les krachs écologiques s’annoncent, épuisement du pétrole et des cycles vitaux, perturbations climatiques et autres désagréments non passagers, les politiques qui prétendent lutter contre cette crise systémique sans envisager une modification du mode de vie mentent. Les citoyens qui s’en foutent seront de toute façon rattrapés au tournant, hausse des prix, chômage, baisse du niveau de vie, hausse des inégalités. Le débat actuel sur la taxe carbone n’est donc qu’un tout petit élément de cette nouvelle préoccupation. La seule issue pour nous en sortir honorablement, de façon égalitaire, équitable et mondiale, c’est que nous devenions tous écolos.
« Hervé Kempf, constate dans le numéro du 6-7 septembre que « le cœur de la politique dans les pays industrialisés aujourd’hui est de trouver comment établir une nouvelle relation avec la biosphère »
Il devrait s’intéresser aux externalités économiques!
Notre JMJ national l’explique déjà depuis fort longtemps! http://www.manicore.com/documentation/serre/decroissance.html
Un écolo? Ca ne veut rien dire, Kettbi. Et ça regroupe des gens trop différents.
Ou c’est juste quelqu’un qui privilégie les aspects environnementaux, en faveur des piliers economique et social SUR LE LONG TERME.
« Hervé Kempf, constate dans le numéro du 6-7 septembre que « le cœur de la politique dans les pays industrialisés aujourd’hui est de trouver comment établir une nouvelle relation avec la biosphère »
Il devrait s’intéresser aux externalités économiques!
Notre JMJ national l’explique déjà depuis fort longtemps! http://www.manicore.com/documentation/serre/decroissance.html
Un écolo? Ca ne veut rien dire, Kettbi. Et ça regroupe des gens trop différents.
Ou c’est juste quelqu’un qui privilégie les aspects environnementaux, en faveur des piliers economique et social SUR LE LONG TERME.
Ce bon vieux « tous pourris ! » qui fait tant de bien à ce qui reste de démocratie… Mais ceux qui l’agitent sont rarement disposés à faire une quelconque révolution. (Et pourtant, un coup de force — non-violent — serait l’occasion de rappeler aux politiques qu’ils travaillent pour le peuple et non le contraire.)
Ce bon vieux « tous pourris ! » qui fait tant de bien à ce qui reste de démocratie… Mais ceux qui l’agitent sont rarement disposés à faire une quelconque révolution. (Et pourtant, un coup de force — non-violent — serait l’occasion de rappeler aux politiques qu’ils travaillent pour le peuple et non le contraire.)
C’est quoi, au juste, un écolo? Quelqu’un qui privilégie les aspects environnementaux, au détriment des piliers economique et social? Un membre d’un courant politique qui, sous couvert de bonne conscience, est comme les autres avide de pouvoir? Un capitaliste déguisé qui surfe sur la vague verte?
C’est quoi, au juste, un écolo? Quelqu’un qui privilégie les aspects environnementaux, au détriment des piliers economique et social? Un membre d’un courant politique qui, sous couvert de bonne conscience, est comme les autres avide de pouvoir? Un capitaliste déguisé qui surfe sur la vague verte?
Oui en effet, si une majorité de nos concitoyens devenaient écolos, nous en reparlerions…Mais je peux déjà vous dire ce qu’il adviendra d’eux:récupérés par le capitalisme vert, ils se demanderont pourquoi leur voiture ne les rend toujours pas heureux (pourtant elle est neuve et donc « propre »!), pourquoi même s’ils consomment « vert » et qu’ils éteignent la lumière avant de sortir…bah y’a toujours un truc qui cloche…
S’ouvrir aux problématiques liées à notre empreinte sur l’environnement est en effet un premier pas, décoloniser notre imaginaire et envisager la simplicité volontaire tout en engageant la décroissance économique est,
selon moi, le seul chemin salutaire pour l’Homme.
Bien a vous
Oui en effet, si une majorité de nos concitoyens devenaient écolos, nous en reparlerions…Mais je peux déjà vous dire ce qu’il adviendra d’eux:récupérés par le capitalisme vert, ils se demanderont pourquoi leur voiture ne les rend toujours pas heureux (pourtant elle est neuve et donc « propre »!), pourquoi même s’ils consomment « vert » et qu’ils éteignent la lumière avant de sortir…bah y’a toujours un truc qui cloche…
S’ouvrir aux problématiques liées à notre empreinte sur l’environnement est en effet un premier pas, décoloniser notre imaginaire et envisager la simplicité volontaire tout en engageant la décroissance économique est,
selon moi, le seul chemin salutaire pour l’Homme.
Bien a vous
C’est ma foi vrai. Sauf qu’il y aura toujours un noyau d’irréductibles persuadés que les privations et les efforts sont pour les autres (base même du système actuel : d’accord pour les réformes, tant qu’elles ne s’appliquent pas à ma petite personne) ou aveuglés par leur haine des « écolos » ou des « bobos » (variante top-branchouille du Parigot-tête-de-veau avec la caution anglo-saxonne si chère à nos Franchouillards), voire assimilés aux affreux gauchisses, qui seront les idiots utiles de Big Business et ses nuées de lobbyistes brasseurs de millions prêts à nous expliquer que tout ça, c’est des fadaises, le supermarché est Dieu et le SMS la consécration du génie humain (qui osera dire le coût écologique de tout ceci et qu’on met l’Afrique à feu et à sang pour qu’on puisse mettre « tro kool lol mdr » et autres perles d’intelligence sur chaque vidéo de YouTube ?)
Ce sont les mêmes qui, lorsqu’il sera trop tard, trouverons moyen de dire que c’est la faute aux autres, et uniquement aux autres, moi, môssieur, je pense à mes enfants.
En attendant l’extinction de ces dinosaures, les comportements individuels progressent selon le principe qu’on ne peut désapprendre ce qu’on a appris. Mais s’il n’y a pas de vériotable volonté politique, ça ne sera qu’une goutte d’eau dans l’océan. Question : si Big Business décide de tout, somme-nous encore dans cette démocratie dont on ne cesse de se gargariser ?
C’est ma foi vrai. Sauf qu’il y aura toujours un noyau d’irréductibles persuadés que les privations et les efforts sont pour les autres (base même du système actuel : d’accord pour les réformes, tant qu’elles ne s’appliquent pas à ma petite personne) ou aveuglés par leur haine des « écolos » ou des « bobos » (variante top-branchouille du Parigot-tête-de-veau avec la caution anglo-saxonne si chère à nos Franchouillards), voire assimilés aux affreux gauchisses, qui seront les idiots utiles de Big Business et ses nuées de lobbyistes brasseurs de millions prêts à nous expliquer que tout ça, c’est des fadaises, le supermarché est Dieu et le SMS la consécration du génie humain (qui osera dire le coût écologique de tout ceci et qu’on met l’Afrique à feu et à sang pour qu’on puisse mettre « tro kool lol mdr » et autres perles d’intelligence sur chaque vidéo de YouTube ?)
Ce sont les mêmes qui, lorsqu’il sera trop tard, trouverons moyen de dire que c’est la faute aux autres, et uniquement aux autres, moi, môssieur, je pense à mes enfants.
En attendant l’extinction de ces dinosaures, les comportements individuels progressent selon le principe qu’on ne peut désapprendre ce qu’on a appris. Mais s’il n’y a pas de vériotable volonté politique, ça ne sera qu’une goutte d’eau dans l’océan. Question : si Big Business décide de tout, somme-nous encore dans cette démocratie dont on ne cesse de se gargariser ?